L’élection du 28 novembre se fera le choix entre deux gestions. Celle de l’ancien Premier ministre Alassane Dramane Ouattara et celle du Président Laurent Gbagbo. La première enseigne, l’accession au pouvoir par la violence. La seconde prône un ordre nouveau dans lequel chaque citoyen a droit aux retombées des ressources du pays.
Les ravages d’Alassane Dramane Ouattara
Côte d’Ivoire. Pays fleuron de l’Afrique de l’Ouest, a malgré ses riches potentialités, abandonné la politique sociale qui faisait sa fierté. Abandon de l’éducation nationale à l’ogonie. Arrêt de la construction d’infrastructures scolaires. Effet, immédiats : cession de l’école ivoirienne au privé. De nombreuses familles des classes moyennes et pauvres se sentirent abandonnées dans des salles de classes surpeuplées, les jeunes laissés pour compte retournèrent tous « à la terre », la nouvelle trouvaille à l’époque pour conjurer le sort. L’Etat se dérobe de ses responsabilités primaires. La santé des Ivoiriens reléguée au plan inférieur par l’abandon de la construction des infrastructures sanitaires. Les conséquences sont dramatiques et se résument à la surpopulation des hôpitaux qui devenaient- les mêmes causes produisant les mêmes effets-, des mouroirs. Puis survint le drame !
Le Drame économique
en chiffre dû au surendettement exponentiel
Le pays s’endette de façon exponentielle, 6700 milliards en octobre 2000. Le miracle ivoirien ayant foutu le camp, l’actuel chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo s’engage à rembourser cette dette au nom de la dignité de la Côte d’Ivoire. L’Etat fait face à ses engagements internationaux en remboursant 750 milliards par an ; engagements qui ne seront pas sans conséquences.
De fait, dès lors retirer 750 milliards du budget d’un Etat en crise depuis huit ans, qui plus est, un pays divisé en deux partie dont seulement 40% du territoire nourrit l’ensemble y compris les populations des autres 60% dudit territoire, que reste-t--il du fonctionnement de l’Etat, les salaires des fonctionnaires, la construction des infrastructures sociales etc. ?
De 1990 à 1993, la gouvernance de l’ex-Premier ministre d’Houphouët-Boigny se solde par une croissance nulle pour ne pas dire négative. Le taux de croissance déjà peu reluisant, 1,2% en 1990 a chuté à 0,0% en 1991. L’année qui suit c’est-à-dire en 1992, il se décroit à 0,6%, pour s’enfoncer à -0,4% en 1993. Non seulement l’ancien Premier ministre n’a pu résorber la crise économique pour laquelle il était commis par le Président Houphouët-Boigny, mais Alassane Dramane Ouattara a continué à saccager l’économie du pays. Un pillage systématique qui se caractérise par : atteintes aux Institutions (décembre 1999 contre Bédié), tentatives de coups d’Etat (tentative d’assassinat du Général Guéi en juillet 2000 ; appel à ses militants à descendre dans la rue en octobre 2000 ; actes insurrectionnels et tentative de coup d’Etat en décembre 2000, janvier 2001, septembre 2002) puis, de rébellion (19 septembre 2002. Les conséquences de cette rébellion sont dramatiques au plan économique et financier sur l’ensemble du tissu social. Selon les experts, la réparation des dégâts causés par la guerre d’Alassane Dramane Ouattara se chiffrerait au bas mot à 3000 milliards de F cfa, non exhaustifs. Elle a pour particularité: la fermeture de plusieurs centaines d’entreprises ; la dégradation de l’environnement des affaires avec fuites des capitaux vers des cieux plus cléments ; l’augmentation de la fraude et de la contrefaçon ; la raréfaction de l’investissement privé en ce qui concerne l’Investissement direct étranger (Ide) ; les pertes massives d’emplois avec pour conséquences immédiates l’augmentation du chômage entrainant la baisse du pouvoir d’achat des populations ; pillages des ressources agricoles et minières dans les zones de conflits (Cno) Centre nord et ouest ; casses de grand banditisme des agences de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) dans lesdites zones qui ont coûté plus de 50 milliards que l’Etat ivoirien s’est engagé à rembourser. Cette violence stoppe net la Refondation. En effet, des grands projets son abandonnés. Là où les prévisions étaient d’une Université dans chacune des dix-neuf régions du pays, des unités de transformations des matières premières agricoles dans chacune des régions productrices dans les dix régions, un train urbain qui devait relier Abidjan à Agboville. Le projet de construction de la route de l’Ouest montagneux au Port de San Pedro est brusquement interrompu. Alors que le budget avait déjà été bouclé. La Côte d’Ivoire était parvenue avec le Brésil, à une coopération économique dont les retombées devaient permettre la construction de plusieurs infrastructures.
