www.gbagbo.ci - Les deux candidats qui restent en lice pour le second tour de la présidentielle ont déjà géré les affaires de l’Etat. L’un, Alassane Ouattara, en tant que Premier ministre au moment où Houphouët-Boigny était quasiment absent, donc responsable de l’Etat et l’autre Laurent Gbagbo, président de la République sortant. Un bilan comparé de leur gestion montre que la Côte d’Ivoire, avec Laurent Gbagbo, est devenue plus prospère, malgré la crise.
1990 à 1993
Alassane Dramane OUATTARA Premier Ministre, Ministre de l'Economie et des Finances
La grande imposture économique
De 1988 à 1989 période avant la prise de fonction de M. Alassane Ouattara, le taux de croissance du PIB était en progression et est passé respectivement, de +1% à + 2,4% ; La Côte d’Ivoire malgré la crise aigue des finances publiques, continuait de produire des richesses supplémentaires d’une année sur l’autre.
Dès la première année (1990) de la prise de fonction de M. Alassane OUATTARA, le taux de croissance réel du PIB est devenu négatif pour se fixer à –1,2%. Soit une chute, une régression économique globale de 3,6 points. C’est énorme et catastrophique.
Pendant tout le reste de la période (1991 à 1993) de sa gouvernance, le taux de croissance du PIB est resté négatif ou nul. C’est, pour la Côte d’Ivoire, depuis 1960, la plus longue période de croissance négative. C’est la période la plus mauvaise depuis 1960, de l’économie Ivoirienne. Ce sont ces contre performances économiques qui ont contribué à la dévaluation de janvier 1994, et qui a permis à la France de respecter ses critères de convergence de création de l’euro dans sa parité actuelle avec le CFA ; le PIB nominale qui était de 3 417,6 milliards de FCFA en 1989 est tombé à 3 127,7 milliards de FCFA en 1993. Le déficit budgétaire n’a pu être résorbé entre 1990 et 1993. Il n’a pas redressé l’économie. Il l’a mise en déliquescence approfondie avant son départ.
Octobre 2000 à 2009
Laurent GBAGBO Président de la République
Cette période se caractérise par l’assainissement du cadre macro économique, la prospérité croissante et continue de la côte d’ivoire, malgré la crise politique
En 2000, au moment de la prise de pouvoir par le Président GBAGBO, la Côte d’Ivoire économique est très affaiblie par la mauvaise gouvernance de BEDIE amplifiée par la transition militaire. Le taux de croissance réel du PIB était de moins 2,3%. Dès la fin de 2001, le taux de croissance réel devient positif et passe à + 0,1% soit une progression de l’activité économique de + 2,4 points grâce à la politique, mise en place par le Président GBAGBO. La guerre qui intervient en septembre 2002, met un frein à cette progression globale de l’économique (-1,6% en 2002 et -1,7% en 2003). Ce choc est très vite maîtrisé. Depuis 2004, l’activité économique ne cesse de progresser. Le taux de croissance réel du PIB est passé de +1,6% en 2004 à +3,8% en 2009. - Malgré la crise qui dure depuis 2002, l’activité économique progresse globalement d’une année sur l’autre. Le PIB nominal est en constante progression (8 644 milliards en 2004 à 11 022 milliards en 2009).
