Directeur régional de campagne d’Abidjan-sud du candidat du Rhdp, Ibrahim Cissé Bacongo, membre du bureau politique du Rdr et ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans cette interview dit tout sur l’élection du 28 novembre : les pièges tendus par Gbagbo, les perspectives de fraude, les plans.
Monsieur le ministre comment les militants du PDCI sur le terrain ont accueilli l’appel du président Bédié par rapport au 2ème tour et au soutien au candidat Alassane Ouattara ?
Je voudrais vous remercier de l’opportunité que vous nous offrez pour parler de la campagne du 2ème tour. Avec tout ce qui est dit et fait à l’occasion de ce second tour. Suite au premier tour, le président Henri Konan Bédié a demandé aux militants et sympathisants du PDCI et à ses électeurs de reconduire leurs voix à Alassane Ouattara qui devient désormais le candidat du RHDP. Pour ce qui nous concerne à Abidjan-Sud, ce que nous constatons sur le terrain, c’est une véritable effervescence. C’est comme si c’était un véritable défi pour le FPI et la minorité présidentielle lançaient à chacun de partir du RHDP en laissant croire que le militants et sympathisants, les populations Baoulé, les électeurs du PDCI ne répondraient à l’appel du président Bédié. Donc, c’est la mobilisation totale actuellement dans les toutes les bases du PDCI, dans les endroits où le PDCI est installé.
Est-ce à dire que l’opération de charme de LMP en direction du PDCI n’a pas marché ?
On peut l’affirmer. Bien au contraire, on peut même dire que l’opération de charme de la minorité présidentielle a plutôt révolté les bases du PDCI, a plutôt choqué les populations acquises à la cause du PDCI. Pourquoi ? On peut l’imaginer que celui qui vient de tuer le père ne peut pas être notre ami. Ces populations considèrent que le PDCI et Henri Konan Bédié ont été volés d’une victoire. Elles considèrent que Laurent Gbagbo ne devrait pas être au second tour, et que c’est le RHDP qui aurait dû être au second tour. Laurent Gbagbo s’est arrangé à faire en sorte que le président Bédié sorte du jeu ou en tous cas que l’un des candidats du RHDP sorte du jeu pour être mis seul en face d’un autre candidat.
Certains observateurs estiment que si la LMP avait choisi un autre thème de campagne en dehors de la guerre et la diabolisation du RHDP, son discours aurait pu mieux être entendu ?
Je ne sais pas s’il y avait un autre discours que la minorité présidentielle aurait pu développer pour tenter d’attirer les militants et sympathisants et électeurs du PDCI. Le seul discours que nos amis de la minorité présidentielle pouvait objectivement insérer, attirer quelques électeurs du PDCI et du président Bédié, c’est le discours de la guerre, de coup d’état en indiquant l’auteur, le père de la rébellion, et tout cela, M. Ouattara, c’est tout. Le discours sur sa nationalité devient un discours vain, un discours totalement dépassé. Parce qu’on ne peut pas sauf, à se couvrir de ridicule, à prétendre que tel candidat à la présidentielle, soit un étranger. Même leur histoire de candidat d’étranger encore on a vu sur le terrain la fortune que ce discours avait, ils se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient continuer là-dessus. C’est pour cette raison qu’ils ont décidé de céder le cap sur le discours qu’ils développent actuellement, qui est aussi un discours totalement vain. Puisque le coup d’état de 1999, la rébellion, moi je dis et je le répète, j’insiste et persiste pour dire que la rébellion a un parrain. C’est Laurent Gbagbo. Je dis et je persiste à dire que le coup d’état de 1999 a un auteur. C’est Laurent Gbagbo.
Pour revenir à des réalités plus concrètes et au scrutin du 28 novembre, que pensez-vous des allégations de violences et tentatives du scrutin du 28 novembre. De part et d’autre, on s’accuse. LMP vous accuse, vous l’accusez également d’empêcher le vote dans des zones favorables à l’un ou à l’autre. Qu’en pensez-vous ? Est-ce possible ?
