La campagne électorale de Monsieur Laurent Gbagbo, particulièrement du 2ème tour, a consisté à faire de son concurrent, Monsieur Alassane Ouattara, le responsable de la crise ivoirienne en tant que " père du coup d`Etat de 1999 " et de la " rébellion armée. "
Le slogan usité de ses militants : " le putschiste contre le démocrate " en est la traduction.
Le face-à-face, tant espéré, devait en fournir la démonstration par la production de preuves alléguées existées.
En fait de preuves, Monsieur Laurent Gbagbo s`est borné à relever des extraits, hors contexte, de déclarations supposées émanées de Monsieur Ouattara, lequel, en retour, ne s`est pas privé de lui rappeler les siennes sur " le caractère salutaire " du " coup d`Etat de 1999 ", présenté comme " un coup de pouce à la démocratie ", sans cependant tirer à son encontre les mêmes conclusions, sachant que de simples déclarations, si tendancieuses soient-elles, ne suffisent pas à constituer des preuves.
Mieux, en proposant de créer, à l`effet de faire la lumière sur tous ces événements et leurs effets collatéraux, une commission d`enquête, Monsieur Ouattara montre patte blanche, et rappelle à son concurrent son parti pris au détriment de la vérité des faits, pourtant à sa portée, vu sa qualité de premier responsable du pays.
En n`objectant aucunement, Monsieur Laurent Gbagbo admet l`insuffisance de ses charges à l`encontre de son concurrent, lequel se trouve ainsi, jusqu`à preuve du contraire, par lui, lavé de tout soupçon.
C`est en définitive la leçon qu`il convient de retenir de ce débat et peut-être, son seul intérêt.
Maitre Assi Emmanuel
Ancien bâtonnier
Le slogan usité de ses militants : " le putschiste contre le démocrate " en est la traduction.
Le face-à-face, tant espéré, devait en fournir la démonstration par la production de preuves alléguées existées.
En fait de preuves, Monsieur Laurent Gbagbo s`est borné à relever des extraits, hors contexte, de déclarations supposées émanées de Monsieur Ouattara, lequel, en retour, ne s`est pas privé de lui rappeler les siennes sur " le caractère salutaire " du " coup d`Etat de 1999 ", présenté comme " un coup de pouce à la démocratie ", sans cependant tirer à son encontre les mêmes conclusions, sachant que de simples déclarations, si tendancieuses soient-elles, ne suffisent pas à constituer des preuves.
Mieux, en proposant de créer, à l`effet de faire la lumière sur tous ces événements et leurs effets collatéraux, une commission d`enquête, Monsieur Ouattara montre patte blanche, et rappelle à son concurrent son parti pris au détriment de la vérité des faits, pourtant à sa portée, vu sa qualité de premier responsable du pays.
En n`objectant aucunement, Monsieur Laurent Gbagbo admet l`insuffisance de ses charges à l`encontre de son concurrent, lequel se trouve ainsi, jusqu`à preuve du contraire, par lui, lavé de tout soupçon.
C`est en définitive la leçon qu`il convient de retenir de ce débat et peut-être, son seul intérêt.
Maitre Assi Emmanuel
Ancien bâtonnier