gbagbo.ci - Le Palais de la Culture de Treichville (Salle Bernard Dadié) a refusé du monde ce mercredi 17 novembre 2010. La cause de cette affluence record? Le candidat de la Majorité présidentielle y recevait les associations de femmes du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) et des partis non-membres de Lmp. Au menu des échanges: le non-respect de la consigne de vote de Bédié et la nécessité pour toute la Côte d'Ivoire de s'aligner derrière l'Homme de la situation Laurent Gbagbo. "Nous n'avons pas un autre pays que la Côte d'Ivoire".
La grande majorité des militants du Pdci n'entend pas suivre Henri Konan Bédié dans ses prises de position, notamment dans son désir de voir le parti sous les ordres de Ouattara. C'est pour cette raison que de nombreuses associations et groupements Pdci ont choisi, non pas de quitter leur parti, mais de voter Laurent Gbagbo au second tour de la présidentielle, le 28 novembre prochain. Pour les femmes de Côte d'Ivoire, celui qui présente le meilleur profil pour diriger ce pays et qui démontre tous les jours son amour pour la patrie est le président sortant. Maman Grégoire, Madame Konan Jeanne (membre du Bureau politique du Pdci), Madame Bra Kanon née Aka Henriette, Mesdames Aya Hubertine, et N'Dri Henriette, respectivement présidentes des associations de femmes Baoulé de Yopougon Koweit et Attécoubé Jérusalem ainsi que la présidente des femmes Baoulé unies d'Abobo, les représentantes des femmes Lobi venues de Bouna, celles de Bouaké, Toumodi, Man, et du tout Abidjan pour ne citer que celles-là, ont mobilisé des milliers de femmes pour faire réélire Laurent Gbagbo au soir du 28 novembre prochain lors du second tour de la présidentielle. C'est dans ce cadre-là que des dizaines d'associations féminines du Pdci et des partis non-représentés à la Majorité présidentielle ont décidé de rencontrer le Président Gbagbo pour lui faire part de leur résolution de le reconduire à la tête de la Côte d'Ivoire.
La ministre Bro Grébé Géneviève, Dnca Lmp chargée des femmes a expliqué la genèse de cette rencontre historique entre les femmes Pdci et Rhdp et le candidat de la majorité présidentielle. "Le 28 novembre 2010 sera la victoire de la mort sur la vie" selon elle. Par la voix de leur porte-parole, Madame N'Dri Henriette les femmes du Pdci ont crié haut et fort leur volonté de ne pas brader les intérêts du pays et de faire le bon choix le 28 novembre 2010 en votant le candidat Laurent Gbagbo de La majorité présidentielle. "Il faut discerner et savoir faire le bon choix. Nous devons voter Gbagbo pour la Côte d'Ivoire. Je ne peux pas accepter qu'un autre hormis Gbagbo soit Président de la Côte d'Ivoire. Ensuite, Madame Amina Diabaté, parlant au nom de ses sœurs du nord, a demandé à toutes les femmes de voter Laurent Gbagbo car si ce n'était lui « on allait tous mourir» car les femmes et les enfants sont les premières victimes lors des conflits. Rappelons que la région de Bouna a résisté de toutes ses forces à l'invasion rebelle du 19 septembre 2002 et qu'elle n'a jamais été occupée. Pour Amina Diabaté, "la source de leurs malheurs ne doit pas accéder au pouvoir".
Madame Assa N'doi Marie Laure Kindo présidente de la Fondation Terre d'Espérance et initiatrice de la caravane Coeur d'espérance, au nom des femmes Agni, a dit que les femmes de Côte d'Ivoire doivent protéger le pays et le libérer de toutes les convoitises. "La lumière de l'Afrique doit venir de Côte d'Ivoire".
Le président-candidat a montré dans son discours que la promotion du genre est constamment mise en avant dans son projet de société et qu’il entend continuer à promouvoir les femmes méritantes de Côte d’Ivoire. « 17 femmes ministres, de toutes les régions, de toutes les ethnies, ce n'est pas assez. Mais c'est le début, 4 femmes secrétaires adjointes du gouvernement; 10 femmes ambassadeurs; 2 femmes préfets (mais nous avons 57 femmes Sous-préfets et dans les 5 ans à venir, une quinzaine de femmes préfets), une femme Directeur des Impôts, une femme Directeur de l'Ena; 2 femmes Directrices adjointes de la Douane; une femme Directeur de l'Ecole de Police. Un lycée de jeunes filles avec internat à Bondoukou, Man et Odienné pour rattraper le retard de la scolarisation des jeunes filles sur les autres régions. Il faut que le 28 novembre nous fassions un vote pour dire plus jamais à la guerre. Grâce à ma politique de réduction de la dette, d’ici 2011, nous n'allons plus rembourser que 200 milliards au lieu de 700 milliards. Ce surplus va servir à la promotion des femmes, des jeunes pour que chacun puisse emprunter et faire son petit "djôssi" (ndlr: boulot). ».