Je crois que sur cette question nous sommes au cœur du débat concernant donc ce deuxième tour. La minorité présidentielle a fait le point de la situation du premier tour, et elle s’est rendue compte qu’elle était vraiment la minorité. Les 38% que Laurent Gbagbo a obtenus ne correspondent pas à aucune réalité. Ces 38% intègrent les résultats qui ont été donnés sans PV (Procès-verbal) dans l’Ouest. Ces 38% correspondent à des résultats qui ont été transmis aussi avec des PV sans stickers, sans signature, avec des urnes qui ont été cachées. Donc, ces résultats correspondent à la fraude. Alors, sur cette base, la minorité présidentielle a mis des faits au feu. Le premier fait qui consiste à faire en sorte de diaboliser au maximum l’adversaire qui est M. Alassane Ouattara à travers la propagande en lui attribuant la paternité de ce qu’on appelle la rébellion, en lui attribuant tout ce qui arrive à la Côte d’Ivoire, comme crise, malheur. La deuxième chose, en instrumentalisant la violence. Au moment où je vous parle, LMP a fini de mettre en place sa stratégie qui a consisté à guider des jeunes ayant eu 18 ans après l’enrôlement. Des jeunes qui ont eu leur carte nationale d’identité, qui n’avaient de carte d’électeur à qui, on va remettre des cartes d’électeurs.
Comment faire justement pur éviter cela ?
Qu’est-ce que nous comptons faire pour éviter Cela ? Cette situation relève de la stratégie. Vous voudrez bieb nous autoriser de ne pas nous découvrir.
Si malgré votre vigilance, malgré le système anti-fraude mis en place, malgré toutes les interpellations, Laurent Gbagbo proclamé vainqueur par la CEI, si malgré tout, il arrivait à passer le filet et que la CEI et non personne d’autre, pas ses militants, venait à proclamer Laurent Gbagbo vainqueur, que ferait RHDP et Alassane ?
Je ne sais pas si c’est un cas d’école que vous êtes en train de me poser, ou alors un cas susceptible de se présenter dans la réalité. Mais dans ce cas, qu’est-ce qu’on fera ? On va aviser. Mais, pour rendre votre cas réaliste, il nous est revenu qu’un spécialiste des questions NTIT du camp présidentiel a été vu très récemment en compagnie d’un responsable d’une structure informatique française à Pullman. Il s’agit, selon les spécialistes de faire une récupération des résultats, d’une prise en main des résultats qui consiste pour cette équipe à substituer le résultat qui leur sied, au vrai résultat de la CEI en se mettant dans le réseau par une technique qui est bien connue par les informaticiens qu’on appelle la prise en charge. Alors il était avec un vice-président de la CEI.
Mais si tel est le cas, on sent plutôt une finesse, une grande intelligence. S’ils gagnent, il ne faut-il pas prendre acte de leur intelligence.
Nous ne pouvons pas prendre acte du banditisme. Nous ne pouvons pas prendre acte de cela. Nous devions au contraire, après avoir été informé de cette situation, dénoncer afin que la transparence de l’élection sur cette question, nous avons transmis à ceux qui nous représentent à la CEI régionale et départementale. Parce que des informations sont de première main.
M. le directeur régional de campagne, au sein de LMP les mêmes chefs d’accusations reviennent, pour eux, le RHDP prépare la violence, est abonné à la violence, eux, ils disent que dans le cas d’une victoire Ouattara, c’est que, c’est le RHDP qui aurait fraudé.