Cette période sous la gouvernance de Laurent GBAGBO, est marquée par : - L’assainissement soutenu du cadre macroéconomique par la mise en œuvre rigoureuse des mesures d’un programme économique et financier (2008-2011) accepté et appuyé par La facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC°) du FMI ; en 2009 le déficit budgétaire ne représente que 1,48% du PIB, donc mieux géré que ce qui est exigé des pays de la communauté européenne (3%) - La mise en œuvre d’une stratégie hardie de désendettement ; le stock de la dette extérieure en 2000 est de 6700 milliards de FCFA contre .6 230 en 2009). - la maîtrise permanente de l’évolution des prix à la consommation. Le taux de l’inflation qui était de 2,5% en 2000 est passé à 1% en 2009 ; - L’adoption d’un Dossier de Stratégie de Réduction de la Pauvreté, le DSRP dont la mise en œuvre a déjà démarré
1990 à 1993
Alassane Dramane OUATTARA Premier Ministre, Ministre de l'Economie et des Finances
La grande imposture économique
De 1988 à 1989 période avant la prise de fonction de M. Alassane Ouattara, le taux de croissance du PIB était en progression et est passé respectivement, de +1% à + 2,4% ; La Côte d’Ivoire malgré la crise aigue des finances publiques, continuait de produire des richesses supplémentaires d’une année sur l’autre.
Dès la première année (1990) de la prise de fonction de M. Alassane OUATTARA, le taux de croissance réel du PIB est devenu négatif pour se fixer à –1,2%. Soit une chute, une régression économique globale de 3,6 points. C’est énorme et catastrophique.
Pendant tout le reste de la période (1991 à 1993) de sa gouvernance, le taux de croissance du PIB est resté négatif ou nul. C’est, pour la Côte d’Ivoire, depuis 1960, la plus longue période de croissance négative. C’est la période la plus mauvaise depuis 1960, de l’économie Ivoirienne. Ce sont ces contre performances économiques qui ont contribué à la dévaluation de janvier 1994, et qui a permis à la France de respecter ses critères de convergence de création de l’euro dans sa parité actuelle avec le CFA ; le PIB nominale qui était de 3 417,6 milliards de FCFA en 1989 est tombé à 3 127,7 milliards de FCFA en 1993. Le déficit budgétaire n’a pu être résorbé entre 1990 et 1993. Il n’a pas redressé l’économie. Il l’a mise en déliquescence approfondie avant son départ.
Octobre 2000 à 2009
Laurent GBAGBO Président de la République
Cette période se caractérise par l’assainissement du cadre macro économique, la prospérité croissante et continue de la côte d’ivoire, malgré la crise politique
En 2000, au moment de la prise de pouvoir par le Président GBAGBO, la Côte d’Ivoire économique est très affaiblie par la mauvaise gouvernance de BEDIE amplifiée par la transition militaire. Le taux de croissance réel du PIB était de moins 2,3%. Dès la fin de 2001, le taux de croissance réel devient positif et passe à + 0,1% soit une progression de l’activité économique de + 2,4 points grâce à la politique, mise en place par le Président GBAGBO. La guerre qui intervient en septembre 2002, met un frein à cette progression globale de l’économique (-1,6% en 2002 et -1,7% en 2003). Ce choc est très vite maîtrisé. Depuis 2004, l’activité économique ne cesse de progresser. Le taux de croissance réel du PIB est passé de +1,6% en 2004 à +3,8% en 2009. - Malgré la crise qui dure depuis 2002, l’activité économique progresse globalement d’une année sur l’autre. Le PIB nominal est en constante progression (8 644 milliards en 2004 à 11 022 milliards en 2009).
Cette période sous la gouvernance de Laurent GBAGBO, est marquée par : - L’assainissement soutenu du cadre macroéconomique par la mise en œuvre rigoureuse des mesures d’un programme économique et financier (2008-2011) accepté et appuyé par La facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC°) du FMI ; en 2009 le déficit budgétaire ne représente que 1,48% du PIB, donc mieux géré que ce qui est exigé des pays de la communauté européenne (3%) - La mise en œuvre d’une stratégie hardie de désendettement ; le stock de la dette extérieure en 2000 est de 6700 milliards de FCFA contre .6 230 en 2009). - la maîtrise permanente de l’évolution des prix à la consommation. Le taux de l’inflation qui était de 2,5% en 2000 est passé à 1% en 2009 ; - L’adoption d’un Dossier de Stratégie de Réduction de la Pauvreté, le DSRP dont la mise en œuvre a déjà démarré
