Cher Président,
A court d’arguments en ces derniers jours de campagne, ne pouvant présenter ni bilan, ni proposition (à propos, les Ivoiriens ont ri quand vous leur avez parlé d’une « banque de l’emploi »), vous vous êtes sentis obligés de ruer dans les brancards en vous couvrant de ridicule pour servir du mensonge, de la haine et des injures aux Ivoiriens pour dégager votre responsabilité ainsi que celle de vos proches, pourtant entière dans la survenue de la crise et singulièrement dans le déversement des déchets toxiques dans le district d’Abidjan en 2006 !
Et bien entendu, chouchoutant vos proches, et sans vergogne, vous n’avez éprouvé aucune peine pour raconter des mensonges sur votre ancien collaborateur, puisque farouche opposant à votre régime dictatorial, le Président du MFA, ANAKY Kobena et Ministre des Transports au moment des faits.
Vous lui reprochez d’avoir fait venir le PROBO KOALA (ce qui est archi-faux) et d’avoir signé un agrément d’avitaillement maritime à la société TOMMY, pour lui permettre d’effectuer la vidange des navires en escale au Port Autonome d’Abidjan et à fournir, en outre, à leur équipage des vivres et non vivres, sans plus !
Au demeurant, TOMMY n’est ni la première, ni la seule société en Côte d’Ivoire à qui un agrément d’avitaillement maritime a été délivré par les services du Ministère des Transports, des centaines d’autres existent et continuent d’exercer pleinement leurs missions conformément à leurs cahiers de charges et en toute quiétude.
Les Ivoiriens doivent savoir que si la société TOMMY a pu outrepasser ses prérogatives pour non pas effectuer la vidange du navire mais plutôt retirer du PROBO KOALA (qui n’était pas un simple navire mais un pétrolier, un navire-usine) des résidus de traitement de pétrole brut ivoirien et procédé à son épandage en toute impunité dans le district d’Abidjan, c’est bien parce qu’elle a bénéficié du soutien constant, de l’assistance directe et de la complicité avérée du Gouverneur du district d’Abidjan ainsi que des plus hauts responsables de la PETROCI et du Port Autonome d’Abidjan (PAA).
Nous sommes en campagne, et pour vos derniers jours à la tête de la Côte d’Ivoire peut être le temps est-il venu de lever un coin de voile sur cette affaire de triste mémoire afin que les ivoiriens soient quelque peu édifiés et que les coupables qui sont vos bras séculiers et les principaux financiers de votre campagne électorale soient reconnus comme tels !
Procédons donc point par point :
A- Le navire PROBO KOALA n’a pas chargé des produits toxiques en Europe, en Amérique, en Asie ou sur une autre quelconque planète. Le produit mortel se trouvant en ses soutes est un concentré de résidus de raffinage de produits pétroliers ivoiriens, puisque ce navire-usine, affrété par la PETROCI, chargé de brut ivoirien, le raffinait en cours de traverse pour livrer à destination le produit pétrolier fini (gasoil, essence, DDO, etc.) qui avait été commandé.
Les déchets toxiques du PROBO KOALA sont des résidus de raffinage de produits pétroliers ivoiriens opérés sous l’ordre et le contrôle de la PETROCI, la Société Nationale d’Hydrocarbures et cette activité vous est si chère que vous avez confié la Direction de la PETROCI à KASSOUM FADIGA.
B- Lorsqu’il a été mis fin au contrat d’affrètement, il fallait rendre le navire PROBO KOALA débarrassé de ses déchets à ses propriétaires, et c’est la PETROCI qui devait prendre en charge l’enlèvement et le traitement des résidus se trouvant à fond de cale, comme l’exige la règle en matière d’affrètement.
Jeter ses déchets par-dessus bord est prohibé par les accords internationaux, et cela aurait été par les satellites et punis de lourdes amendes et peines d’emprisonnements.
TRAFIGURA a donc dirigé le PROBO KOALA vers les principaux centres mondiaux spécialisés dans le traitement de ce genre de produits, en Hollande, en Estonie et ailleurs.
Partout, le prix exigé pour l’opération a été jugé trop élevé par la PETROCI, qui a finalement donné l’ordre à TRAFIGURA de faire revenir le navire sur le Nigéria, puis à Abidjan.
C’est donc parce que la PETROCI de votre beau frère Kassoum FADIGA ne leur a pas normalement réglé les rotations des camions-citernes que certains conducteurs ont pris sur eux de déverser par endroits dans le district d’Abidjan ce produit mortel, tuant plus d’une cinquantaine de personnes et faisant des milliers d’autres victimes.