Il est évident dans la configuration actuelle, que c’est plutôt une victoire de la minorité présidentielle qui pourrait être suspectée plutôt qu’une victoire du candidat du RHDP. Pour la simple et bonne raison que le RHDP totalise environ 60% des voix. Il est vrai que c’est théorique, mais, écoutez…
Parlant de théorie, des observateurs estiment que si Ouattara gagne à moins de 60% et que Laurent Gbagbo progresse, ce serait une victoire difficile, qui n’est pas évidente, une victoire amère. Et plutôt, on ne devrait pas parler d’une défaite de Gbagbo. Ouattara part avec un capital de 60%. S’il n’est pas élu à 60 %, au moins, mais seulement à 55%. On peut donner crédit à Laurent Gbagbo d’avoir progressé de 9 points quand même. C’est-à-dire 450 mille voix supplémentaires si le taux de participation est maintenue au même niveau.
Nous considérons en ce qui nous concerne qu’une victoire, d’abord, est une victoire, qu’elle soit courte ou ample. Une victoire est une victoire, une défaite n’est autre chose qu’une défaite. Cela dit, que Laurent Gbagbo progresse de quelques points, cela m’étonnerait qu’il atteigne les 38 % du premier tour. Parce que le premier tour ne ressemble à aucune réalité. C’est le taux de résultats de la fraude, que Laurent Gbagbo atteigne les 38%, je considérerai que la campagne d’intoxication, de diabolisation qu’il a pu développer a produit quelques résultats. Pour le reste, nous considérons que le plus faible score que nous pourrons avoir, est de l’ordre de 60%.
Que pensez-vous des gens qui annoncent des jours pénibles, des jours de violence à partir de 28 novembre, avec des morts?
Je ne sais pas sur la base de quelle information, de quelle réalité ils annoncent l’apocalypse au lendemain du 28 novembre, le font. Ils veulent nous faire partager leur anxiété. Mais, je pense que le 28 novembre ne va pas être un dîner-gala, nous n’allons en sortir le doigt dans le nez. Nous allons faire face à beaucoup de tensions, de provocations. Mais, il nous appartient à nous tous de faire preuve d’intelligence, éviter tous ces écueils. Parce que personne n’a intérêt à ce que la situation dégénère. Je pense que la raison doit l’emporter sur la passion et en définitive, l’élection va se dérouler dans des conditions que je pouvais considérer comme de bonnes élections.
Réalisée par Charles Kouassi
Monsieur le ministre comment les militants du PDCI sur le terrain ont accueilli l’appel du président Bédié par rapport au 2ème tour et au soutien au candidat Alassane Ouattara ?
Je voudrais vous remercier de l’opportunité que vous nous offrez pour parler de la campagne du 2ème tour. Avec tout ce qui est dit et fait à l’occasion de ce second tour. Suite au premier tour, le président Henri Konan Bédié a demandé aux militants et sympathisants du PDCI et à ses électeurs de reconduire leurs voix à Alassane Ouattara qui devient désormais le candidat du RHDP. Pour ce qui nous concerne à Abidjan-Sud, ce que nous constatons sur le terrain, c’est une véritable effervescence. C’est comme si c’était un véritable défi pour le FPI et la minorité présidentielle lançaient à chacun de partir du RHDP en laissant croire que le militants et sympathisants, les populations Baoulé, les électeurs du PDCI ne répondraient à l’appel du président Bédié. Donc, c’est la mobilisation totale actuellement dans les toutes les bases du PDCI, dans les endroits où le PDCI est installé.
Est-ce à dire que l’opération de charme de LMP en direction du PDCI n’a pas marché ?
On peut l’affirmer. Bien au contraire, on peut même dire que l’opération de charme de la minorité présidentielle a plutôt révolté les bases du PDCI, a plutôt choqué les populations acquises à la cause du PDCI. Pourquoi ? On peut l’imaginer que celui qui vient de tuer le père ne peut pas être notre ami. Ces populations considèrent que le PDCI et Henri Konan Bédié ont été volés d’une victoire. Elles considèrent que Laurent Gbagbo ne devrait pas être au second tour, et que c’est le RHDP qui aurait dû être au second tour. Laurent Gbagbo s’est arrangé à faire en sorte que le président Bédié sorte du jeu ou en tous cas que l’un des candidats du RHDP sorte du jeu pour être mis seul en face d’un autre candidat.