Ce à quoi auraient pu servir les 3000 milliards de perte
Hors mis les projets d’investissements susmentionnés, ce sont 3000 milliards de F cfa de perte causée par la guerre qui aurait servi à la relance de notre pays. Notamment à la mise en place du Plan national de développement de l’emploi (Pnde). Qui aurait permis la création de 3 millions d’emplois, la revue à la hausse du Smig (salaire minimal garanti) de 37000Fcfa à 60.000 Fcfa au moins soit environ le double ; la mise en place de l’Assurance maladie universelle (Amu) de sorte à assurer les soins gratuits aux populations ; la réalisation de l’école gratuite jusqu’au secondaire, pour améliorer le taux brut de scolarisation (95%) de sorte à réduire fortement l’analphabétisme ; entretenir les infrastructures existantes et bitumer au moins 10.000 Km de voies nouvelles.
Les réformes
Il y a également des réformes institutionnelles : la loi sur la Haute Cour de Justice, la réforme de l’Armée, le Code maritime etc.
Les chiffres qui plaident pour le candidat Laurent Gbagbo
Au moment où Laurent Gbagbo accèdait au pouvoir en octobre 2000, la croissance, on le sait, était négative. La Côte d’Ivoire avait perdu la confiance des bailleurs de fonds. Non seulement le Président Gbagbo réussit à ramener toutes les Institutions financières internationales à renouer le contact, mais il stabilise les comptes de l’Etat. Sa gestion des ressources génère des gains de croissance de +2,4% un an après son accession au pouvoir. Une embellie, météorique du fait de la rébellion d’Alassane Dramane Ouattara qui va provoquer des chutes en 2002-2003. A partir de 2004, le pays va connaitre une relative croissance malgré la situation de crise : +1,6% en 2004 ; +1,8% en 2005 ; +1,2% en 2006 ; +1,5% en 2007 ; +2,3% en 2008 et +3,8% en 2009. Le (Pib (Produit intérieur brut) nominal qui avait diminué de 3417,6 milliards Fcfa à 3127 milliards Fcfa en 1993 soit -8,5%, a connu une croissance. il est à 11.000 milliards de Fcfa en 2010 soit +44,16%.
L’écart est grand entre les deux méthodes de gestion : celle d’un soi-disant économiste financier et banquier mondialement reconnu (comme s’il suffisait de s’affubler de tous ces titres pour gouverner un pays), et celle d’un véritable homme d’Etat, historien de formation. Les recettes fiscales en abisse de 573,4 milliards en 1992 à 451,16 milliards en 1993 sous Alassane Dramane Ouattara soit -21,3%, connaissent un essor avec Laurent Gbagbo.
Laurent Gbagbo réussit à maintenir le Pib nominal en hausse. Alors que les recettes fiscales avaient baissées de 573,4 milliards de Fcfa en 1992 à 451,16 milliards Fcfa en 1993 soit -21,3% sous Ouattara, Laurent Gbagbo les haussait. D’abord de 1035,6 milliards Fcfa en 2000 à 1795,6 milliards en 2009, soit +73,42%. Ce, dans une situation de crise qui a provoqué l’abandon de 800 milliards de Fcfa de recette fiscale utilisée à faire face aux besoins. Dans ce même élan, sous Gbagbo, le budget de l’Etat s’est amélioré pour une nette progression depuis 2001. Ce budget est passé de 1289,1 milliards de Fcfa en 2001 à 2529,5 milliards de Fcfa en 2009, soit une nette progression de 06,22%. De la dette extérieure qui s’était accrue par la gabegie d’Alassane Ouattara, entre 1990 et 1993, pour passer de 77,2% du Pib à 89,8% du Pib, Laurent le ramène à un taux relativement normal de 16% en 2009. Le résultat de cette bonne gouvernance prônée et menée par Laurent Gbagbo pourrait se solder par le point d’achèvement des Pays pauvres très endettés (Ppte) dont l’éligibilité à l’initiative est désormais une réalité. Un gain substantiel de plusieurs milliers de milliards dont pourrait bénéficier notre pays. Ce sont 750 milliards qu’il rembourse par an, pour laver l’affront. Faisant ainsi une ponction sur le budget de l’Etat évalué à 2300 milliards. Ce 28 novembre pourrait se solder par un vote sanction. Les peuples de Côte d’Ivoire iront sanctionner Alassane Dramane Ouattara, qui a tout mis en œuvre pour causer la déchéance de leur pays.