C- Lorsque TRAFIGURA a reçu de PETROCI l’ordre de faire venir le PROBO KOALA à Abidjan pour le débarrasser de ses déchets, cette société a pris la précaution d’adresser à PETROCI une correspondance donnant la composition chimique exacte de ce résidu.
Les responsables de TRAFIGURA ont notamment insisté sur la forte toxicité et la dangerosité du produit, et donc qu’il fallait absolument que la société qui s’en chargerait dispose de l’équipement, du personnel et de l’expérience nécessaires. TRAFIGURA a même dit qu’elle ne voulait pas avoir de problèmes avec les populations et les autorités.
Mais la PETROCI n’en a pas tenu compte puisqu’elle avait déjà concocté son plan diabolique qui consistait à déverser ce produit mortel à la décharge d’Akouédo, pensant qu’il n’y aurait eu que de fortes odeurs pensant quelques jours, puis plus rien.
Et pourtant, à la lecture de la composition chimique de ce résidu, on frémit car on y cite des sulfures et du mercure.
TOMMY est une création de la PETROCI en liaison avec PUMA ENERGY, la filiale ivoirienne de TRAFIGURA – uniquement pour cette opération – c’est la Direction des opérations du Port Autonome d’Abidjan qui lui a délivré une autorisation spéciale pour permettre l’enlèvement du produit mortel à bord du PROBO KOALA.
Cela a été fait en violation des textes et de la règlementation en vigueur puisque la délivrance de ce type d’autorisation ne relève que de la compétence du Centre Ivoirien Anti Pollution (CIAPOL).
D’ailleurs, ce n’est pas le pauvre gérant de TOMMY qui n’a été qu’un homme de paille qui a mené les opérations, puisque dès l’arrivée du PROBO KOALA et son arrimage au quai, les camions-citernes pour l’enlèvement étaient déjà stationnés, ils ont été commandés par l’un des proches du DG de la PETROCI qui est en même temps l’un des conseillers spéciaux du Président de République. Il est également l’un des « tontons » les plus proches de la Première Dame de la deuxième génération. Et c’est parce qu’il n’a pas normalement réglé les rotations des camions-citernes que certains ont dû déversé ce produit mortel un peu partout et sans précaution dans Abidjan et alentours.
Pour ne pas attirer l’attention des ivoiriens dès les premières émanations et pour permettre au bateau de repartir aussitôt avant que le pot-aux-roses ne soit découvert, un Puissant baron du FPI, par ailleurs Gouverneur du district d’Abidjan donc Patron de la décharge d’Akouédo, DJEDJI AMONDJI Pierre, a pris le soin d’informer, à travers des communiqués diffusés abondamment sur les antennes de la RTI, qu’une opération de démoustication allait être effectuée dans le district d’Abidjan.
Il a demandé aux ivoiriens de garder tout leur calme, ne pas paniquer dès les premières odeurs et que cela devrait être passager. Mais les odeurs étaient si fortes, si persistantes et tellement nauséabondes que les Abidjanais se rendus compte qu’il ne s’agissait pas de tuer des moustiques mais supprimer leurs vies.
Le CIAPOL s’en est saisi et a pu obtenir que le navire de la mort soit saisit et bloqué au PAA afin d’élucider cette affaire.
Comme tous les ivoiriens, ANAKY Kobena, même en sa qualité de Ministre des Transports ne savait rien de tout cela et ne se doutait de rien!
D- Pourquoi et comment le PROBO KOALA, après avoir semé la mort à Abidjan, a pu reprendre la mer en toute quiétude, alors qu’un arrêt du Tribunal d’Abidjan exigeait son blocage jusqu’à nouvel ordre, devant le nombre de victimes et l’ampleur des dégâts ?
Ne cherchez pas loin ! C’est Marcel GOSSIO, le Directeur Général du Port d’Abidjan et l’un des plus importants barons de la Refondation et Kassoum FADIGA, DG de la PETROCI et votre parent, qui ont exigé et imposé son départ, ces deux responsables se trouvaient en personne au quai et presque en transe, parvenant ainsi à diluer la reconstitution complète de leur crime. Ils ont même fait appel à une société de plongée sous-marine pour dégager l’ancre du navire qui était bloquée !
ANAKY Kobena, Ministre des Transports n’a été mêlé ni de près ni de loin à ces manœuvres et n’en savait absolument rien !
