Les deux candidats en lice pour le second tour de la présidentielle, ont eu à gérer, chacun à son niveau, les affaires de l’Etat de Côte d’Ivoire. L’un, en sa qualité d’ancien Premier ministre du président Félix Houphouët-Boigny mourant et l’autre, en sa qualité de président de la République d’une Côte d’Ivoire secouée par une guerre absurde depuis 8 ans. Mais à la lecture de ces deux études comparées de la gestion d’Alassane Dramane Ouattara et de celle de Laurent Gbagbo, les Ivoiriens doivent se convaincre que le candidat du Rdr n’a aucune solution pour la Côte d’Ivoire.
Les contre-performances qui illustrent l`échec de Ouattara de 1989 à 1993
LE PRODUIT INTERIEUR BRUT
1- Le produit intérieur brut (PIB) nominal, l`ensemble des richesses produites en Côte d`Ivoire, a baissé entre 1989 et 1993 (3417,6 milliards de FCFA en 1989 à 3 127 milliards de FCFA en 1993).
2 - Le taux de croissance a gravement chuté entre 1989 et 1993 (+2,4% en 1989 à - 0,40% en 1993 soit une perte de 2,8 points). Ainsi Ouattara a laissé la Côte d`Ivoire plus pauvre qu`il ne l`a reçue.
LES RECETTES FISCALES
3 - Les recettes fiscales étaient en baisse de 122,25 milliards de FCFA en 1993. De 573,416 milliards en 1992, elles sont passées à 451,16 milliards en 1993.
LE DEFICIT BUDGETAIRE
Le déficit budgétaire a persisté et est resté élevé entre 1990 et 1993 :
352,2 milliards de FCFA en 1990, soit 12% du PIB ;
292,2 milliards de FCFA en 1991, soit 9,9% du PIB ;
265,4 milliards de FCFA en 1992, soit 9% du PIB ;
353,9 milliards de FCFA en 1993, soit 12% du PIB.
LA DETTE INTERIEURE
5 - Les arriérés de la dette intérieure étaient élevés. Ils se montaient à 378,4 milliards de FCFA en 1993.
Ouattara n’a payé aux créanciers intérieurs que 59,23 milliards de FCFA en moyenne annuelle.
LA DETTE EXTERIEURE
6 - La dette extérieure s`est accrue entre 1990 et 1993 (77,2% du PIB en 1989 à 89,8% du PIB en 1993).
Ce sont ces mauvais résultats et la persistance du déficit des finances publiques entre 1990 et 1993 qui ont entraîné la dévaluation du CFA de janvier 1994 et permis à la France d`aller à la création de l`euro en 1999, avec le FCFA dévalué par rapport au franc français.
Les performances économiques du président Laurent Gbagbo
LE PRODUIT INTERIEUR BRUT
Le PIB nominal s`est continuellement accru. Il est passé de 7 630,3 milliards de FCFA en 2000 à 10925 milliards de francs CFA en 2009. Il sera de plus de 11 000 milliards de FCFA en 2010. C`est une certitude économique et financière. Il y a une création constante de richesse.
Le taux de croissance qui était négatif en 2000 (-2,3%) est devenu positif et égal à +3,8 en 2001, soit un gain de 6,1 points.
Depuis 2004, le taux de croissance est positif (+1,6% en 2004, +1,8% en 2005, + 1,2% en 2006, +1,5% en 2007, +2,3% en 2008, +3,8% en 2009). C`est mieux que celui de Ouattara qui était négatif ou nul.
LES RECETTES FISCALES
Les recettes fiscales sont en très grande hausse (1035,4 milliards en 2000 à 1 795,6 milliards en 2009, soit une progression de +73,42%) malgré le coût de 800 milliards de FCFA de l`ensemble des abandons de créances et allègements fiscaux pris pour soutenir l`activité et faire face à la crise. Cette performance est due à l`élargissement de l`assiette sans augmentation de la pression fiscale et aux réformes mises en œuvre depuis 2000 avec la gouvernance de Gbagbo, notamment l`informatisation des services et la facture normalisée.
LE DEFICIT BUDGETAIRE
Le déficit budgétaire est faible et se situe à 162,5 milliards de FCFA en 2009 soit 1,5% du PIB (contre 12% du PIB en 1993).
LE BUDGET DE L`ETAT
Le budget de l`Etat est en progression depuis 2001. De 1 289,1 milliards de FCFA en 2001, il est passé à 2 529,5 milliards de FCFA en 2009. Soit une progression de 96,22%. Les recettes publiques représentent 92% du budget de l`Etat. Le complément est financé par les emprunts et dons intérieurs et extérieurs.
LA DETTE INTERIEURE
Les arriérés de dette intérieure sont moins élevés en 2009. Ils s`élèvent à 132 milliards en temps de crise contre 378,4 milliards de FCFA en 1993 avec Ouattara en temps de paix. l`Etat, depuis 2000, a payé en moyenne aux créanciers intérieurs au titre de la dette intérieures 237,82 milliards de FCFA par an.
LA DETTE EXTERIEURE
Avec le PPTE, le stock de la dette extérieure a baissé de 6700 milliards en 2000 à 5080 milliards en 2010 ,soit 44,7% du PIB (projection en tenant compte des allègements déjà obtenus grâce au PPTE).
