“Je suis inquiet parce que je serai au chômage au soir du 29 novembre 2010. Car Alassane Ouattara, mon projet, mon chantier, mon sujet de prédilection, va échouer face à Laurent Gbagbo”. Cet aveu a été fait hier, à l’hôtel communal de Cocody par Mamadou Ben Soumahoro. Mais avant qu’il ne soit au “chômage”, le député de Bako a fait encore des révélations à couper le souffle sur la nationalité du mentor du Rdr, l’arrivée d’Alassane Dramane Ouattara en Côte d’Ivoire, la mort de Guéi Robert. Avant de se prononcer sur les enjeux du 2e tour.
De la nationalité d’Alassane Ouattara
“Dieu nous a aidé à obtenir la seule pièce qui manquait. Cette pièce est arrivée du Fonds monétaire international (Fmi)”, révèle l’honorable. Ce document pour lequel, son domicile de Bako a été détruit par le Rdr est révélateur. Dans sa publication périodique nommée chambre C-530 dont le numéro de parution est 84/35, le Fmi, le 1er novembre 1984, atteste que le président du Rdr est bel et bien Burkinabé (voir fac-similé). “Monsieur Alassane D. Ouattara, de nationalité burkinabé est nommé Directeur du département Afrique au Fmi. Monsieur Ouattara succède à Monsieur Justin B. Zulu de la Zambie, qui devient Directeur du département du fonds central d’investissement en lieu et place de Monsieur P.N. Kaul, de nationalité indienne qui a pris sa retraite”, écrit le Fmi. En outre, la grande Chancellerie de l’ordre national de la République de Côte d’Ivoire, l’a décoré en 1983 en tant que ressortissant de la Haute-Volta. Il est mentionné sur le document de la grande Chancellerie ceci : “Nom : Ouattara ; Prénom : Alassane Dramane né le 1er janvier 1942 à Dimbokro de nationalité voltaïque” (voir fac-similé). Sur le document, il est mentionné que Ouattara est né à Dimbokro alors que le vrai acte de naissance de Ouattara démontre qu’il est né en juin 1942 à Bobodioulasso. “Le 1er juin 1942 à 11 heures est à Bobodioulasso un enfant du sexe masculin prénommé Alassane de Dramane Ouattara et de Nabitou Ouattara”, révèle l’extrait d’acte de naissance enregistré dans la province du Houet dans la commune de Bobodioulasso. “Ce Monsieur est un faussaire, un mythomane. Je plaide coupable de xénophobie parce que Ouattara est un étranger. J’aime tous les autres étrangers sauf lui. C’est un ténia depuis 20 ans il continue de mettre en péril les acquis de la Côte d’Ivoire. Mossi il était, Mossi il le restera définitivement dans l’esprit des Ivoiriens”, a asséné Waraba. L’histoire du mentor du Rdr, dit-il commence avant 2001 pour le malheur de la Côte d’Ivoire. Le député de Bako a expliqué son arrivée “préparée” sur les bords de la lagune Ebrié.
Dominique Ouattara impose Ouattara à Houphouët
Le conférencier n’a pas voulu s’immiscer dans la vie privée du candidat du Rdr. Mais l’attitude de Kandia Camara le lundi dernier à la télévision lui a ouvert une brèche. “Je m’engouffre dans la brèche ouverte par Kandia qui a osé dire que le Président Gbagbo a deux femmes. C’est scandaleux”, a planté Ben Soumahoro. L’histoire de Ouattara débute à Dakar au Sénégal. Où le gouverneur de la Bceao, Abdoulaye Fadidga l’a pris comme son conseiller. Dans le même temps à Abidjan, Dominique Follereaux Nouvian mariée à un coopérant technique français travaillait à l’ambassade du Canada et gérait des biens immobiliers. Son époux était le conseiller technique du ministre Bamba Vamoussa, neveu direct du gouverneur de la Bceao, Abdoulaye Fadiga. “Dominique Nouvian était la maîtresse de Bamba Vamoussa à l’insu de son époux. Quand celui-ci a découvert cela, il s’est suicidé. Très cupide, Dominique va monter un faux dossier qu’elle va remet-tre à la compagnie d’assurance. Elle a fait croire que son époux était mort par accident et elle a touché une grosse police d’assurance. C’est de cette affaire macabre que s’est construite sa fortune”, éclaire Waraba. Le Gouverneur de la Bceao oncle de Bamba Vamoussa débarque à Abidjan et tombe sous le charme de Dominique. Il récupère la maîtresse de son neveu à son tour, soutient Ben Soumahoro. Elle effectuait de nombreux voyages à Dakar pour voir son nouvel amant. “Le Gouverneur en bon musulman et très respecté au Sénégal, a pris le soin de ne jamais la recevoir dans un hôtel parce qu’on les verrait ensemble. Alors qu’il était marié. Il a donc demandé à Alassane Ouattara son conseiller de l’héberger chez lui. Car ce dernier était célibataire puisqu’il était divorcé de son épouse américaine”, témoigne le député. Dès cet