Invité du petit déjeuner de la Majorité Présidentielle, Thierry Légré, ex-militant très actif de la jeunesse du Rassemblement Des Républicains (RDR) et fondateur du Cercle Alassane Dramane Ouattara (ADO) a brandi toutes les preuves de ce que ce dernier est le père de la rébellion. Dans le dernier virage de la campagne pour le scrutin du second tour de la présidentielle, le candidat du RDR devenu celui du Rassemblement des houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Alassane Ouattara tente de réfuter l’idée qu’il est le père de la rébellion qui occupe une partie du pays depuis le 19 septembre 2002.
Lors de la rencontre avec la presse organisée par la Coordination des Communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du candidat Laurent Gbagbo, le jeudi 25 novembre, Thierry Légré, membre de l’Alliance de jeunes patriotes – qui était pour la circonstance accompagné par Me Dadjé Rodrigue, avocat de la Première Dame et de Ibrahim Sanogo, député PDCI de Treichville - a relevé les accointances du candidat ADO avec la rébellion en revisitant le parcours de l’ancien premier ministre de feu le Président Félix Houphouët Boigny dans la vie politique ivoirienne.
A en croire, Thierry Légré qui fut vice-président de la jeunesse du RDR, Alassane Ouattara n’est pas étranger à toutes les opérations de déstabilisation qu’il y a eues en Côte d’Ivoire depuis 1999. En effet, en décembre 1999, le coup de d’Etat qui a emporté le Président Henri Konan Bédié a été fait pour installé Alassane Ouattara au pouvoir mais il sera doublé par le Général Robert Guéi qui lui fera barrage en éloignant tous les militaires proches de lui et qui étaient les acteurs de ce coup. Croyant que le leader allait s’installer au pouvoir, les militants du RDR ont organisé une grande célébration au stade FHB. Invités à prendre part à cette fête du coup d’Etat, Damanan Pickass (alors président de la jeunesse du FPI) et Charles Blé Goudé ont décliné l’offre, ne voulant pas cautionné la prise du pouvoir par la force.
Le conférencier a, en outre, soutenu qu’après l’échec de la prise du pouvoir après l’éviction du président Bédié du pouvoir, Alassane Ouattara multipliera les tentatives jusqu’au coup d’Etat manqué de septembre 2002 qui s’est mué en rébellion armée.
Les preuves de la cohésion, selon Thierry Légré, sont aussi bien évidentes, à travers les acteurs de la rébellion qui sont des militaires et cadres proches du leader du RDR, qu’aux déclarations faites par ces derniers au sujet de la situation que connaît le pays.
Selon Thierry Légré, aujourd’hui, le fait que le leader des Républicains, un abonné au coup d’Etat veille réfuter la paternité de la rébellion s’explique par le fait qu’il craint de finir comme le Congolais Jean-Pierre Bemba aujourd’hui devant le TPI accusé d’exactions et crime de guerre en République Démocratique du Congo (RDC).
ADO sera traduit devant le TPI, a déclaré Me Dadjé Rodrigue
L’avocat de la Première Dame, Me Dadjé Rodrigue a tenu à préciser malgré tout, le leader du RDR sera traduit devant le Tribunal Pénal International pour les crimes connus depuis le 19 septembre 2002. « Cette partie de l’histoire de notre pays ne doit pas disparaître », a-t-il déclaré. Selon Me Dadjé, ne pas porter cette affaire devant les tribunaux aura pour conséquence de faire demeurer la Côte d’Ivoire dans « le cercle infernal » de la prise du pouvoir par les armes.
Service communication
Lors de la rencontre avec la presse organisée par la Coordination des Communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du candidat Laurent Gbagbo, le jeudi 25 novembre, Thierry Légré, membre de l’Alliance de jeunes patriotes – qui était pour la circonstance accompagné par Me Dadjé Rodrigue, avocat de la Première Dame et de Ibrahim Sanogo, député PDCI de Treichville - a relevé les accointances du candidat ADO avec la rébellion en revisitant le parcours de l’ancien premier ministre de feu le Président Félix Houphouët Boigny dans la vie politique ivoirienne.
A en croire, Thierry Légré qui fut vice-président de la jeunesse du RDR, Alassane Ouattara n’est pas étranger à toutes les opérations de déstabilisation qu’il y a eues en Côte d’Ivoire depuis 1999. En effet, en décembre 1999, le coup de d’Etat qui a emporté le Président Henri Konan Bédié a été fait pour installé Alassane Ouattara au pouvoir mais il sera doublé par le Général Robert Guéi qui lui fera barrage en éloignant tous les militaires proches de lui et qui étaient les acteurs de ce coup. Croyant que le leader allait s’installer au pouvoir, les militants du RDR ont organisé une grande célébration au stade FHB. Invités à prendre part à cette fête du coup d’Etat, Damanan Pickass (alors président de la jeunesse du FPI) et Charles Blé Goudé ont décliné l’offre, ne voulant pas cautionné la prise du pouvoir par la force.
Le conférencier a, en outre, soutenu qu’après l’échec de la prise du pouvoir après l’éviction du président Bédié du pouvoir, Alassane Ouattara multipliera les tentatives jusqu’au coup d’Etat manqué de septembre 2002 qui s’est mué en rébellion armée.
Les preuves de la cohésion, selon Thierry Légré, sont aussi bien évidentes, à travers les acteurs de la rébellion qui sont des militaires et cadres proches du leader du RDR, qu’aux déclarations faites par ces derniers au sujet de la situation que connaît le pays.
Selon Thierry Légré, aujourd’hui, le fait que le leader des Républicains, un abonné au coup d’Etat veille réfuter la paternité de la rébellion s’explique par le fait qu’il craint de finir comme le Congolais Jean-Pierre Bemba aujourd’hui devant le TPI accusé d’exactions et crime de guerre en République Démocratique du Congo (RDC).
ADO sera traduit devant le TPI, a déclaré Me Dadjé Rodrigue
L’avocat de la Première Dame, Me Dadjé Rodrigue a tenu à préciser malgré tout, le leader du RDR sera traduit devant le Tribunal Pénal International pour les crimes connus depuis le 19 septembre 2002. « Cette partie de l’histoire de notre pays ne doit pas disparaître », a-t-il déclaré. Selon Me Dadjé, ne pas porter cette affaire devant les tribunaux aura pour conséquence de faire demeurer la Côte d’Ivoire dans « le cercle infernal » de la prise du pouvoir par les armes.
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