L`INFLATION
L`inflation avec la gouvernance de Gbagbo a diminué. Le taux d`inflation est de 1 % en 2009 contre 2,5 % en 2000. Ce taux de 1% sous la gouvernance de Gbagbo est largement en dessous de la norme communautaire UEMOA qui est de 3%.
Les contre-performances qui illustrent l`échec de Ouattara de 1989 à 1993
LE PRODUIT INTERIEUR BRUT
1- Le produit intérieur brut (PIB) nominal, l`ensemble des richesses produites en Côte d`Ivoire, a baissé entre 1989 et 1993 (3417,6 milliards de FCFA en 1989 à 3 127 milliards de FCFA en 1993).
2 - Le taux de croissance a gravement chuté entre 1989 et 1993 (+2,4% en 1989 à - 0,40% en 1993 soit une perte de 2,8 points). Ainsi Ouattara a laissé la Côte d`Ivoire plus pauvre qu`il ne l`a reçue.
LES RECETTES FISCALES
3 - Les recettes fiscales étaient en baisse de 122,25 milliards de FCFA en 1993. De 573,416 milliards en 1992, elles sont passées à 451,16 milliards en 1993.
LE DEFICIT BUDGETAIRE
Le déficit budgétaire a persisté et est resté élevé entre 1990 et 1993 :
352,2 milliards de FCFA en 1990, soit 12% du PIB ;
292,2 milliards de FCFA en 1991, soit 9,9% du PIB ;
265,4 milliards de FCFA en 1992, soit 9% du PIB ;
353,9 milliards de FCFA en 1993, soit 12% du PIB.
LA DETTE INTERIEURE
5 - Les arriérés de la dette intérieure étaient élevés. Ils se montaient à 378,4 milliards de FCFA en 1993.
Ouattara n’a payé aux créanciers intérieurs que 59,23 milliards de FCFA en moyenne annuelle.
LA DETTE EXTERIEURE
6 - La dette extérieure s`est accrue entre 1990 et 1993 (77,2% du PIB en 1989 à 89,8% du PIB en 1993).
Ce sont ces mauvais résultats et la persistance du déficit des finances publiques entre 1990 et 1993 qui ont entraîné la dévaluation du CFA de janvier 1994 et permis à la France d`aller à la création de l`euro en 1999, avec le FCFA dévalué par rapport au franc français.
Les performances économiques du président Laurent Gbagbo
LE PRODUIT INTERIEUR BRUT
Le PIB nominal s`est continuellement accru. Il est passé de 7 630,3 milliards de FCFA en 2000 à 10925 milliards de francs CFA en 2009. Il sera de plus de 11 000 milliards de FCFA en 2010. C`est une certitude économique et financière. Il y a une création constante de richesse.
Le taux de croissance qui était négatif en 2000 (-2,3%) est devenu positif et égal à +3,8 en 2001, soit un gain de 6,1 points.
Depuis 2004, le taux de croissance est positif (+1,6% en 2004, +1,8% en 2005, + 1,2% en 2006, +1,5% en 2007, +2,3% en 2008, +3,8% en 2009). C`est mieux que celui de Ouattara qui était négatif ou nul.
LES RECETTES FISCALES
Les recettes fiscales sont en très grande hausse (1035,4 milliards en 2000 à 1 795,6 milliards en 2009, soit une progression de +73,42%) malgré le coût de 800 milliards de FCFA de l`ensemble des abandons de créances et allègements fiscaux pris pour soutenir l`activité et faire face à la crise. Cette performance est due à l`élargissement de l`assiette sans augmentation de la pression fiscale et aux réformes mises en œuvre depuis 2000 avec la gouvernance de Gbagbo, notamment l`informatisation des services et la facture normalisée.
LE DEFICIT BUDGETAIRE
Le déficit budgétaire est faible et se situe à 162,5 milliards de FCFA en 2009 soit 1,5% du PIB (contre 12% du PIB en 1993).
LE BUDGET DE L`ETAT
Le budget de l`Etat est en progression depuis 2001. De 1 289,1 milliards de FCFA en 2001, il est passé à 2 529,5 milliards de FCFA en 2009. Soit une progression de 96,22%. Les recettes publiques représentent 92% du budget de l`Etat. Le complément est financé par les emprunts et dons intérieurs et extérieurs.
LA DETTE INTERIEURE
Les arriérés de dette intérieure sont moins élevés en 2009. Ils s`élèvent à 132 milliards en temps de crise contre 378,4 milliards de FCFA en 1993 avec Ouattara en temps de paix. l`Etat, depuis 2000, a payé en moyenne aux créanciers intérieurs au titre de la dette intérieures 237,82 milliards de FCFA par an.
LA DETTE EXTERIEURE
Avec le PPTE, le stock de la dette extérieure a baissé de 6700 milliards en 2000 à 5080 milliards en 2010 ,soit 44,7% du PIB (projection en tenant compte des allègements déjà obtenus grâce au PPTE).
L`INFLATION
L`inflation avec la gouvernance de Gbagbo a diminué. Le taux d`inflation est de 1 % en 2009 contre 2,5 % en 2000. Ce taux de 1% sous la gouvernance de Gbagbo est largement en dessous de la norme communautaire UEMOA qui est de 3%.