instant, Dominique et Alassane ne vont plus se quitter. Dans le dos de Fadiga, Alassane, a des rapports intimes avec Dominique, révèle encore Ben Soumahoro. “Lorsque Fadiga meurt, c’est Alassane qui l’enterre à Man en ma présence. Sachez que Dominique était la seconde épouse reconnue de Fadiga. Traditionnellement Alassane a hérité de Fadiga y compris de Dominique. Le hasard va envoyer Dominique chez Houphouët-Boigny par l’entremise d’Ali Bacoum, qui il faut le souligner a flirté un moment avec cette dame très généreuse. Présentée au vieux, elle le séduit totalement. Celui-ci lui confie la gestion de quelques immeubles à Abidjan parce qu’on lui avait dit qu’elle s’y connaissait. C’est ainsi que pour avoir Houphouët-Boigny dans sa poche, elle investit beaucoup d’argent dans les biens du vieux, qui rapportent gros. En 3 mois, Dominique dresse un bilan mirobolant qui étonne le vieux. Il va alors lui confier tous ses biens immobiliers pour gérer”, ajoute le conférencier. Houphouët-Boigny fréquentait régulièrement Dominique, qui avait la confiance entière du père de la Nation, souligne Waraba. “en 1990, Houphouët a commis Abdoulaye Diallo pour chercher un Ivoirien afin de redresser l’économie qui tanguait. Dominique va court-circuiter Diallo en recommandant à Houphouët-Boigny son amant de Dakar, Alassane Ouattara. Le vieux qui l’adorait, ne pouvait que se plier à ses desiderata. Elle a planifié méthodiquement l’arrivée de Ouattara en Côte d’Ivoire. A cause d’elle, le Président Houphouët-Boigny a dit que Alassane est Ivoirien lors d’un conseil national”, dénonce l’honorable. Installé confortablement, Ouattara va sévir et piller l’économie ivoirienne. De 1993 à 1999, le mentor du Rdr, va intriguer la vie politique ivoirienne par ses frasques. Le coup d’Etat de 1999, censé l’installer dans le fauteuil présidentiel ne lui profite pas. Car Guéi Robert veillait au grain.
Comment Guéi Robert est mort
“En 1999, il monte son coup d’Etat pendant qu’il se trouve en France. Ib que j’ai rencontré en son temps, m’a confié que Ouattara lui a ordonné de prendre le pouvoir et de tuer Bédié. Les jeunes gens, ont d’abord approché les Généraux Abdoulaye Coulibaly et Palenfo pour que l’un d’eux prenne les rênes du putsch. Offre que les deux hommes ont refusée. C’est Palenfo qui leur a conseillé le Général Guéi Robert qui était effectivement dans son village à Kabacouma”, raconte l’orateur. Guéi va sauter sur l’occasion. “Mais il savait très bien que c’était un leurre de se voir ainsi parachuter à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire. Le 29 décembre 1999, Alassane dans l’avion qui le ramène en Côte d’Ivoire sable le champagne et s’autoproclame Président de la République. D’ailleurs, un télex d’une agence de presse annonçait que le futur Président ivoirien était en partance de la France pour la Côte d’Ivoire. Ayant vent de ce coup, Guéi a envoyé Doué lire un communiqué pour démentir cette forfaiture”, instruit Ben Soumahoro. Guéi a reçu des mains de Ouattara une nouvelle Constitution rédigée par lui-même. La population devrait l’adopter par voie référendaire. Ce qui lui offrait le pouvoir sur un plateau d’or. Guéi Robert va opposer un refus catégorique. “Au cours d’un entretien que j’ai eu avec lui, Alassane me propose de travailler avec lui parce qu’il sera président sans aucune faute. Je lui ai posé une condition qu’il n’allait jamais acceptée. Je lui ai dit d’enlever Henriette Diabaté du Secrétariat général du Rdr et de me nommer à ce poste. Il a dit qu’il me rappellerait. Il ne l’a pas fait jusqu’à aujourd’hui. Alassane m’a remis sa Constitution et croyait que Guéi allait lui obéir bêtement. Il a sous-estimé le Général Guéi. A qui des chefs traditionnels Yacouba ont interdit de donner le pouvoir à un étranger”, éclaire le conférencier. Les relations entre Guéi et Ouattara sont exécrables de mars à avril 2000. Le premier ne voulait pas quitter le pouvoir. Le second se pavanait partout avec l’avion présidentiel et narguait le premier. “Le Général Guéi m’a envoyé dire à Alassane qu’il peut le nommer super ministre mais jamais, il ne lui permettra d’être Président de la République. Et que si Ouattara s’amusait à lui mettre les bâtons dans les roues, il en pâtira. C’était devant Amadou Gon et Henriette Diabaté. Dès cet instant, Alassane a compris que Guéi constituait une menace sérieuse pour lui. C’est lui qui a tué Guéi”, assène Waraba. Qui estime qu’au deuxième tour, Alassane ne peut pas gagner.