Certains observateurs estiment que si la LMP avait choisi un autre thème de campagne en dehors de la guerre et la diabolisation du RHDP, son discours aurait pu mieux être entendu ?
Je ne sais pas s’il y avait un autre discours que la minorité présidentielle aurait pu développer pour tenter d’attirer les militants et sympathisants et électeurs du PDCI. Le seul discours que nos amis de la minorité présidentielle pouvait objectivement insérer, attirer quelques électeurs du PDCI et du président Bédié, c’est le discours de la guerre, de coup d’état en indiquant l’auteur, le père de la rébellion, et tout cela, M. Ouattara, c’est tout. Le discours sur sa nationalité devient un discours vain, un discours totalement dépassé. Parce qu’on ne peut pas sauf, à se couvrir de ridicule, à prétendre que tel candidat à la présidentielle, soit un étranger. Même leur histoire de candidat d’étranger encore on a vu sur le terrain la fortune que ce discours avait, ils se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient continuer là-dessus. C’est pour cette raison qu’ils ont décidé de céder le cap sur le discours qu’ils développent actuellement, qui est aussi un discours totalement vain. Puisque le coup d’état de 1999, la rébellion, moi je dis et je le répète, j’insiste et persiste pour dire que la rébellion a un parrain. C’est Laurent Gbagbo. Je dis et je persiste à dire que le coup d’état de 1999 a un auteur. C’est Laurent Gbagbo.
Pour revenir à des réalités plus concrètes et au scrutin du 28 novembre, que pensez-vous des allégations de violences et tentatives du scrutin du 28 novembre. De part et d’autre, on s’accuse. LMP vous accuse, vous l’accusez également d’empêcher le vote dans des zones favorables à l’un ou à l’autre. Qu’en pensez-vous ? Est-ce possible ?
Je crois que sur cette question nous sommes au cœur du débat concernant donc ce deuxième tour. La minorité présidentielle a fait le point de la situation du premier tour, et elle s’est rendue compte qu’elle était vraiment la minorité. Les 38% que Laurent Gbagbo a obtenus ne correspondent pas à aucune réalité. Ces 38% intègrent les résultats qui ont été donnés sans PV (Procès-verbal) dans l’Ouest. Ces 38% correspondent à des résultats qui ont été transmis aussi avec des PV sans stickers, sans signature, avec des urnes qui ont été cachées. Donc, ces résultats correspondent à la fraude. Alors, sur cette base, la minorité présidentielle a mis des faits au feu. Le premier fait qui consiste à faire en sorte de diaboliser au maximum l’adversaire qui est M. Alassane Ouattara à travers la propagande en lui attribuant la paternité de ce qu’on appelle la rébellion, en lui attribuant tout ce qui arrive à la Côte d’Ivoire, comme crise, malheur. La deuxième chose, en instrumentalisant la violence. Au moment où je vous parle, LMP a fini de mettre en place sa stratégie qui a consisté à guider des jeunes ayant eu 18 ans après l’enrôlement. Des jeunes qui ont eu leur carte nationale d’identité, qui n’avaient de carte d’électeur à qui, on va remettre des cartes d’électeurs.
Comment faire justement pur éviter cela ?
Qu’est-ce que nous comptons faire pour éviter Cela ? Cette situation relève de la stratégie. Vous voudrez bieb nous autoriser de ne pas nous découvrir.
Si malgré votre vigilance, malgré le système anti-fraude mis en place, malgré toutes les interpellations, Laurent Gbagbo proclamé vainqueur par la CEI, si malgré tout, il arrivait à passer le filet et que la CEI et non personne d’autre, pas ses militants, venait à proclamer Laurent Gbagbo vainqueur, que ferait RHDP et Alassane ?
