Vainqueurs des Sierra Stars, dimanche (2-0), après le nul réalisé à Freetown (2-2), à l’aller, les cadets ivoiriens disputeront la CAN 2011 au Rwanda (7-22 janvier). Mais avant, Alain Gouaméné sait que son groupe manque encore de talents.
Quels sont vos sentiments après la qualification de votre équipe pour la CAN «Rwanda 2011 »?
Je contiens mon enthousiasme parce qu’il n’y a pas trois semaines, nous avons pris un gros coup avec les juniors. Nous avons vraiment été touchés mais nous n’avons pas coulé. Se qualifier aujourd’hui fait du bien à tout le staff.
Etiez-vous tout de même confiant ?
Nous en voulions. Au niveau des jeunes, c’est toujours compliqué. Ils sont tellement bons à l’entraînement qu’on se dit qu’il n’y a pas de problèmes, on va réciter. Malheureusement, arrivé au stade avec toute l’ambiance qu’il y a, ils ne parviennent pas à jouer comme il faut ou comme ils auraient aimé le faire.
C’est ce qui est souvent inquiétant.
Pourquoi ?
C’est le manque de compétitions internationales. On joue entre quartiers, entre centres de formation et il n’y a pas de compétitions internationales. Ils l’ont vécu en Sierra-Léone. Après le match, je leur ai demandé comment cela a été, ils m’ont répondu : coach ç’a a été trop dur. La compétition internationale donne droit à être rigoureux à tous les niveaux.
Pensez-vous que votre groupe est assez outillé pour aller loin à la CAN 2011 au Rwanda ?
Cette équipe-là ne peut pas représenter la Côte d’Ivoire. Elle n’est pas, entre parenthèses, complète. Il faudra aller chercher à Bouaké, à Daloa, à Korhogo. Il faut aller partout pour chercher des oiseaux rares. Il faut trouver des joueurs. Demander même à la fédération ivoirienne de football pour savoir si nous pouvons faire appel à des joueurs ivoiriens évoluant dans des centres de formation en Europe. Si on peut avoir quatre ou cinq joueurs, cela peut compléter au plan technique. Parce qu’on ne va pas au Rwanda, comme l’année dernière, juste pour nous retourner. On va au Rwanda pour se qualifier pour la coupe du monde.
Ne pensez-vous pas que le temps est court pour faire appel à de nouveaux joueurs ?
Durant les éliminatoires, on peut comprendre que les locaux soient privilégiés. Mais quand on se qualifie pour une Coupe d’Afrique des nations, il faut forcément renforcer son équipe. Quand on a un joueur qui joue en France, qu’il est Ivoirien et qu’il a 17 ans, pourquoi ne pas le récupérer ? Je ne refuse pas de prendre des joueurs partout. Mais l’ossature va venir de la Côte d’Ivoire.
Propos recueillis par Sanou A.
Quels sont vos sentiments après la qualification de votre équipe pour la CAN «Rwanda 2011 »?
Je contiens mon enthousiasme parce qu’il n’y a pas trois semaines, nous avons pris un gros coup avec les juniors. Nous avons vraiment été touchés mais nous n’avons pas coulé. Se qualifier aujourd’hui fait du bien à tout le staff.
Etiez-vous tout de même confiant ?
Nous en voulions. Au niveau des jeunes, c’est toujours compliqué. Ils sont tellement bons à l’entraînement qu’on se dit qu’il n’y a pas de problèmes, on va réciter. Malheureusement, arrivé au stade avec toute l’ambiance qu’il y a, ils ne parviennent pas à jouer comme il faut ou comme ils auraient aimé le faire.
C’est ce qui est souvent inquiétant.
Pourquoi ?
C’est le manque de compétitions internationales. On joue entre quartiers, entre centres de formation et il n’y a pas de compétitions internationales. Ils l’ont vécu en Sierra-Léone. Après le match, je leur ai demandé comment cela a été, ils m’ont répondu : coach ç’a a été trop dur. La compétition internationale donne droit à être rigoureux à tous les niveaux.
Pensez-vous que votre groupe est assez outillé pour aller loin à la CAN 2011 au Rwanda ?
Cette équipe-là ne peut pas représenter la Côte d’Ivoire. Elle n’est pas, entre parenthèses, complète. Il faudra aller chercher à Bouaké, à Daloa, à Korhogo. Il faut aller partout pour chercher des oiseaux rares. Il faut trouver des joueurs. Demander même à la fédération ivoirienne de football pour savoir si nous pouvons faire appel à des joueurs ivoiriens évoluant dans des centres de formation en Europe. Si on peut avoir quatre ou cinq joueurs, cela peut compléter au plan technique. Parce qu’on ne va pas au Rwanda, comme l’année dernière, juste pour nous retourner. On va au Rwanda pour se qualifier pour la coupe du monde.
Ne pensez-vous pas que le temps est court pour faire appel à de nouveaux joueurs ?
Durant les éliminatoires, on peut comprendre que les locaux soient privilégiés. Mais quand on se qualifie pour une Coupe d’Afrique des nations, il faut forcément renforcer son équipe. Quand on a un joueur qui joue en France, qu’il est Ivoirien et qu’il a 17 ans, pourquoi ne pas le récupérer ? Je ne refuse pas de prendre des joueurs partout. Mais l’ossature va venir de la Côte d’Ivoire.
Propos recueillis par Sanou A.