E- Terminons par l’indemnisation des 100 milliards négociés par vous-mêmes (contre toutes les règles de droit) et versés par TRAFIGURA. Le Directeur de TRAFIGURA a déclaré à Londres, à une chaîne de télévision que sa société n’avait rien à se reprocher puisqu’elle n’a rien caché de la composition et de la dangerosité du produit à PETROCI. Il a ajouté l’indemnisation ne représentait qu’une assistance à la Côte d’Ivoire, pays avec lequel sa société réalise un important chiffre d’affaires.
Les ivoiriens doivent retenir que depuis ce scandale des déchets toxiques en 2006, le chiffre d’affaires de TRAFIGURA dans le négoce de pétrole ivoirien a triplé ; il y a quelques mois, TRAFIGURA a procédé à la nomination à la tête de PUMA ENERGY, sa filiale en Côte d’Ivoire, Monsieur Benjamin Béhi BOGOU, neveu et Conseiller Spécial de Laurent GBAGBO dont il finance la campagne électorale à coups de milliards de nos francs.
TRAFIGURA est d’ailleurs en train d’achever la construction de son propre terminal pétrolier et y a déjà investi plus de 20 Milliards FCFA.
Et puis, de toutes les façons, les 100 milliards d’indemnisation payés par TRAFIGURA allaient être compensés en pétrole brut ivoirien pompé offshore, et c’est pour cette raison que Laurent GBAGBO considère cette manne financière comme le fruit de son labeur.
Sinon qu’est ce qui explique qu’après plus de 4 ans, les victimes attendent encore d’être indemnisées, de nombreux sites ne sont pas encore été dépollués alors qu’il est annoncé que 30 Milliards sont logés dans les comptes du Trésor Public ?
L’affaire des déchets toxiques ne sera vraiment traitée que bien après ces élections, lorsque les plaintes ponctuelles et précises seront déposées auprès de tribunaux en Côte-d’Ivoire et à l’étranger.
Pour l’instant Laurent Koudou, de grâce, respecte les morts, repent toi sincèrement afin de solliciter le pardon des ivoiriens, car tôt ou tard si tu réussis à échapper à la justice des hommes, tu ne pourras échapper à la justice de Dieu quand elle s’abattra sur toi !
Bonne fin de règne cher Laurent et Sois le bienvenue dans l’opposition !
Fait à Abidjan, le 25 novembre 2010
ANAKY Kobéna Innocent
Président du MFA
Membre Fondateur du RHDP
Ministre des Transports de 2003 à 2006
A court d’arguments en ces derniers jours de campagne, ne pouvant présenter ni bilan, ni proposition (à propos, les Ivoiriens ont ri quand vous leur avez parlé d’une « banque de l’emploi »), vous vous êtes sentis obligés de ruer dans les brancards en vous couvrant de ridicule pour servir du mensonge, de la haine et des injures aux Ivoiriens pour dégager votre responsabilité ainsi que celle de vos proches, pourtant entière dans la survenue de la crise et singulièrement dans le déversement des déchets toxiques dans le district d’Abidjan en 2006 !
Et bien entendu, chouchoutant vos proches, et sans vergogne, vous n’avez éprouvé aucune peine pour raconter des mensonges sur votre ancien collaborateur, puisque farouche opposant à votre régime dictatorial, le Président du MFA, ANAKY Kobena et Ministre des Transports au moment des faits.
Vous lui reprochez d’avoir fait venir le PROBO KOALA (ce qui est archi-faux) et d’avoir signé un agrément d’avitaillement maritime à la société TOMMY, pour lui permettre d’effectuer la vidange des navires en escale au Port Autonome d’Abidjan et à fournir, en outre, à leur équipage des vivres et non vivres, sans plus !
Au demeurant, TOMMY n’est ni la première, ni la seule société en Côte d’Ivoire à qui un agrément d’avitaillement maritime a été délivré par les services du Ministère des Transports, des centaines d’autres existent et continuent d’exercer pleinement leurs missions conformément à leurs cahiers de charges et en toute quiétude.
Les Ivoiriens doivent savoir que si la société TOMMY a pu outrepasser ses prérogatives pour non pas effectuer la vidange du navire mais plutôt retirer du PROBO KOALA (qui n’était pas un simple navire mais un pétrolier, un navire-usine) des résidus de traitement de pétrole brut ivoirien et procédé à son épandage en toute impunité dans le district d’Abidjan, c’est bien parce qu’elle a bénéficié du soutien constant, de l’assistance directe et de la complicité avérée du Gouverneur du district d’Abidjan ainsi que des plus hauts responsables de la PETROCI et du Port Autonome d’Abidjan (PAA).
