Le championnat national 2011 va sans doute connaître une animation particulière. L’Asec Mimosas, l’Africa Sport, le Stella club, le Stade d’Abidjan et l’Afad se sont attaché les services de techniciens européens. De quoi susciter la concurrence et une saine émulation des clubs.
Effet de mode ou besoin de résultats ? Qu’à cela ne tienne. La saison 2011 de football va se dérouler au moins avec cinq entraîneurs sur les bancs des clubs. Le « big four » ivoirien n’a pas lésiné sur les moyens. L’Asec a recruté le Français Desabre Sébastien, l’Africa sport reste avec le Serbe, Kokovic Doko, le Stade d’Abidjan prend le Turc Servet Bagdar, le Stella club s’engage avec l’Uruguayen Roberto Carlos quand l’Afad, club de l’intérieur, qui va fêter sa deuxième bougie parmi l’élite va faire chemin avec le Norvégien Zachariassen Kjetil, transfuge du Stella club. Qui n’a pas terminé la saison sur le banc Des verts et blancs pour des raisons internes.
Besoins de résultats ou de prestige?
Quand on s’adosse à l’exemple de l’Asec Mimosas, ce sont les entraîneurs européens qui ont donné au club jaune et noir ses plus prestigieux trophées. L’Argentin Luis Oscar Fullone a remporté le trophée de la Ligue des Champions en 1998 et Jean Marc Guillou la Super Coupe d’Afrique en 1999. Les titres locaux sont partagés entre les techniciens européens, africains et nationaux. L’Africa sport, lui, a gagné la Coupe d’Afrique des vainqueurs de Coupe en 1999 avec l’Ivoirien Yéo Paul Martial. Et la Super Coupe avec le Ghanéen Ibrahim Sunday en 1993. Le Stella club a, dans ses vitrines, la Coupe Ufoa grâce à Wollé Basile. La seule Coupe d’Afrique des clubs Champions enlevée par le Stade d’Abidjan en 1966 lui a été offerte par le Béninois Luc Olivier, décédé l’année dernière dans son Bénin natal. On le voit, le passé glorieux de l’écrasante majorité des clubs ivoiriens a été assuré par des techniciens locaux et africains. Mais la réalité du football moderne demande, exige même, de se tourner vers l’extérieur pour pouvoir faire face aux énormes besoins des clubs devenus budgétivores.
L’influence et l’utilité des Européens
Avec le nouveau visage social de la Côte d’Ivoire, les clubs n’ont plus les moyens de leur politique. Encore moins de conserver leurs meilleurs joueurs. La présence des Européens facilite les contacts et les partenariats à l’extérieur. Pour la plupart, ces entraîneurs arrivés du vieux continent sont en même temps des managers de ces clubs comme cela se voit en Europe. Ces Européens ont la possibilité de signer des contrats de partenariat avec leurs compatriotes pour permettre aux clubs africains de se doter de moyens conséquents. Et la plupart d’entre eux viennent avec des projets fiables et viables, ce qui fait défaut à beaucoup de présidents de clubs en Afrique et en Côte d’Ivoire. Certains présidents de clubs au plan national ne disposent d’aucun plan pour leurs clubs. Qu’ils gèrent au jour le jour. Avec des broutilles comme moyens de bord. Et plan technique, les Européens ont plus d’influence sur les joueurs africains. L’un mis dans l’autre, on espère que la présence des techniciens va booster le niveau du football ivoirien.
Tibet Kipré
Leg : Sebastien Desabre(ASec), Servet Bagdar(Stade), deux techniciens européens qui vont animer le championnat ivoirien 2011.
Effet de mode ou besoin de résultats ? Qu’à cela ne tienne. La saison 2011 de football va se dérouler au moins avec cinq entraîneurs sur les bancs des clubs. Le « big four » ivoirien n’a pas lésiné sur les moyens. L’Asec a recruté le Français Desabre Sébastien, l’Africa sport reste avec le Serbe, Kokovic Doko, le Stade d’Abidjan prend le Turc Servet Bagdar, le Stella club s’engage avec l’Uruguayen Roberto Carlos quand l’Afad, club de l’intérieur, qui va fêter sa deuxième bougie parmi l’élite va faire chemin avec le Norvégien Zachariassen Kjetil, transfuge du Stella club. Qui n’a pas terminé la saison sur le banc Des verts et blancs pour des raisons internes.
Besoins de résultats ou de prestige?
Quand on s’adosse à l’exemple de l’Asec Mimosas, ce sont les entraîneurs européens qui ont donné au club jaune et noir ses plus prestigieux trophées. L’Argentin Luis Oscar Fullone a remporté le trophée de la Ligue des Champions en 1998 et Jean Marc Guillou la Super Coupe d’Afrique en 1999. Les titres locaux sont partagés entre les techniciens européens, africains et nationaux. L’Africa sport, lui, a gagné la Coupe d’Afrique des vainqueurs de Coupe en 1999 avec l’Ivoirien Yéo Paul Martial. Et la Super Coupe avec le Ghanéen Ibrahim Sunday en 1993. Le Stella club a, dans ses vitrines, la Coupe Ufoa grâce à Wollé Basile. La seule Coupe d’Afrique des clubs Champions enlevée par le Stade d’Abidjan en 1966 lui a été offerte par le Béninois Luc Olivier, décédé l’année dernière dans son Bénin natal. On le voit, le passé glorieux de l’écrasante majorité des clubs ivoiriens a été assuré par des techniciens locaux et africains. Mais la réalité du football moderne demande, exige même, de se tourner vers l’extérieur pour pouvoir faire face aux énormes besoins des clubs devenus budgétivores.
L’influence et l’utilité des Européens
Avec le nouveau visage social de la Côte d’Ivoire, les clubs n’ont plus les moyens de leur politique. Encore moins de conserver leurs meilleurs joueurs. La présence des Européens facilite les contacts et les partenariats à l’extérieur. Pour la plupart, ces entraîneurs arrivés du vieux continent sont en même temps des managers de ces clubs comme cela se voit en Europe. Ces Européens ont la possibilité de signer des contrats de partenariat avec leurs compatriotes pour permettre aux clubs africains de se doter de moyens conséquents. Et la plupart d’entre eux viennent avec des projets fiables et viables, ce qui fait défaut à beaucoup de présidents de clubs en Afrique et en Côte d’Ivoire. Certains présidents de clubs au plan national ne disposent d’aucun plan pour leurs clubs. Qu’ils gèrent au jour le jour. Avec des broutilles comme moyens de bord. Et plan technique, les Européens ont plus d’influence sur les joueurs africains. L’un mis dans l’autre, on espère que la présence des techniciens va booster le niveau du football ivoirien.
Tibet Kipré
Leg : Sebastien Desabre(ASec), Servet Bagdar(Stade), deux techniciens européens qui vont animer le championnat ivoirien 2011.