Simplice Allard
Les ravages d’Alassane Dramane Ouattara
Côte d’Ivoire. Pays fleuron de l’Afrique de l’Ouest, a malgré ses riches potentialités, abandonné la politique sociale qui faisait sa fierté. Abandon de l’éducation nationale à l’ogonie. Arrêt de la construction d’infrastructures scolaires. Effet, immédiats : cession de l’école ivoirienne au privé. De nombreuses familles des classes moyennes et pauvres se sentirent abandonnées dans des salles de classes surpeuplées, les jeunes laissés pour compte retournèrent tous « à la terre », la nouvelle trouvaille à l’époque pour conjurer le sort. L’Etat se dérobe de ses responsabilités primaires. La santé des Ivoiriens reléguée au plan inférieur par l’abandon de la construction des infrastructures sanitaires. Les conséquences sont dramatiques et se résument à la surpopulation des hôpitaux qui devenaient- les mêmes causes produisant les mêmes effets-, des mouroirs. Puis survint le drame !
Le Drame économique
en chiffre dû au surendettement exponentiel
Le pays s’endette de façon exponentielle, 6700 milliards en octobre 2000. Le miracle ivoirien ayant foutu le camp, l’actuel chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo s’engage à rembourser cette dette au nom de la dignité de la Côte d’Ivoire. L’Etat fait face à ses engagements internationaux en remboursant 750 milliards par an ; engagements qui ne seront pas sans conséquences.
De fait, dès lors retirer 750 milliards du budget d’un Etat en crise depuis huit ans, qui plus est, un pays divisé en deux partie dont seulement 40% du territoire nourrit l’ensemble y compris les populations des autres 60% dudit territoire, que reste-t--il du fonctionnement de l’Etat, les salaires des fonctionnaires, la construction des infrastructures sociales etc. ?
De 1990 à 1993, la gouvernance de l’ex-Premier ministre d’Houphouët-Boigny se solde par une croissance nulle pour ne pas dire négative. Le taux de croissance déjà peu reluisant, 1,2% en 1990 a chuté à 0,0% en 1991. L’année qui suit c’est-à-dire en 1992, il se décroit à 0,6%, pour s’enfoncer à -0,4% en 1993. Non seulement l’ancien Premier ministre n’a pu résorber la crise économique pour laquelle il était commis par le Président Houphouët-Boigny, mais Alassane Dramane Ouattara a continué à saccager l’économie du pays. Un pillage systématique qui se caractérise par : atteintes aux Institutions (décembre 1999 contre Bédié), tentatives de coups d’Etat (tentative d’assassinat du Général Guéi en juillet 2000 ; appel à ses militants à descendre dans la rue en octobre 2000 ; actes insurrectionnels et tentative de coup d’Etat en décembre 2000, janvier 2001, septembre 2002) puis, de rébellion (19 septembre 2002. Les conséquences de cette rébellion sont dramatiques au plan économique et financier sur l’ensemble du tissu social. Selon les experts, la réparation des dégâts causés par la guerre d’Alassane Dramane Ouattara se chiffrerait au bas mot à 3000 milliards de F cfa, non exhaustifs. Elle a pour particularité: la fermeture de plusieurs centaines d’entreprises ; la dégradation de l’environnement des affaires avec fuites des capitaux vers des cieux plus cléments ; l’augmentation de la fraude et de la contrefaçon ; la raréfaction de l’investissement privé en ce qui concerne l’Investissement direct étranger (Ide) ; les pertes massives d’emplois avec pour conséquences immédiates l’augmentation du chômage entrainant la baisse du pouvoir d’achat des populations ; pillages des ressources agricoles et minières dans les zones de conflits (Cno) Centre nord et ouest ; casses de grand banditisme des agences de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) dans lesdites zones qui ont coûté plus de 50 milliards que l’Etat ivoirien s’est engagé à rembourser. Cette violence stoppe net la Refondation. En effet, des grands projets son abandonnés. Là où les prévisions étaient d’une Université dans chacune des dix-neuf régions du pays, des unités de transformations des matières premières agricoles dans chacune des régions productrices dans les dix régions, un train urbain qui devait relier Abidjan à Agboville. Le projet de construction de la route de l’Ouest montagneux au Port de San Pedro est brusquement interrompu. Alors que le budget avait déjà été bouclé. La Côte d’Ivoire était parvenue avec le Brésil, à une coopération économique dont les retombées devaient permettre la construction de plusieurs infrastructures.