Alassane va perdre lamentablement
Aujourd’hui, le moment de dire non à cet imposteur est arrivé, a soutenu Ben Soumahoro. La communauté internationale ne peut pas empêcher les Ivoiriens de choisir le Président qu’ils veulent, a ajouté le conférencier. Il a souhaité que les Ivoiriens ne s’alarment pas que Ouattara soit présent au 2e tour. D’autant qu’il a profité des lois ivoiriennes pour tricher. “On n’a pas été vigilant. La tricherie du 31 octobre a déjà eu lieu pendant les audiences foraines. Où Alassane a dépensé beaucoup d’argent pour fabriquer des Ivoiriens. C’est à ce moment-là qu’il fallait l’arrêter. Ça a été la faiblesse de notre système. Dieu ne fait rien au hasard. Il l’a mis en face de nous pour le battre proprement”, argumente le député. C’est vrai que Bédié a invité ses militants à voter pour Ouattara. Mais la réalité est toute autre, à en croire Ben Soumahoro. “Bédié a demandé uniquement aux militants Pdci de voter son allié. Mais il n’a pas dit ouvertement aux Baoulé de voter pour ce monstre. Sachez que les Baoulé sont fiers et dignes. On ne les achète pas en public. Parce qu’ils vont toujours dire oui et agir contrairement à votre volonté. Je vois mal un Baoulé léguer l’héritage d’Houphouët-Boigny à un étranger qui a pour épouse une étrangère. Bédié a permis qu’Ahoussou Jeannot soit Directeur de campagne de ce maniaque parce que son père est Burkinabé comme Alassane. Je prends le pari ici qu’aucun Baoulé ne votera pour Alassane. Ce diable qui n’a jamais prononcé depuis le début de la campagne le nom de Dieu”, a révélé Ben Soumahoro.
Fabrice Tété
De la nationalité d’Alassane Ouattara
“Dieu nous a aidé à obtenir la seule pièce qui manquait. Cette pièce est arrivée du Fonds monétaire international (Fmi)”, révèle l’honorable. Ce document pour lequel, son domicile de Bako a été détruit par le Rdr est révélateur. Dans sa publication périodique nommée chambre C-530 dont le numéro de parution est 84/35, le Fmi, le 1er novembre 1984, atteste que le président du Rdr est bel et bien Burkinabé (voir fac-similé). “Monsieur Alassane D. Ouattara, de nationalité burkinabé est nommé Directeur du département Afrique au Fmi. Monsieur Ouattara succède à Monsieur Justin B. Zulu de la Zambie, qui devient Directeur du département du fonds central d’investissement en lieu et place de Monsieur P.N. Kaul, de nationalité indienne qui a pris sa retraite”, écrit le Fmi. En outre, la grande Chancellerie de l’ordre national de la République de Côte d’Ivoire, l’a décoré en 1983 en tant que ressortissant de la Haute-Volta. Il est mentionné sur le document de la grande Chancellerie ceci : “Nom : Ouattara ; Prénom : Alassane Dramane né le 1er janvier 1942 à Dimbokro de nationalité voltaïque” (voir fac-similé). Sur le document, il est mentionné que Ouattara est né à Dimbokro alors que le vrai acte de naissance de Ouattara démontre qu’il est né en juin 1942 à Bobodioulasso. “Le 1er juin 1942 à 11 heures est à Bobodioulasso un enfant du sexe masculin prénommé Alassane de Dramane Ouattara et de Nabitou Ouattara”, révèle l’extrait d’acte de naissance enregistré dans la province du Houet dans la commune de Bobodioulasso. “Ce Monsieur est un faussaire, un mythomane. Je plaide coupable de xénophobie parce que Ouattara est un étranger. J’aime tous les autres étrangers sauf lui. C’est un ténia depuis 20 ans il continue de mettre en péril les acquis de la Côte d’Ivoire. Mossi il était, Mossi il le restera définitivement dans l’esprit des Ivoiriens”, a asséné Waraba. L’histoire du mentor du Rdr, dit-il commence avant 2001 pour le malheur de la Côte d’Ivoire. Le député de Bako a expliqué son arrivée “préparée” sur les bords de la lagune Ebrié.