Nous sommes en campagne, et pour vos derniers jours à la tête de la Côte d’Ivoire peut être le temps est-il venu de lever un coin de voile sur cette affaire de triste mémoire afin que les ivoiriens soient quelque peu édifiés et que les coupables qui sont vos bras séculiers et les principaux financiers de votre campagne électorale soient reconnus comme tels !
Procédons donc point par point :
A- Le navire PROBO KOALA n’a pas chargé des produits toxiques en Europe, en Amérique, en Asie ou sur une autre quelconque planète. Le produit mortel se trouvant en ses soutes est un concentré de résidus de raffinage de produits pétroliers ivoiriens, puisque ce navire-usine, affrété par la PETROCI, chargé de brut ivoirien, le raffinait en cours de traverse pour livrer à destination le produit pétrolier fini (gasoil, essence, DDO, etc.) qui avait été commandé.
Les déchets toxiques du PROBO KOALA sont des résidus de raffinage de produits pétroliers ivoiriens opérés sous l’ordre et le contrôle de la PETROCI, la Société Nationale d’Hydrocarbures et cette activité vous est si chère que vous avez confié la Direction de la PETROCI à KASSOUM FADIGA.
B- Lorsqu’il a été mis fin au contrat d’affrètement, il fallait rendre le navire PROBO KOALA débarrassé de ses déchets à ses propriétaires, et c’est la PETROCI qui devait prendre en charge l’enlèvement et le traitement des résidus se trouvant à fond de cale, comme l’exige la règle en matière d’affrètement.
Jeter ses déchets par-dessus bord est prohibé par les accords internationaux, et cela aurait été par les satellites et punis de lourdes amendes et peines d’emprisonnements.
TRAFIGURA a donc dirigé le PROBO KOALA vers les principaux centres mondiaux spécialisés dans le traitement de ce genre de produits, en Hollande, en Estonie et ailleurs.
Partout, le prix exigé pour l’opération a été jugé trop élevé par la PETROCI, qui a finalement donné l’ordre à TRAFIGURA de faire revenir le navire sur le Nigéria, puis à Abidjan.
C’est donc parce que la PETROCI de votre beau frère Kassoum FADIGA ne leur a pas normalement réglé les rotations des camions-citernes que certains conducteurs ont pris sur eux de déverser par endroits dans le district d’Abidjan ce produit mortel, tuant plus d’une cinquantaine de personnes et faisant des milliers d’autres victimes.
C- Lorsque TRAFIGURA a reçu de PETROCI l’ordre de faire venir le PROBO KOALA à Abidjan pour le débarrasser de ses déchets, cette société a pris la précaution d’adresser à PETROCI une correspondance donnant la composition chimique exacte de ce résidu.
Les responsables de TRAFIGURA ont notamment insisté sur la forte toxicité et la dangerosité du produit, et donc qu’il fallait absolument que la société qui s’en chargerait dispose de l’équipement, du personnel et de l’expérience nécessaires. TRAFIGURA a même dit qu’elle ne voulait pas avoir de problèmes avec les populations et les autorités.
Mais la PETROCI n’en a pas tenu compte puisqu’elle avait déjà concocté son plan diabolique qui consistait à déverser ce produit mortel à la décharge d’Akouédo, pensant qu’il n’y aurait eu que de fortes odeurs pensant quelques jours, puis plus rien.
Et pourtant, à la lecture de la composition chimique de ce résidu, on frémit car on y cite des sulfures et du mercure.
TOMMY est une création de la PETROCI en liaison avec PUMA ENERGY, la filiale ivoirienne de TRAFIGURA – uniquement pour cette opération – c’est la Direction des opérations du Port Autonome d’Abidjan qui lui a délivré une autorisation spéciale pour permettre l’enlèvement du produit mortel à bord du PROBO KOALA.
Cela a été fait en violation des textes et de la règlementation en vigueur puisque la délivrance de ce type d’autorisation ne relève que de la compétence du Centre Ivoirien Anti Pollution (CIAPOL).
D’ailleurs, ce n’est pas le pauvre gérant de TOMMY qui n’a été qu’un homme de paille qui a mené les opérations, puisque dès l’arrivée du PROBO KOALA et son arrimage au quai, les camions-citernes pour l’enlèvement étaient déjà stationnés, ils ont été commandés par l’un des proches du DG de la PETROCI qui est en même temps l’un des conseillers spéciaux du Président de République. Il est également l’un des « tontons » les plus proches de la Première Dame de la deuxième génération. Et c’est parce qu’il n’a pas normalement réglé les rotations des camions-citernes que certains ont dû déversé ce produit mortel un peu partout et sans précaution dans Abidjan et alentours.
