Le meeting du candidat de la majorité présidentielle, Laurent Gbagbo, hier, au stade Sogephia de Cocody, a été marqué par un soutien fort remarquable des responsables politiques et militants du Pdci-Rda à sa candidature. Principalement celui de Ibrahim Sanogo, député Pdci de Treichville, le seul que compte ce parti dans le District d’Abidjan, qui se définit lui-même comme “le seul député Rhdp” de la capitale économique. L’honorable Sanogo, fils de feu Sékou Sanogo, membre fondateur du Pdci-Rda, s’est voulu très clair sur la question du soutien que sa formation politique d’origine devrait apporter à Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 28 novembre. “Je ne ferai pas l’apologie d’une structure hybride qui est le Rhdp”, a-t-il martelé. Il a exhorté les autres militants du Pdci à faire de même parce que les exigences du moment dépassent le simple cadre d’un parti politique ; et demandent que l’on pense à la survie de la nation menacée.
“Libérez-vous ! Faites comme moi ! Le pays est en danger”, a-t-il lancé à leur endroit. Pour lui, il n’y a pas d’alternative en dehors du candidat Laurent Gbagbo parce que celui du Rdr est un imposteur. Et il en donne les raisons par un témoignage édifiant qui date de 1993, à la veille de la mort de feu Félix Houphouët Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire. Le député Ibrahim Sanogo dit être allé voir Alassane Ouattara alors Premier ministre, à la demande d’Houphouët, afin qu’il l’aide à transférer les restes de la dépouille mortelle de son père de Bouaké à Sifié (Séguéla). Et le député de rapporter la réponse de l’actuel président du Rdr. “Monsieur Sanogo, c’est vrai que l’on vous a envoyé vers moi. Mais moi, je ne connais pas bien votre pays et encore moins votre père Sékou Sanogo. On m’a envoyé pour faire un travail de technocrate”.
A son tour de parole, le candidat Laurent Gbagbo est revenu sur le thème de la guerre qui semble irriter son adversaire du second tour de l’élection Alassane Ouattara.
“Mon adversaire ne veut pas qu’on parle des coups d’Etat et de la guerre. (…) Or le principal objectif de cette élection (celle du 28 novembre) est de sortir des coups d’Etat. Si on n’en parle pas, on ne peut pas guérir la Côte d’Ivoire”, a-t-il estimé. Le candidat lmp, dans la foulée, a dévoilé la façon dont il va aborder le face-à-face qui va l’opposer aujourd’hui à Alassane Ouattara. “Demain (aujourd’hui), nous allons nous retrouver à la télévision. Nous allons discuter. J’avertis, je vais poser le problème ainsi. Je vais lui dire que c’est lui qui a fait le coup d’Etat de 1999. Si ce n’est pas lui, il va s’expliquer”, a-t-il révélé. Mme Jacqueline Oble, Adama Dolo, candidats malheureux au premier tour de l’élection présidentielle ont réitéré leur soutien au candidat Laurent Gbagbo. Sans compter Angèle Gnonsoa, désormais présidente par intérim du PIT.
Serge Armand Didi
“Libérez-vous ! Faites comme moi ! Le pays est en danger”, a-t-il lancé à leur endroit. Pour lui, il n’y a pas d’alternative en dehors du candidat Laurent Gbagbo parce que celui du Rdr est un imposteur. Et il en donne les raisons par un témoignage édifiant qui date de 1993, à la veille de la mort de feu Félix Houphouët Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire. Le député Ibrahim Sanogo dit être allé voir Alassane Ouattara alors Premier ministre, à la demande d’Houphouët, afin qu’il l’aide à transférer les restes de la dépouille mortelle de son père de Bouaké à Sifié (Séguéla). Et le député de rapporter la réponse de l’actuel président du Rdr. “Monsieur Sanogo, c’est vrai que l’on vous a envoyé vers moi. Mais moi, je ne connais pas bien votre pays et encore moins votre père Sékou Sanogo. On m’a envoyé pour faire un travail de technocrate”.
A son tour de parole, le candidat Laurent Gbagbo est revenu sur le thème de la guerre qui semble irriter son adversaire du second tour de l’élection Alassane Ouattara.
“Mon adversaire ne veut pas qu’on parle des coups d’Etat et de la guerre. (…) Or le principal objectif de cette élection (celle du 28 novembre) est de sortir des coups d’Etat. Si on n’en parle pas, on ne peut pas guérir la Côte d’Ivoire”, a-t-il estimé. Le candidat lmp, dans la foulée, a dévoilé la façon dont il va aborder le face-à-face qui va l’opposer aujourd’hui à Alassane Ouattara. “Demain (aujourd’hui), nous allons nous retrouver à la télévision. Nous allons discuter. J’avertis, je vais poser le problème ainsi. Je vais lui dire que c’est lui qui a fait le coup d’Etat de 1999. Si ce n’est pas lui, il va s’expliquer”, a-t-il révélé. Mme Jacqueline Oble, Adama Dolo, candidats malheureux au premier tour de l’élection présidentielle ont réitéré leur soutien au candidat Laurent Gbagbo. Sans compter Angèle Gnonsoa, désormais présidente par intérim du PIT.
Serge Armand Didi