Mais avant d’en arriver à cette étape, il faut passer par l’élection du 28 novembre. Pour sa part, Laurent Gbagbo se dit« prêt pour le 28 novembre ». Il indique que le jour est arrivé où « Nous allons nous relever. Nous allons défendre notre pays coûte que coûte. Je suis venu vous inviter à faire face. On nous a faits tomber mais notre tête n'a pas touché la terre. S'il ya un combat à mener pour sauver la Côte d'Ivoire, je suis là. Je ne peux pas aller m'asseoir tant que les nuages sont sur la Côte d'Ivoire. Mais le jour où je vois des colombes venir vers nous, les bras ouverts, j'irai me reposer. » Il demande donc aux femmes de Côte d’Ivoire de faire preuve de détermination, tout comme lui afin de mener le bon combat : celui de la patrie.
David Bogui
Cohésion nationale retrouvée
Les femmes du Pdci et celles des partis non membre de la Lmp représentées pour la circonstance par des associations telles : l’Association des femmes Lobi Pdci, plusieurs associations des femmes Baoulé, l’Association des femmes Pdci Agni, la Fondation Terre d’Espérance de Assa Ndoi Marie Laure, elle-même membre du bureau politique du Pdci Rda, l’association des femmes Pdci ministres et parlementaire, représenté par la vice- présidente, Konan Jeanne, n’ont pas voulu rater le train de l’histoire. Elles ont décidé de ne pas suivre l’appel de Bédié à voter Ouattara et le Rhdp et ont pris l’engagement solennel de voter pour Laurent Gbagbo le 28 octobre prochain. Et, dans une ambiance de feu, sous la cadence de la musique aux rythmes Gbagbo, elles ont chanté et dansé pour donner un avant goût de leur engagement à élire Laurent Gbagbo le 28 novembre prochain. Dans la salle, il n’y avait plus de Dioula, de Baoulé, de Bété, ni de Lobi, de Dan ou de Sénoufo, toutes les femmes dans un seul esprit étaient la main dans la main. C’était la Côte d’Ivoire retrouvée.
Delphin K. Klato
La grande majorité des militants du Pdci n'entend pas suivre Henri Konan Bédié dans ses prises de position, notamment dans son désir de voir le parti sous les ordres de Ouattara. C'est pour cette raison que de nombreuses associations et groupements Pdci ont choisi, non pas de quitter leur parti, mais de voter Laurent Gbagbo au second tour de la présidentielle, le 28 novembre prochain. Pour les femmes de Côte d'Ivoire, celui qui présente le meilleur profil pour diriger ce pays et qui démontre tous les jours son amour pour la patrie est le président sortant. Maman Grégoire, Madame Konan Jeanne (membre du Bureau politique du Pdci), Madame Bra Kanon née Aka Henriette, Mesdames Aya Hubertine, et N'Dri Henriette, respectivement présidentes des associations de femmes Baoulé de Yopougon Koweit et Attécoubé Jérusalem ainsi que la présidente des femmes Baoulé unies d'Abobo, les représentantes des femmes Lobi venues de Bouna, celles de Bouaké, Toumodi, Man, et du tout Abidjan pour ne citer que celles-là, ont mobilisé des milliers de femmes pour faire réélire Laurent Gbagbo au soir du 28 novembre prochain lors du second tour de la présidentielle. C'est dans ce cadre-là que des dizaines d'associations féminines du Pdci et des partis non-représentés à la Majorité présidentielle ont décidé de rencontrer le Président Gbagbo pour lui faire part de leur résolution de le reconduire à la tête de la Côte d'Ivoire.
