Scène d'émeutes urbaine inquiétantes cet après-midi (hier, ndlr) à Cocody, devant la maison du parti du PDCI où tout brule jusqu'à l'heure. Les hooligans de la FESCI sont venus déchainer leur haine dans une violence extrême, rarement vu depuis les évènements de 2004, devant le siège historique du parti, devenu qg de campagne du candidat du RHDP, Alassane Ouattara, pour le second tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Venu sur les lieux afin d'effectuer son travail de journaliste avec la passion et le courage qu'on lui connait, Laurent Despas, notre directeur de Koaci.com que j'accompagnais pour ma formation de journaliste, pourtant prudent et armé d'aucune mauvaise intention si ce n'est informer le plus objectivement possible comme à son habitude, s'est vu attaqué et battu avec l'intention de le tuer par une foule de délinquants armés de machettes, gourdins, armes blanches et battons. "On va le tuer, on va en finir avec les blancs, prenez lui tout ce qu'il a qu'on en finisse avec celui là", tels étaient les propos des agresseurs. Après avoir tenté de se réfugier dans une maison où on lui ferma la porte au nez, les fescistes, dont certains étaient cagoulés, l'ont rattrapé et roué de coups, lui arrachant son portable, sa camera et son appareil photo, impuissant face à la foule, notre directeur a eu la vie sauve grâce à une courageuse femme qui s'est couchée sur lui demandant à celui qui voulait lui porter le coup final avec une machette de la tuer aussi en même temps. C'est avec un courage extrême que l'ancien reporter de France2 se releva ensanglanté et pris la fuite malgré ses blessures tout en continuant à être roué de coup pour se réfugier dans une maison d'une courageuse famille de Cocody. Déchainés, avec le sang dans leur regard, les fescistes ont tenté de pénétrer la maison bloquée courageusement par des dizaines d'habitants du quartier qui fermèrent la porte. Notons que toute cette scène s'est déroulée sous les yeux de policiers, qui ne sont à aucun moment intervenus pour sauver le directeur de Koaci.com. A cette heure, nous sommes sans nouvelles de lui, son portable ayant été arraché de force. Ces scènes de rares violences vécues ce vendredi laisse planer la perceptive d'un chao qui risque, par des actions de minorités, d'embraser tout un pays pourtant avide de paix.
Une police partisane
La police, à l’instar des autres démembrements des forces de défenses et de sécurité, doit être une force républicaine. Malheureusement, le comportement adopté par les éléments de la police nationale hier à Cocody, n’obéit pas à cette donne. En effet, lors des échauffourées entre les éléments de la Fesci qui ont attaqué les jeunes du RHDP, les éléments de la police sur place ont carrément et simplement choisit d’appuyer les agresseurs de la Fesci. Plusieurs témoins reconnaissent que c’est la police qui a permis aux éléments de la Fesci de non seulement se réorganiser mais d’approcher le siège du RHDP et d’agresser les jeunes Houphouétistes qui avaient regagné leur base. Une fois que les éléments de la Fesci ont chargé, les policiers ont laissé faire. En minorité, les jeunes du RHDP ont du se retrancher dans leur siège. Ce qui a permis aux éléments de la Fesci de saccager, bruler et casser tout ce qui se trouvait devant et aux alentours du siège. Tout ceci sous le regard complice des éléments de la police. Et leur complicité s’est encore démontré quand un groupe de jeunes du RHDP, venu en renfort à commencé à inverser le rapport de force et à poursuivre les étudiants fescistes, c’est en ce moment-là que la police fait semblant de s’interposer tout en protégeant les agresseurs. Pis, les policiers ont usé de gaz lacrymogènes pour repousser les jeunes Houphouétistes qui avaient repris le dessus sur les agresseurs. Ce qui a fâché les jeunes du RHDP. Mais le plus hilarant dans cette triste affaire, c’est le compte rendu que le porte-parole de la police, le commissaire Gnawa Honoré, a livré sur la première chaine de la télévision. Ce dernier explique que des jeunes du RHDP, partis déjeuner aux alentours de la cité rouge auraient perpétré des dégâts chez les étudiants de la fesci. Une version qui prend à contre-pied tous les témoignages recueillis sur place. Car il ressort que les deux jeunes du RHDP partis s’alimenter ont été agressé parce qu’ils portaient des t-shirts à l’effigie du candidat du RHDP, Alassane Ouattara. C’est l’intolérance, le refus du camp des partisans du candidat Laurent Gbagbo d’accepter la saine concurrence démocratique qui a provoqué cette bagarre et les éléments de la police le savent. Tout autre tentative d’explication n’est que pure distraction.
KL
Une police partisane
La police, à l’instar des autres démembrements des forces de défenses et de sécurité, doit être une force républicaine. Malheureusement, le comportement adopté par les éléments de la police nationale hier à Cocody, n’obéit pas à cette donne. En effet, lors des échauffourées entre les éléments de la Fesci qui ont attaqué les jeunes du RHDP, les éléments de la police sur place ont carrément et simplement choisit d’appuyer les agresseurs de la Fesci. Plusieurs témoins reconnaissent que c’est la police qui a permis aux éléments de la Fesci de non seulement se réorganiser mais d’approcher le siège du RHDP et d’agresser les jeunes Houphouétistes qui avaient regagné leur base. Une fois que les éléments de la Fesci ont chargé, les policiers ont laissé faire. En minorité, les jeunes du RHDP ont du se retrancher dans leur siège. Ce qui a permis aux éléments de la Fesci de saccager, bruler et casser tout ce qui se trouvait devant et aux alentours du siège. Tout ceci sous le regard complice des éléments de la police. Et leur complicité s’est encore démontré quand un groupe de jeunes du RHDP, venu en renfort à commencé à inverser le rapport de force et à poursuivre les étudiants fescistes, c’est en ce moment-là que la police fait semblant de s’interposer tout en protégeant les agresseurs. Pis, les policiers ont usé de gaz lacrymogènes pour repousser les jeunes Houphouétistes qui avaient repris le dessus sur les agresseurs. Ce qui a fâché les jeunes du RHDP. Mais le plus hilarant dans cette triste affaire, c’est le compte rendu que le porte-parole de la police, le commissaire Gnawa Honoré, a livré sur la première chaine de la télévision. Ce dernier explique que des jeunes du RHDP, partis déjeuner aux alentours de la cité rouge auraient perpétré des dégâts chez les étudiants de la fesci. Une version qui prend à contre-pied tous les témoignages recueillis sur place. Car il ressort que les deux jeunes du RHDP partis s’alimenter ont été agressé parce qu’ils portaient des t-shirts à l’effigie du candidat du RHDP, Alassane Ouattara. C’est l’intolérance, le refus du camp des partisans du candidat Laurent Gbagbo d’accepter la saine concurrence démocratique qui a provoqué cette bagarre et les éléments de la police le savent. Tout autre tentative d’explication n’est que pure distraction.
KL