A la faveur de l'ouverture officielle de la campagne électorale, le premier meeting de Laurent Gbagbo, président sortant, s'est tenu à Agboville où il a donné un avant-goût de ce que sera le débat télévisé entre son adversaire et lui.
S'il y a un peuple ivoirien dont Laurent Gbagbo ne peut douter de la fidélité, c'est bien celui de l'Agnéby. Pas plus tard que samedi, Attié et Abbey ont réitéré leur loyauté au candidat de La majorité présidentielle (Lmp). Si son discours n'a pas varié, il a, toutefois, annoncé les surprises qu'il réserve à son adversaire, pour le débat télévisé intitulé “Face à face''. «Moi, je n'attaque pas quelqu'un pour ce qu'il est. Je l'attaque pour ce qu'il fait. Nous produirons les preuves, quand nous allons discuter à la télévision en face à face », a-t-il dit. Avant de revenir sur ses accusations : « Le 24 décembre 1999, c'est mon adversaire actuel qui est l'auteur du coup d'Etat qui a envoyé Konan Bédié en exil. Le 09 septembre 2000, tentative de coup d'Etat contre Guéï Robert. Echec de cette tentative. On fait les élections d'octobre 2000. Un mois plus tard, je gagne ! Janvier 2001, tentative de coup d'Etat à nouveau. Echec ! Septembre 2002, tentative de coup d'Etat. Echec ! Et, c'est cette tentative qui s'est transformée en rébellion, avec l'aide de beaucoup de personnes. Les preuves surabondent »! Selon Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, c'est de lui qu'il s'agit, est celui-là même qui a instauré la violence dans l'univers politique ivoirien. Aussi, a-t-il soutenu que le scrutin du 28 novembre prochain est celui du combat pour le triomphe de la démocratie : « cette élection est tout un symbole. C'est une vraie bataille entre les démocrates et les putschistes». Raison pour laquelle il a appelé tout l'Agnéby à voter massivement pour lui. « Aujourd'hui, je suis content d'être au deuxième tour, face à celui-là même qui a semé la violence. C'est pourquoi je vous invite à utiliser tous les moyens pour aller voter, pour faire des barrages contre ceux qui prennent les programmes des autres. Il faut que les Ivoiriens tranchent une fois pour toutes. Chers parents de l'Agnéby, vous avez sonné la révolte nationale contre les violents. Et, je vous félicite. La lutte doit continuer», a-t-il déclaré. La fidélité de l'Agnéby a été réaffirmée par le colonel Pascal Doffou, qui s'exprimait au nom de la population. «Vous êtes l'unique candidat de l'Agnéby. Il se tient derrière vous pour exprimer sa fidélité et sa gratitude», déclarait-t-il. La Place de la paix, lieu où se tenait le meeting, a refusé du monde. Chefs traditionnels et natifs des cinq départements de l'Agnéby ont effectué nombreux le déplacement. ''Le candidat de la Côte d'Ivoire '' a bénéficié des bénédictions des ancêtres par une cérémonie de libations. Le lavement des pieds (échanges des nouvelles) a été exécuté par le chef Nanan René Boka qui représentait la chefferie traditionnelle de la région ; quand le maire Claude Téchy Assamoi a servi d'intermédiaire entre lui et le président de la République.
Anne-Marie Eba
Envoyée spéciale à Agboville
S'il y a un peuple ivoirien dont Laurent Gbagbo ne peut douter de la fidélité, c'est bien celui de l'Agnéby. Pas plus tard que samedi, Attié et Abbey ont réitéré leur loyauté au candidat de La majorité présidentielle (Lmp). Si son discours n'a pas varié, il a, toutefois, annoncé les surprises qu'il réserve à son adversaire, pour le débat télévisé intitulé “Face à face''. «Moi, je n'attaque pas quelqu'un pour ce qu'il est. Je l'attaque pour ce qu'il fait. Nous produirons les preuves, quand nous allons discuter à la télévision en face à face », a-t-il dit. Avant de revenir sur ses accusations : « Le 24 décembre 1999, c'est mon adversaire actuel qui est l'auteur du coup d'Etat qui a envoyé Konan Bédié en exil. Le 09 septembre 2000, tentative de coup d'Etat contre Guéï Robert. Echec de cette tentative. On fait les élections d'octobre 2000. Un mois plus tard, je gagne ! Janvier 2001, tentative de coup d'Etat à nouveau. Echec ! Septembre 2002, tentative de coup d'Etat. Echec ! Et, c'est cette tentative qui s'est transformée en rébellion, avec l'aide de beaucoup de personnes. Les preuves surabondent »! Selon Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, c'est de lui qu'il s'agit, est celui-là même qui a instauré la violence dans l'univers politique ivoirien. Aussi, a-t-il soutenu que le scrutin du 28 novembre prochain est celui du combat pour le triomphe de la démocratie : « cette élection est tout un symbole. C'est une vraie bataille entre les démocrates et les putschistes». Raison pour laquelle il a appelé tout l'Agnéby à voter massivement pour lui. « Aujourd'hui, je suis content d'être au deuxième tour, face à celui-là même qui a semé la violence. C'est pourquoi je vous invite à utiliser tous les moyens pour aller voter, pour faire des barrages contre ceux qui prennent les programmes des autres. Il faut que les Ivoiriens tranchent une fois pour toutes. Chers parents de l'Agnéby, vous avez sonné la révolte nationale contre les violents. Et, je vous félicite. La lutte doit continuer», a-t-il déclaré. La fidélité de l'Agnéby a été réaffirmée par le colonel Pascal Doffou, qui s'exprimait au nom de la population. «Vous êtes l'unique candidat de l'Agnéby. Il se tient derrière vous pour exprimer sa fidélité et sa gratitude», déclarait-t-il. La Place de la paix, lieu où se tenait le meeting, a refusé du monde. Chefs traditionnels et natifs des cinq départements de l'Agnéby ont effectué nombreux le déplacement. ''Le candidat de la Côte d'Ivoire '' a bénéficié des bénédictions des ancêtres par une cérémonie de libations. Le lavement des pieds (échanges des nouvelles) a été exécuté par le chef Nanan René Boka qui représentait la chefferie traditionnelle de la région ; quand le maire Claude Téchy Assamoi a servi d'intermédiaire entre lui et le président de la République.
Anne-Marie Eba
Envoyée spéciale à Agboville