La ministre Bro Grébé Géneviève, Dnca Lmp chargée des femmes a expliqué la genèse de cette rencontre historique entre les femmes Pdci et Rhdp et le candidat de la majorité présidentielle. "Le 28 novembre 2010 sera la victoire de la mort sur la vie" selon elle. Par la voix de leur porte-parole, Madame N'Dri Henriette les femmes du Pdci ont crié haut et fort leur volonté de ne pas brader les intérêts du pays et de faire le bon choix le 28 novembre 2010 en votant le candidat Laurent Gbagbo de La majorité présidentielle. "Il faut discerner et savoir faire le bon choix. Nous devons voter Gbagbo pour la Côte d'Ivoire. Je ne peux pas accepter qu'un autre hormis Gbagbo soit Président de la Côte d'Ivoire. Ensuite, Madame Amina Diabaté, parlant au nom de ses sœurs du nord, a demandé à toutes les femmes de voter Laurent Gbagbo car si ce n'était lui « on allait tous mourir» car les femmes et les enfants sont les premières victimes lors des conflits. Rappelons que la région de Bouna a résisté de toutes ses forces à l'invasion rebelle du 19 septembre 2002 et qu'elle n'a jamais été occupée. Pour Amina Diabaté, "la source de leurs malheurs ne doit pas accéder au pouvoir".
Madame Assa N'doi Marie Laure Kindo présidente de la Fondation Terre d'Espérance et initiatrice de la caravane Coeur d'espérance, au nom des femmes Agni, a dit que les femmes de Côte d'Ivoire doivent protéger le pays et le libérer de toutes les convoitises. "La lumière de l'Afrique doit venir de Côte d'Ivoire".
Le président-candidat a montré dans son discours que la promotion du genre est constamment mise en avant dans son projet de société et qu’il entend continuer à promouvoir les femmes méritantes de Côte d’Ivoire. « 17 femmes ministres, de toutes les régions, de toutes les ethnies, ce n'est pas assez. Mais c'est le début, 4 femmes secrétaires adjointes du gouvernement; 10 femmes ambassadeurs; 2 femmes préfets (mais nous avons 57 femmes Sous-préfets et dans les 5 ans à venir, une quinzaine de femmes préfets), une femme Directeur des Impôts, une femme Directeur de l'Ena; 2 femmes Directrices adjointes de la Douane; une femme Directeur de l'Ecole de Police. Un lycée de jeunes filles avec internat à Bondoukou, Man et Odienné pour rattraper le retard de la scolarisation des jeunes filles sur les autres régions. Il faut que le 28 novembre nous fassions un vote pour dire plus jamais à la guerre. Grâce à ma politique de réduction de la dette, d’ici 2011, nous n'allons plus rembourser que 200 milliards au lieu de 700 milliards. Ce surplus va servir à la promotion des femmes, des jeunes pour que chacun puisse emprunter et faire son petit "djôssi" (ndlr: boulot). ».
Mais avant d’en arriver à cette étape, il faut passer par l’élection du 28 novembre. Pour sa part, Laurent Gbagbo se dit« prêt pour le 28 novembre ». Il indique que le jour est arrivé où « Nous allons nous relever. Nous allons défendre notre pays coûte que coûte. Je suis venu vous inviter à faire face. On nous a faits tomber mais notre tête n'a pas touché la terre. S'il ya un combat à mener pour sauver la Côte d'Ivoire, je suis là. Je ne peux pas aller m'asseoir tant que les nuages sont sur la Côte d'Ivoire. Mais le jour où je vois des colombes venir vers nous, les bras ouverts, j'irai me reposer. » Il demande donc aux femmes de Côte d’Ivoire de faire preuve de détermination, tout comme lui afin de mener le bon combat : celui de la patrie.
David Bogui
Cohésion nationale retrouvée
Les femmes du Pdci et celles des partis non membre de la Lmp représentées pour la circonstance par des associations telles : l’Association des femmes Lobi Pdci, plusieurs associations des femmes Baoulé, l’Association des femmes Pdci Agni, la Fondation Terre d’Espérance de Assa Ndoi Marie Laure, elle-même membre du bureau politique du Pdci Rda, l’association des femmes Pdci ministres et parlementaire, représenté par la vice- présidente, Konan Jeanne, n’ont pas voulu rater le train de l’histoire. Elles ont décidé de ne pas suivre l’appel de Bédié à voter Ouattara et le Rhdp et ont pris l’engagement solennel de voter pour Laurent Gbagbo le 28 octobre prochain. Et, dans une ambiance de feu, sous la cadence de la musique aux rythmes Gbagbo, elles ont chanté et dansé pour donner un avant goût de leur engagement à élire Laurent Gbagbo le 28 novembre prochain. Dans la salle, il n’y avait plus de Dioula, de Baoulé, de Bété, ni de Lobi, de Dan ou de Sénoufo, toutes les femmes dans un seul esprit étaient la main dans la main. C’était la Côte d’Ivoire retrouvée.
Delphin K. Klato