Je ne sais pas si c’est un cas d’école que vous êtes en train de me poser, ou alors un cas susceptible de se présenter dans la réalité. Mais dans ce cas, qu’est-ce qu’on fera ? On va aviser. Mais, pour rendre votre cas réaliste, il nous est revenu qu’un spécialiste des questions NTIT du camp présidentiel a été vu très récemment en compagnie d’un responsable d’une structure informatique française à Pullman. Il s’agit, selon les spécialistes de faire une récupération des résultats, d’une prise en main des résultats qui consiste pour cette équipe à substituer le résultat qui leur sied, au vrai résultat de la CEI en se mettant dans le réseau par une technique qui est bien connue par les informaticiens qu’on appelle la prise en charge. Alors il était avec un vice-président de la CEI.
Mais si tel est le cas, on sent plutôt une finesse, une grande intelligence. S’ils gagnent, il ne faut-il pas prendre acte de leur intelligence.
Nous ne pouvons pas prendre acte du banditisme. Nous ne pouvons pas prendre acte de cela. Nous devions au contraire, après avoir été informé de cette situation, dénoncer afin que la transparence de l’élection sur cette question, nous avons transmis à ceux qui nous représentent à la CEI régionale et départementale. Parce que des informations sont de première main.
M. le directeur régional de campagne, au sein de LMP les mêmes chefs d’accusations reviennent, pour eux, le RHDP prépare la violence, est abonné à la violence, eux, ils disent que dans le cas d’une victoire Ouattara, c’est que, c’est le RHDP qui aurait fraudé.
Il est évident dans la configuration actuelle, que c’est plutôt une victoire de la minorité présidentielle qui pourrait être suspectée plutôt qu’une victoire du candidat du RHDP. Pour la simple et bonne raison que le RHDP totalise environ 60% des voix. Il est vrai que c’est théorique, mais, écoutez…
Parlant de théorie, des observateurs estiment que si Ouattara gagne à moins de 60% et que Laurent Gbagbo progresse, ce serait une victoire difficile, qui n’est pas évidente, une victoire amère. Et plutôt, on ne devrait pas parler d’une défaite de Gbagbo. Ouattara part avec un capital de 60%. S’il n’est pas élu à 60 %, au moins, mais seulement à 55%. On peut donner crédit à Laurent Gbagbo d’avoir progressé de 9 points quand même. C’est-à-dire 450 mille voix supplémentaires si le taux de participation est maintenue au même niveau.
Nous considérons en ce qui nous concerne qu’une victoire, d’abord, est une victoire, qu’elle soit courte ou ample. Une victoire est une victoire, une défaite n’est autre chose qu’une défaite. Cela dit, que Laurent Gbagbo progresse de quelques points, cela m’étonnerait qu’il atteigne les 38 % du premier tour. Parce que le premier tour ne ressemble à aucune réalité. C’est le taux de résultats de la fraude, que Laurent Gbagbo atteigne les 38%, je considérerai que la campagne d’intoxication, de diabolisation qu’il a pu développer a produit quelques résultats. Pour le reste, nous considérons que le plus faible score que nous pourrons avoir, est de l’ordre de 60%.
Que pensez-vous des gens qui annoncent des jours pénibles, des jours de violence à partir de 28 novembre, avec des morts?
Je ne sais pas sur la base de quelle information, de quelle réalité ils annoncent l’apocalypse au lendemain du 28 novembre, le font. Ils veulent nous faire partager leur anxiété. Mais, je pense que le 28 novembre ne va pas être un dîner-gala, nous n’allons en sortir le doigt dans le nez. Nous allons faire face à beaucoup de tensions, de provocations. Mais, il nous appartient à nous tous de faire preuve d’intelligence, éviter tous ces écueils. Parce que personne n’a intérêt à ce que la situation dégénère. Je pense que la raison doit l’emporter sur la passion et en définitive, l’élection va se dérouler dans des conditions que je pouvais considérer comme de bonnes élections.
Réalisée par Charles Kouassi