Demain, les Ivoiriens seront aux urnes pour élire le nouveau président de la République. A l’approche de cette échéance capitale pour la Côte d’Ivoire qui se prépare à tourner la triste page imbibée de sang, de crimes et de scandales de toutes sortes, le grand chef et ses courtisans paniquent et donnent dans les actes bien frénétiques. S’ils ne ravivent pas les vieux démons du passé, ils donnent dans la violence gratuite, en empêchant les opposants de battre campagne. On voit à travers ces comportements d’un autre âge, que ces hommes et femmes sont attachés à de vils intérêts et que l’avenir de la Côte d’Ivoire n’a jamais été leur tasse de thé. Au lieu de présenter leur programme et de brandir leur bilan, ils se cachent derrière le faux argument de la guerre. Ils ne sont pas prêts à suivre les conseils de leurs camarades Mamadou Koulibaly et Elie Halassou qui ne cessent de leur demander de quitter les sentiers battus du nationalisme de mauvais aloi, de la mise en mal de l’unité nationale et de la xénophobie. Espérant occulter ainsi, les vraies questions que posent les Ivoiriens. Qu’ont-ils donc fait de « la Côte d’Ivoire utile » dont ils avaient la charge, avec un budget annuel de 2500 milliards ? Soit un total de 25000 milliards en dix ans. Que Laurent Gbagbo dise à ses compatriotes ce qu’il a fait des 750 milliards de fonds de souveraineté qu’il a pris dans les caisses nationales pendant sa décennie de pouvoir ? Pourquoi il n’est pas parvenu à construire une seule université sur les dix qu’il avait promises à la nation, pendant qu’il gérait « le ministère de la parole », selon la belle critique de Laurent Dona Fologo ? A n’en point douter, nos compatriotes veulent savoir l’origine des milliards que détiennent le grand chef et ses amis dits socialistes ? Les Ivoiriens veulent savoir pourquoi Affi N’guessan continue de les narguer, sans être inquiété alors qu’il est de notoriété publique que c’est lui qui a livré le Général Robert Guéi aux tueurs de la République ? Au lieu de donner des réponses, Gbagbo et ses suiveurs dressent les Ivoiriens les uns contre les autres. Ils peuvent bien ergoter et pinailler.
La majorité de nos compatriotes attendent la date butoir du 28 novembre pour leur administrer une déculottée de taille
La majorité de nos compatriotes attendent la date butoir du 28 novembre pour leur administrer une déculottée de taille