Pour ne pas attirer l’attention des ivoiriens dès les premières émanations et pour permettre au bateau de repartir aussitôt avant que le pot-aux-roses ne soit découvert, un Puissant baron du FPI, par ailleurs Gouverneur du district d’Abidjan donc Patron de la décharge d’Akouédo, DJEDJI AMONDJI Pierre, a pris le soin d’informer, à travers des communiqués diffusés abondamment sur les antennes de la RTI, qu’une opération de démoustication allait être effectuée dans le district d’Abidjan.
Il a demandé aux ivoiriens de garder tout leur calme, ne pas paniquer dès les premières odeurs et que cela devrait être passager. Mais les odeurs étaient si fortes, si persistantes et tellement nauséabondes que les Abidjanais se rendus compte qu’il ne s’agissait pas de tuer des moustiques mais supprimer leurs vies.
Le CIAPOL s’en est saisi et a pu obtenir que le navire de la mort soit saisit et bloqué au PAA afin d’élucider cette affaire.
Comme tous les ivoiriens, ANAKY Kobena, même en sa qualité de Ministre des Transports ne savait rien de tout cela et ne se doutait de rien!
D- Pourquoi et comment le PROBO KOALA, après avoir semé la mort à Abidjan, a pu reprendre la mer en toute quiétude, alors qu’un arrêt du Tribunal d’Abidjan exigeait son blocage jusqu’à nouvel ordre, devant le nombre de victimes et l’ampleur des dégâts ?
Ne cherchez pas loin ! C’est Marcel GOSSIO, le Directeur Général du Port d’Abidjan et l’un des plus importants barons de la Refondation et Kassoum FADIGA, DG de la PETROCI et votre parent, qui ont exigé et imposé son départ, ces deux responsables se trouvaient en personne au quai et presque en transe, parvenant ainsi à diluer la reconstitution complète de leur crime. Ils ont même fait appel à une société de plongée sous-marine pour dégager l’ancre du navire qui était bloquée !
ANAKY Kobena, Ministre des Transports n’a été mêlé ni de près ni de loin à ces manœuvres et n’en savait absolument rien !
E- Terminons par l’indemnisation des 100 milliards négociés par vous-mêmes (contre toutes les règles de droit) et versés par TRAFIGURA. Le Directeur de TRAFIGURA a déclaré à Londres, à une chaîne de télévision que sa société n’avait rien à se reprocher puisqu’elle n’a rien caché de la composition et de la dangerosité du produit à PETROCI. Il a ajouté l’indemnisation ne représentait qu’une assistance à la Côte d’Ivoire, pays avec lequel sa société réalise un important chiffre d’affaires.
Les ivoiriens doivent retenir que depuis ce scandale des déchets toxiques en 2006, le chiffre d’affaires de TRAFIGURA dans le négoce de pétrole ivoirien a triplé ; il y a quelques mois, TRAFIGURA a procédé à la nomination à la tête de PUMA ENERGY, sa filiale en Côte d’Ivoire, Monsieur Benjamin Béhi BOGOU, neveu et Conseiller Spécial de Laurent GBAGBO dont il finance la campagne électorale à coups de milliards de nos francs.
TRAFIGURA est d’ailleurs en train d’achever la construction de son propre terminal pétrolier et y a déjà investi plus de 20 Milliards FCFA.
Et puis, de toutes les façons, les 100 milliards d’indemnisation payés par TRAFIGURA allaient être compensés en pétrole brut ivoirien pompé offshore, et c’est pour cette raison que Laurent GBAGBO considère cette manne financière comme le fruit de son labeur.
Sinon qu’est ce qui explique qu’après plus de 4 ans, les victimes attendent encore d’être indemnisées, de nombreux sites ne sont pas encore été dépollués alors qu’il est annoncé que 30 Milliards sont logés dans les comptes du Trésor Public ?
L’affaire des déchets toxiques ne sera vraiment traitée que bien après ces élections, lorsque les plaintes ponctuelles et précises seront déposées auprès de tribunaux en Côte-d’Ivoire et à l’étranger.
Pour l’instant Laurent Koudou, de grâce, respecte les morts, repent toi sincèrement afin de solliciter le pardon des ivoiriens, car tôt ou tard si tu réussis à échapper à la justice des hommes, tu ne pourras échapper à la justice de Dieu quand elle s’abattra sur toi !
Bonne fin de règne cher Laurent et Sois le bienvenue dans l’opposition !
Fait à Abidjan, le 25 novembre 2010
ANAKY Kobéna Innocent
Président du MFA
Membre Fondateur du RHDP
Ministre des Transports de 2003 à 2006