Ce à quoi auraient pu servir les 3000 milliards de perte
Hors mis les projets d’investissements susmentionnés, ce sont 3000 milliards de F cfa de perte causée par la guerre qui aurait servi à la relance de notre pays. Notamment à la mise en place du Plan national de développement de l’emploi (Pnde). Qui aurait permis la création de 3 millions d’emplois, la revue à la hausse du Smig (salaire minimal garanti) de 37000Fcfa à 60.000 Fcfa au moins soit environ le double ; la mise en place de l’Assurance maladie universelle (Amu) de sorte à assurer les soins gratuits aux populations ; la réalisation de l’école gratuite jusqu’au secondaire, pour améliorer le taux brut de scolarisation (95%) de sorte à réduire fortement l’analphabétisme ; entretenir les infrastructures existantes et bitumer au moins 10.000 Km de voies nouvelles.
Les réformes
Il y a également des réformes institutionnelles : la loi sur la Haute Cour de Justice, la réforme de l’Armée, le Code maritime etc.
Les chiffres qui plaident pour le candidat Laurent Gbagbo
Au moment où Laurent Gbagbo accèdait au pouvoir en octobre 2000, la croissance, on le sait, était négative. La Côte d’Ivoire avait perdu la confiance des bailleurs de fonds. Non seulement le Président Gbagbo réussit à ramener toutes les Institutions financières internationales à renouer le contact, mais il stabilise les comptes de l’Etat. Sa gestion des ressources génère des gains de croissance de +2,4% un an après son accession au pouvoir. Une embellie, météorique du fait de la rébellion d’Alassane Dramane Ouattara qui va provoquer des chutes en 2002-2003. A partir de 2004, le pays va connaitre une relative croissance malgré la situation de crise : +1,6% en 2004 ; +1,8% en 2005 ; +1,2% en 2006 ; +1,5% en 2007 ; +2,3% en 2008 et +3,8% en 2009. Le (Pib (Produit intérieur brut) nominal qui avait diminué de 3417,6 milliards Fcfa à 3127 milliards Fcfa en 1993 soit -8,5%, a connu une croissance. il est à 11.000 milliards de Fcfa en 2010 soit +44,16%.
L’écart est grand entre les deux méthodes de gestion : celle d’un soi-disant économiste financier et banquier mondialement reconnu (comme s’il suffisait de s’affubler de tous ces titres pour gouverner un pays), et celle d’un véritable homme d’Etat, historien de formation. Les recettes fiscales en abisse de 573,4 milliards en 1992 à 451,16 milliards en 1993 sous Alassane Dramane Ouattara soit -21,3%, connaissent un essor avec Laurent Gbagbo.
Laurent Gbagbo réussit à maintenir le Pib nominal en hausse. Alors que les recettes fiscales avaient baissées de 573,4 milliards de Fcfa en 1992 à 451,16 milliards Fcfa en 1993 soit -21,3% sous Ouattara, Laurent Gbagbo les haussait. D’abord de 1035,6 milliards Fcfa en 2000 à 1795,6 milliards en 2009, soit +73,42%. Ce, dans une situation de crise qui a provoqué l’abandon de 800 milliards de Fcfa de recette fiscale utilisée à faire face aux besoins. Dans ce même élan, sous Gbagbo, le budget de l’Etat s’est amélioré pour une nette progression depuis 2001. Ce budget est passé de 1289,1 milliards de Fcfa en 2001 à 2529,5 milliards de Fcfa en 2009, soit une nette progression de 06,22%. De la dette extérieure qui s’était accrue par la gabegie d’Alassane Ouattara, entre 1990 et 1993, pour passer de 77,2% du Pib à 89,8% du Pib, Laurent le ramène à un taux relativement normal de 16% en 2009. Le résultat de cette bonne gouvernance prônée et menée par Laurent Gbagbo pourrait se solder par le point d’achèvement des Pays pauvres très endettés (Ppte) dont l’éligibilité à l’initiative est désormais une réalité. Un gain substantiel de plusieurs milliers de milliards dont pourrait bénéficier notre pays. Ce sont 750 milliards qu’il rembourse par an, pour laver l’affront. Faisant ainsi une ponction sur le budget de l’Etat évalué à 2300 milliards. Ce 28 novembre pourrait se solder par un vote sanction. Les peuples de Côte d’Ivoire iront sanctionner Alassane Dramane Ouattara, qui a tout mis en œuvre pour causer la déchéance de leur pays.
Simplice Allard