Elu avec environ 55% des voix au 1er tour de la présidentielle dans la région d’Aboisso, le candidat LMP a dit merci hier aux populations des départements d’Aboisso, d’Adiaké et de Tiapoum pour leur choix porté sur sa personne. Cette reconnaissance faite au peuple Sanwi s’est déroulée dans la cour royale de Krindjabo, capitale de la royauté Sanwi, en présence du roi Nanan N’Douffou V, des chefs cantons et de tous les chefs de village du royaume. “Je suis venu vous dire merci pour votre choix sur ma personne. Je vous dis merci mais la bataille n’est pas encore terminée. Elle le sera après le 28 novembre. Au 2ème tour, il s’agit de dire que notre pays est notre pays”.
Face au peuple Sanwi, Laurent Gbagbo a soutenu que certaines personnes courent pour aller aux élections sans que le cœur y soit vraiment. “Celui qui a amené la guerre, quand je le vois courir pour les élections qui sont le symbole de la paix, je me pose des questions. Je dis que c’est suspect ; qu’il y a quelque chose derrière… L’argent qu’on partage avant de l’avoir eu, je vais vous dire d’où ça vient. A force de travail abattu, notre dette sera effacée entre avril et mars. Nous allons gagner au minimum 500 milliards par an. C’est sur cet argent que les gens comptent, alors que l’argent n’est même pas encore arrivé ! J’ai planté mon manguier, il a grandi, la mangue a grossi. Elle est en train de mûrir et tu veux venir la cueillir ?”
Pour éviter donc que cet argent ne profite aux intérêts de l’étranger au détriment des fils du pays, le candidat LMP a confié sa campagne au roi, chefs cantons et chefs traditionnels Sanwi. “Je vous confie ma campagne. Il reste une semaine pour sauver la Côte d’Ivoire. Qui a dit que le chef ne doit pas faire la politique ? Le chef vote. Il est dans son pays. Si ce pays brûle, n’est-il pas dedans ? Ne va-t-il pas éteindre le feu ?”
Après avoir mis les chefs traditionnels en mission pour sauver le pays, le candidat Laurent Gbagbo s’est adressé au PDCI. “Je dis à mes frères du PDCI, pardon, venez. Ce n’est pas parce que votre frère a pris un mouton que vous allez quitter le village. Aujourd’hui, Bédié a été battu. Frères du PDCI, je vous lance un appel. Ne tournez pas le dos à votre village. Venez, venez, venez ! Notre pays nous appelle. Ne tournons pas le dos au village. Plus tard, nos enfants vont commenter ce qui se passe aujourd’hui. Ils nous condamneront dans 20 ans car ils vont nous juger », a-t-il conclu.
Avant cette rencontre publique, Laurent Gbagbo s’est entretenu pendant une vingtaine de minutes avec le roi et sa cour au domicile de Nanan N’Douffou V qui s’implique fortement pour sa réélection. En effet, il a délégué la semaine dernière des chefs et notables Sanwi, aidés de certains peuples akan, pour rencontrer des chefs traditionnels baoulé du Grand-centre afin de sauver la Côte d’Ivoire par le choix du candidat LMP.
Herman Bléoué
bleoueherman@yahoo.fr
Face au peuple Sanwi, Laurent Gbagbo a soutenu que certaines personnes courent pour aller aux élections sans que le cœur y soit vraiment. “Celui qui a amené la guerre, quand je le vois courir pour les élections qui sont le symbole de la paix, je me pose des questions. Je dis que c’est suspect ; qu’il y a quelque chose derrière… L’argent qu’on partage avant de l’avoir eu, je vais vous dire d’où ça vient. A force de travail abattu, notre dette sera effacée entre avril et mars. Nous allons gagner au minimum 500 milliards par an. C’est sur cet argent que les gens comptent, alors que l’argent n’est même pas encore arrivé ! J’ai planté mon manguier, il a grandi, la mangue a grossi. Elle est en train de mûrir et tu veux venir la cueillir ?”
Pour éviter donc que cet argent ne profite aux intérêts de l’étranger au détriment des fils du pays, le candidat LMP a confié sa campagne au roi, chefs cantons et chefs traditionnels Sanwi. “Je vous confie ma campagne. Il reste une semaine pour sauver la Côte d’Ivoire. Qui a dit que le chef ne doit pas faire la politique ? Le chef vote. Il est dans son pays. Si ce pays brûle, n’est-il pas dedans ? Ne va-t-il pas éteindre le feu ?”
Après avoir mis les chefs traditionnels en mission pour sauver le pays, le candidat Laurent Gbagbo s’est adressé au PDCI. “Je dis à mes frères du PDCI, pardon, venez. Ce n’est pas parce que votre frère a pris un mouton que vous allez quitter le village. Aujourd’hui, Bédié a été battu. Frères du PDCI, je vous lance un appel. Ne tournez pas le dos à votre village. Venez, venez, venez ! Notre pays nous appelle. Ne tournons pas le dos au village. Plus tard, nos enfants vont commenter ce qui se passe aujourd’hui. Ils nous condamneront dans 20 ans car ils vont nous juger », a-t-il conclu.
Avant cette rencontre publique, Laurent Gbagbo s’est entretenu pendant une vingtaine de minutes avec le roi et sa cour au domicile de Nanan N’Douffou V qui s’implique fortement pour sa réélection. En effet, il a délégué la semaine dernière des chefs et notables Sanwi, aidés de certains peuples akan, pour rencontrer des chefs traditionnels baoulé du Grand-centre afin de sauver la Côte d’Ivoire par le choix du candidat LMP.
Herman Bléoué
bleoueherman@yahoo.fr