Dominique Ouattara impose Ouattara à Houphouët
Le conférencier n’a pas voulu s’immiscer dans la vie privée du candidat du Rdr. Mais l’attitude de Kandia Camara le lundi dernier à la télévision lui a ouvert une brèche. “Je m’engouffre dans la brèche ouverte par Kandia qui a osé dire que le Président Gbagbo a deux femmes. C’est scandaleux”, a planté Ben Soumahoro. L’histoire de Ouattara débute à Dakar au Sénégal. Où le gouverneur de la Bceao, Abdoulaye Fadidga l’a pris comme son conseiller. Dans le même temps à Abidjan, Dominique Follereaux Nouvian mariée à un coopérant technique français travaillait à l’ambassade du Canada et gérait des biens immobiliers. Son époux était le conseiller technique du ministre Bamba Vamoussa, neveu direct du gouverneur de la Bceao, Abdoulaye Fadiga. “Dominique Nouvian était la maîtresse de Bamba Vamoussa à l’insu de son époux. Quand celui-ci a découvert cela, il s’est suicidé. Très cupide, Dominique va monter un faux dossier qu’elle va remet-tre à la compagnie d’assurance. Elle a fait croire que son époux était mort par accident et elle a touché une grosse police d’assurance. C’est de cette affaire macabre que s’est construite sa fortune”, éclaire Waraba. Le Gouverneur de la Bceao oncle de Bamba Vamoussa débarque à Abidjan et tombe sous le charme de Dominique. Il récupère la maîtresse de son neveu à son tour, soutient Ben Soumahoro. Elle effectuait de nombreux voyages à Dakar pour voir son nouvel amant. “Le Gouverneur en bon musulman et très respecté au Sénégal, a pris le soin de ne jamais la recevoir dans un hôtel parce qu’on les verrait ensemble. Alors qu’il était marié. Il a donc demandé à Alassane Ouattara son conseiller de l’héberger chez lui. Car ce dernier était célibataire puisqu’il était divorcé de son épouse américaine”, témoigne le député. Dès cet instant, Dominique et Alassane ne vont plus se quitter. Dans le dos de Fadiga, Alassane, a des rapports intimes avec Dominique, révèle encore Ben Soumahoro. “Lorsque Fadiga meurt, c’est Alassane qui l’enterre à Man en ma présence. Sachez que Dominique était la seconde épouse reconnue de Fadiga. Traditionnellement Alassane a hérité de Fadiga y compris de Dominique. Le hasard va envoyer Dominique chez Houphouët-Boigny par l’entremise d’Ali Bacoum, qui il faut le souligner a flirté un moment avec cette dame très généreuse. Présentée au vieux, elle le séduit totalement. Celui-ci lui confie la gestion de quelques immeubles à Abidjan parce qu’on lui avait dit qu’elle s’y connaissait. C’est ainsi que pour avoir Houphouët-Boigny dans sa poche, elle investit beaucoup d’argent dans les biens du vieux, qui rapportent gros. En 3 mois, Dominique dresse un bilan mirobolant qui étonne le vieux. Il va alors lui confier tous ses biens immobiliers pour gérer”, ajoute le conférencier. Houphouët-Boigny fréquentait régulièrement Dominique, qui avait la confiance entière du père de la Nation, souligne Waraba. “en 1990, Houphouët a commis Abdoulaye Diallo pour chercher un Ivoirien afin de redresser l’économie qui tanguait. Dominique va court-circuiter Diallo en recommandant à Houphouët-Boigny son amant de Dakar, Alassane Ouattara. Le vieux qui l’adorait, ne pouvait que se plier à ses desiderata. Elle a planifié méthodiquement l’arrivée de Ouattara en Côte d’Ivoire. A cause d’elle, le Président Houphouët-Boigny a dit que Alassane est Ivoirien lors d’un conseil national”, dénonce l’honorable. Installé confortablement, Ouattara va sévir et piller l’économie ivoirienne. De 1993 à 1999, le mentor du Rdr, va intriguer la vie politique ivoirienne par ses frasques. Le coup d’Etat de 1999, censé l’installer dans le fauteuil présidentiel ne lui profite pas. Car Guéi Robert veillait au grain.
