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Politique Publié le mercredi 24 novembre 2010 | Le Patriote

Montage grotesque contre ado - Le Temps de la poubelle

© Le Patriote Par Aristides
2è tour de la présidentielle 2010 : le candidat du RHDP, Dr Alassane Ouattara sur les terres de feu le général Robert Guéi, dans les 18 montagnes
Lundi 22 novembre 2010. Man. Le candidat du RHDP, Dr Alassane Ouattara et Albert Mabri Toikeusse Abdallah chez les parents de feu le général Robert Guéi. Photo: ADO échange avec la chefferie traditionnelle à Kabacouma
Les Ivoiriens sont appelés à choisir le futur président de la République, le dimanche 28 novembre prochain. A la faveur du second tour de la présidentielle qui mettra face-à-face le candidat du RHDP, Alassane Ouattara, et celui de La minorité présidentielle, Laurent Gbagbo. Pendant que nos compatriotes attendent des candidats un programme capable de les sortir de la situation de précarité dans laquelle ils vivent depuis dix ans maintenant, le journal Le Temps s’est trouvé une mission en cette campagne électorale : désinformer. Comme il l’a toujours fait d’ailleurs. L’un des suppôts de la refondation s’est engagé à travestir les faits comme le font la clique de charognards au pouvoir. Le dernier fait en date est le montage grotesque et honteux fait à la page 12 de ce chiffon dont la survie est liée au futur pensionnaire de la Cour pénale internationale (CPI), Gbagbo Laurent. Un montage de photos du Dr Alassane Ouattara qui pour friser le ridicule, n’en n’est pas moins digne d’un acte nazi. Car escamoter comme l’a fait Le Temps une image porteuse d’un message clair en vue d’en déformer la teneur, pis, d’en altérer le sens n’est rien moins q’un acte de déprédation intellectuelle, dont l’auteur, si on était dans un Etat de droit, devrait être passible de poursuites judiciaires. Le Temps qui n’a certes jamais été qu’une négation du journalisme – ce qui explique qu’il n’ait jamais pu décoller (avec un taux de venter qui n’excède jamais 3000 exemplaires) des profondeurs du paysage médiatique malgré les moyens (issus du contribuable) mis à sa disposition par les tenants du pouvoir – a sans doute poussé le bouchon trop loin, et les structures de régulation de notre presse devraient rapidement leur infliger la sanction qu’il mérite. Le CNP, on ose l’espérer, réagira avec la vigueur qui sied à une telle agression à l’éthique journalistique.
Pour le reste, comment comprendre l’attitude de Nady Bamba, l’amante du président de la République, propriétaire et inspiratrice du journal en question, qui pour être elle-même journaliste prend si plaisir à balafrer l’image de cette profession chaque jour que Dieu fait ? Pourquoi c’est Le Temps qui doit être considéré comme la poubelle de la presse ivoirienne ? Pourquoi Le Temps ne déroule pas le programme de son candidat au lieu de sombrer dans la falsification permanente de l’information, dans les montages hideux des faits ?
Gbagbo lui donne l’argent pour vendre son programme de société et il ne rue que dans l’intox. Certes à sa décharge et tout le monde l’aura compris, Gbagbo n’a rien à proposer à la Côte d’Ivoire. Tout le contraire d’Alassane Ouattara, qui a un programme chiffré et détaillé pour sortir la Côte d’Ivoire de la misère. Mais un support médiatique, et dans le cas du Temps une officine de propagande, a précisément pour but de donner du relief à l’image de celui qu’il soutient. Pourquoi donc nos plumitifs bleus ne trouveraient pas le moyen de « laver » quelque peu l’image de Gbagbo ? Une image souillée par le sang des crimes perpétrés par son régime, des vols, détournements, perversions, incompétence notoire qui caractérisent la Refondation ? Les challenges sont si nombreux à relever pour Nady au profit de son amant qu’on se demande pourquoi elle patauge dans ces fanges qui, de toutes façons, n’apporteront rien à son Pygmalion. Elle devrait de comporter autrement, à quelques jours du deuxième tour de la présidentielle qui oppose Gbagbo à Ouattara, deux hommes dont les Ivoiriens ont fini par découvrir la valeur intrinsèque. Le premier s’est avéré, en dix ans d’exercice du pouvoir, un véritable aborigène de la gestion d’Etat, tandis que l’autre s’est imposé à la face de ses compatriotes et du monde entier un orfèvre de la bonne gouvernance et un homme moderne prêt à inscrire son pays dans le concert des nations qui comptent. OUATTARA Gaoussou
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