Révélé par le Stade d’Abidjan au milieu des années 90 et après un passage à l’Africa et à Al Ahly de Tripoli, N’Da Kouadio René est sur le flanc. Sans club, il cherche la lumière.
N’Da Kouadio s’est égarée et broie du noir. « Avec le soutien du coach Koné Laciné dit Pereira, je garde espoir. Il m’a rassuré qu’il me ferait appel dès qu’il aura une bonne opportunité pour moi», rassure-t-il. Mais où était donc passé l’ancienne petite merveille bleu et rouge ? «Cette année, j’avais décidé de rester dans mon coin. Je voulais souffler un peu. J’ai tout de même pris part aux compétitions de maracana sous les couleurs de l’ASO…», répond-il, un peu gêné. Incroyable ! Difficile de croire à ce qui arrive au joueur. Il est vrai, ces dernières années, le petit poucet essayait de revenir à son meilleur niveau sous les couleurs de l’AS Denguélé et de la JCAT mais nous étions loin de penser que N’Da Kouadio tomberait aussi bas… «J’ai envie de revenir. Je m’entraîne toujours au complexe d’Abobo après mon expérience en Ligue 2 avec Man FC. Je fais aussi beaucoup de footing pour éviter d’avoir un ventre bedonnant». A la question de savoir ce qui n’a pas marché pour qu’il se retrouve encore à la case départ, N’Da Kouadio reste muet. «Je me pose aussi cette question. Je ne sais pas…». Passons. Loin de se montrer abattu par sa situation, le joueur veut rester positif et regrette : « Je peux encore jouer pendant 5 ans. Ici, les dirigeants ont tendance à vieillir les joueurs. Prenez l’exemple du TP Mazembé en RD Congo qui vient de remporter la Ligue des champions pour la deuxième fois consécutive. C’est une équipe composée de messieurs…». N’Da Kouadio a même un coup de gueule à l’endroit des dirigeants sportifs ivoiriens : « Le niveau de notre championnat a baissé parce que les dirigeants pensent que ce sont les jeunes qui peuvent jouer. Or, les joueurs d’expérience peuvent bien encadrer les jeunes. Nous sommes tous passés par-là. A l’époque au Stade d’Abidjan, Loué Guy-Claude ou encore Bohui Gnazalé, mes aînés, m’encadraient bien ». De la même génération que Kalou Bonaventure, Ettien Dja Félix, Traoré Kandia et autres, N’Da Kouadio René qui prie beaucoup désormais n’est pas ingrat. «Je ne suis pas déçu. Je remercie Dieu car je n’ai pas de blessures. Si c’était le cas, ce serait fini pour moi. Il y a espoir», se console-t-il. Et son avenir footballistique, comment l’entrevoit-il ? « Je suis passé à côté d’une grande carrière. Vu ce que j’ai montré dans le football ivoirien, je pense que je méritais mieux. Je prends la vie du bon côté… Il y a espoir. Je compte tout faire pour quitter la Côte d’Ivoire pour préparer mes vieux jours », a-t-il promis.
Malgré ses 31 ans, N’da Kouadio René n’a pas changé. Physiquement, il a gardé sa taille de coq. Son sourire facile ne le quitte plus également. Pour ceux qui ne l’ont pas connu, c’est une pincée d’Alain Giresse et un zeste du milieu de terrain du PSG, Stéphane Sessegnon. Milieu de terrain offensif, N’Da Kouadio René sait tout faire avec un ballon. Habile et rusé balle au pied, l’espoir perdu du football ivoirien s’est bien distingué sur les pelouses de la Ligue 1 de 1996 à 2002.
Guy-Florentin Yaméogo
N’Da Kouadio s’est égarée et broie du noir. « Avec le soutien du coach Koné Laciné dit Pereira, je garde espoir. Il m’a rassuré qu’il me ferait appel dès qu’il aura une bonne opportunité pour moi», rassure-t-il. Mais où était donc passé l’ancienne petite merveille bleu et rouge ? «Cette année, j’avais décidé de rester dans mon coin. Je voulais souffler un peu. J’ai tout de même pris part aux compétitions de maracana sous les couleurs de l’ASO…», répond-il, un peu gêné. Incroyable ! Difficile de croire à ce qui arrive au joueur. Il est vrai, ces dernières années, le petit poucet essayait de revenir à son meilleur niveau sous les couleurs de l’AS Denguélé et de la JCAT mais nous étions loin de penser que N’Da Kouadio tomberait aussi bas… «J’ai envie de revenir. Je m’entraîne toujours au complexe d’Abobo après mon expérience en Ligue 2 avec Man FC. Je fais aussi beaucoup de footing pour éviter d’avoir un ventre bedonnant». A la question de savoir ce qui n’a pas marché pour qu’il se retrouve encore à la case départ, N’Da Kouadio reste muet. «Je me pose aussi cette question. Je ne sais pas…». Passons. Loin de se montrer abattu par sa situation, le joueur veut rester positif et regrette : « Je peux encore jouer pendant 5 ans. Ici, les dirigeants ont tendance à vieillir les joueurs. Prenez l’exemple du TP Mazembé en RD Congo qui vient de remporter la Ligue des champions pour la deuxième fois consécutive. C’est une équipe composée de messieurs…». N’Da Kouadio a même un coup de gueule à l’endroit des dirigeants sportifs ivoiriens : « Le niveau de notre championnat a baissé parce que les dirigeants pensent que ce sont les jeunes qui peuvent jouer. Or, les joueurs d’expérience peuvent bien encadrer les jeunes. Nous sommes tous passés par-là. A l’époque au Stade d’Abidjan, Loué Guy-Claude ou encore Bohui Gnazalé, mes aînés, m’encadraient bien ». De la même génération que Kalou Bonaventure, Ettien Dja Félix, Traoré Kandia et autres, N’Da Kouadio René qui prie beaucoup désormais n’est pas ingrat. «Je ne suis pas déçu. Je remercie Dieu car je n’ai pas de blessures. Si c’était le cas, ce serait fini pour moi. Il y a espoir», se console-t-il. Et son avenir footballistique, comment l’entrevoit-il ? « Je suis passé à côté d’une grande carrière. Vu ce que j’ai montré dans le football ivoirien, je pense que je méritais mieux. Je prends la vie du bon côté… Il y a espoir. Je compte tout faire pour quitter la Côte d’Ivoire pour préparer mes vieux jours », a-t-il promis.
Malgré ses 31 ans, N’da Kouadio René n’a pas changé. Physiquement, il a gardé sa taille de coq. Son sourire facile ne le quitte plus également. Pour ceux qui ne l’ont pas connu, c’est une pincée d’Alain Giresse et un zeste du milieu de terrain du PSG, Stéphane Sessegnon. Milieu de terrain offensif, N’Da Kouadio René sait tout faire avec un ballon. Habile et rusé balle au pied, l’espoir perdu du football ivoirien s’est bien distingué sur les pelouses de la Ligue 1 de 1996 à 2002.
Guy-Florentin Yaméogo