Comment Guéi Robert est mort
“En 1999, il monte son coup d’Etat pendant qu’il se trouve en France. Ib que j’ai rencontré en son temps, m’a confié que Ouattara lui a ordonné de prendre le pouvoir et de tuer Bédié. Les jeunes gens, ont d’abord approché les Généraux Abdoulaye Coulibaly et Palenfo pour que l’un d’eux prenne les rênes du putsch. Offre que les deux hommes ont refusée. C’est Palenfo qui leur a conseillé le Général Guéi Robert qui était effectivement dans son village à Kabacouma”, raconte l’orateur. Guéi va sauter sur l’occasion. “Mais il savait très bien que c’était un leurre de se voir ainsi parachuter à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire. Le 29 décembre 1999, Alassane dans l’avion qui le ramène en Côte d’Ivoire sable le champagne et s’autoproclame Président de la République. D’ailleurs, un télex d’une agence de presse annonçait que le futur Président ivoirien était en partance de la France pour la Côte d’Ivoire. Ayant vent de ce coup, Guéi a envoyé Doué lire un communiqué pour démentir cette forfaiture”, instruit Ben Soumahoro. Guéi a reçu des mains de Ouattara une nouvelle Constitution rédigée par lui-même. La population devrait l’adopter par voie référendaire. Ce qui lui offrait le pouvoir sur un plateau d’or. Guéi Robert va opposer un refus catégorique. “Au cours d’un entretien que j’ai eu avec lui, Alassane me propose de travailler avec lui parce qu’il sera président sans aucune faute. Je lui ai posé une condition qu’il n’allait jamais acceptée. Je lui ai dit d’enlever Henriette Diabaté du Secrétariat général du Rdr et de me nommer à ce poste. Il a dit qu’il me rappellerait. Il ne l’a pas fait jusqu’à aujourd’hui. Alassane m’a remis sa Constitution et croyait que Guéi allait lui obéir bêtement. Il a sous-estimé le Général Guéi. A qui des chefs traditionnels Yacouba ont interdit de donner le pouvoir à un étranger”, éclaire le conférencier. Les relations entre Guéi et Ouattara sont exécrables de mars à avril 2000. Le premier ne voulait pas quitter le pouvoir. Le second se pavanait partout avec l’avion présidentiel et narguait le premier. “Le Général Guéi m’a envoyé dire à Alassane qu’il peut le nommer super ministre mais jamais, il ne lui permettra d’être Président de la République. Et que si Ouattara s’amusait à lui mettre les bâtons dans les roues, il en pâtira. C’était devant Amadou Gon et Henriette Diabaté. Dès cet instant, Alassane a compris que Guéi constituait une menace sérieuse pour lui. C’est lui qui a tué Guéi”, assène Waraba. Qui estime qu’au deuxième tour, Alassane ne peut pas gagner.
Alassane va perdre lamentablement
Aujourd’hui, le moment de dire non à cet imposteur est arrivé, a soutenu Ben Soumahoro. La communauté internationale ne peut pas empêcher les Ivoiriens de choisir le Président qu’ils veulent, a ajouté le conférencier. Il a souhaité que les Ivoiriens ne s’alarment pas que Ouattara soit présent au 2e tour. D’autant qu’il a profité des lois ivoiriennes pour tricher. “On n’a pas été vigilant. La tricherie du 31 octobre a déjà eu lieu pendant les audiences foraines. Où Alassane a dépensé beaucoup d’argent pour fabriquer des Ivoiriens. C’est à ce moment-là qu’il fallait l’arrêter. Ça a été la faiblesse de notre système. Dieu ne fait rien au hasard. Il l’a mis en face de nous pour le battre proprement”, argumente le député. C’est vrai que Bédié a invité ses militants à voter pour Ouattara. Mais la réalité est toute autre, à en croire Ben Soumahoro. “Bédié a demandé uniquement aux militants Pdci de voter son allié. Mais il n’a pas dit ouvertement aux Baoulé de voter pour ce monstre. Sachez que les Baoulé sont fiers et dignes. On ne les achète pas en public. Parce qu’ils vont toujours dire oui et agir contrairement à votre volonté. Je vois mal un Baoulé léguer l’héritage d’Houphouët-Boigny à un étranger qui a pour épouse une étrangère. Bédié a permis qu’Ahoussou Jeannot soit Directeur de campagne de ce maniaque parce que son père est Burkinabé comme Alassane. Je prends le pari ici qu’aucun Baoulé ne votera pour Alassane. Ce diable qui n’a jamais prononcé depuis le début de la campagne le nom de Dieu”, a révélé Ben Soumahoro.
Fabrice Tété