A Sikensi, vous avez fait un bon score. Quelle a été le secret de cette victoire ?
C’est un corps-à-corps. L’expression n’est pas de moi. C’est une invention du candidat Lmp Laurent Gbagbo. C`est-à-dire que les stratèges de notre direction de campagne ont mis au point une structure de campagne qui va depuis le Directeur de campagne jusqu’aux ilotiers en passant par les Ddc, Dlc etc. Chaque îlotier a un certain nombre de candidats qu’il doit suivre dans les cours, dans les maisons afin de faire comprendre le message du candidat Laurent Gbagbo. Ce corps -à- corps nous a permis dans les derniers moments de la campagne, d’expliquer aussi à la population comment voter. Malgré cela, nous avons eu à Sikensi, 5 % de bulletin nuls. Certains ont signé à la place où il fallait mettre une croix. Il y a eu plus de 1. 600 bulletins nuls ce qui était tout de même important et très dommageable. Parce que la plupart de bulletins nuls concernait notre candidat. Nous allons cette fois-ci nous organiser de sorte qu’il existe moins de bulletins nuls pour notre candidat.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées au cours de cette première phase de campagne ?
Le terrain était très difficile et pour accéder à certains villages, cela était très compliqué. En cette période de pluie, cela a été très pénible. La direction de campagne n’avait pas de véhicules adaptés. Nous avons loué quelques 4X4 pick-up pour nous permettre d’y aller. Mais il y a des campements auxquels nous n’avons pas pu accéder parce que la route n’était pas bonne.
Pour ce second tour, quelles stratégies allez-vous mettre en place pour l’amélioration du pourcentage ?
Pour ce second tour, nous avons l’obligation d’aller au-delà du score du premier tour. Nous nous battons donc pour cela. A cet effet, nous avons identifié les lieux où le vote ne nous a pas été favorable. Nous avons diagnostiqué les raisons pour lesquelles le vote ne nous a pas été favorable. Nous sommes en train de réparer le mal. Vous savez, au second tour, ceux qui avaient voté le candidat Bédié sont des Baoulé qui sont dans nos campements. Nous sommes en train de les approcher. Nous sommes en train de faire le travail. C’est un travail de longue haleine parce que leur premier choix était un choix affectif. Cela est normal. Maintenant, nous voulons un choix de raison. Parce que ce qui se présente est le choix entre la survie de la Côte d’Ivoire et quelque chose d’inconnu. Parce que, si Gbagbo ne passe pas, et que c’est l’autre, ma crainte c’est que la Côte d’Ivoire soit rayée de la carte. Parce que lorsque j’écoute les interviews des chefs d’Etat, moi, j’ai froid dans le dos. Je pense que, l’Ivoirien doit réfléchir avant de voter. Parce qu’il est en train de voter pour la survie de sa Nation.
Alors, quelles stratégies avez-vous mis en place pour convaincre les Baoulé ?
C’est très simple. Eux-mêmes savent ce qu’ils sont venus faire chez nous. Ils y sont venus gagner tranquillement leur vie chez nous. Ils sont là personne ne les embête. Ils vivent en harmonie avec les Abidji. Mais personne ne sait ce qui peut se passer si jamais le pays tombe dans d’autres mains. Vous avez vu à l’Ouest, on coupe les têtes des propriétaires terriens. Je pense qu’eux-mêmes ont compris l’enjeu de ce vote. Parce qu’ils comprennent vite. Les Baoulé nous ont donné leur assurance et nous leur faisons confiance.
Interview réalisée par Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com
C’est un corps-à-corps. L’expression n’est pas de moi. C’est une invention du candidat Lmp Laurent Gbagbo. C`est-à-dire que les stratèges de notre direction de campagne ont mis au point une structure de campagne qui va depuis le Directeur de campagne jusqu’aux ilotiers en passant par les Ddc, Dlc etc. Chaque îlotier a un certain nombre de candidats qu’il doit suivre dans les cours, dans les maisons afin de faire comprendre le message du candidat Laurent Gbagbo. Ce corps -à- corps nous a permis dans les derniers moments de la campagne, d’expliquer aussi à la population comment voter. Malgré cela, nous avons eu à Sikensi, 5 % de bulletin nuls. Certains ont signé à la place où il fallait mettre une croix. Il y a eu plus de 1. 600 bulletins nuls ce qui était tout de même important et très dommageable. Parce que la plupart de bulletins nuls concernait notre candidat. Nous allons cette fois-ci nous organiser de sorte qu’il existe moins de bulletins nuls pour notre candidat.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées au cours de cette première phase de campagne ?
Le terrain était très difficile et pour accéder à certains villages, cela était très compliqué. En cette période de pluie, cela a été très pénible. La direction de campagne n’avait pas de véhicules adaptés. Nous avons loué quelques 4X4 pick-up pour nous permettre d’y aller. Mais il y a des campements auxquels nous n’avons pas pu accéder parce que la route n’était pas bonne.
Pour ce second tour, quelles stratégies allez-vous mettre en place pour l’amélioration du pourcentage ?
Pour ce second tour, nous avons l’obligation d’aller au-delà du score du premier tour. Nous nous battons donc pour cela. A cet effet, nous avons identifié les lieux où le vote ne nous a pas été favorable. Nous avons diagnostiqué les raisons pour lesquelles le vote ne nous a pas été favorable. Nous sommes en train de réparer le mal. Vous savez, au second tour, ceux qui avaient voté le candidat Bédié sont des Baoulé qui sont dans nos campements. Nous sommes en train de les approcher. Nous sommes en train de faire le travail. C’est un travail de longue haleine parce que leur premier choix était un choix affectif. Cela est normal. Maintenant, nous voulons un choix de raison. Parce que ce qui se présente est le choix entre la survie de la Côte d’Ivoire et quelque chose d’inconnu. Parce que, si Gbagbo ne passe pas, et que c’est l’autre, ma crainte c’est que la Côte d’Ivoire soit rayée de la carte. Parce que lorsque j’écoute les interviews des chefs d’Etat, moi, j’ai froid dans le dos. Je pense que, l’Ivoirien doit réfléchir avant de voter. Parce qu’il est en train de voter pour la survie de sa Nation.
Alors, quelles stratégies avez-vous mis en place pour convaincre les Baoulé ?
C’est très simple. Eux-mêmes savent ce qu’ils sont venus faire chez nous. Ils y sont venus gagner tranquillement leur vie chez nous. Ils sont là personne ne les embête. Ils vivent en harmonie avec les Abidji. Mais personne ne sait ce qui peut se passer si jamais le pays tombe dans d’autres mains. Vous avez vu à l’Ouest, on coupe les têtes des propriétaires terriens. Je pense qu’eux-mêmes ont compris l’enjeu de ce vote. Parce qu’ils comprennent vite. Les Baoulé nous ont donné leur assurance et nous leur faisons confiance.
Interview réalisée par Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com
