Juste avant le premier tour de l’élection présidentielle, le candidat Laurent Gbagbo, répondant à la question relative à l’arrestation du Colonel Yao N’Guessan aux Etats-Unis, a surpris plus d’un Ivoirien. Après avoir envoyé cet officier supérieur, acheter des armes au pays de l’Oncle Sam, Gbagbo l’a complètement abandonné aux mains aux mains de la justice américaine qui l’ont arrêté.
Même si aujourd’hui il jouit d’une liberté conditionnelle, le cas du Colonel est plus que préoccupant. Pas par le nombre d’années que ce militaire de carrière et père de famille pourrait passer dans les geôles américaines, mais par la manière dont celui qui l’a envoyé a essayé de mettre en cause les capacités du Colonel à aller conclure un marché. Devant la Côte d’Ivoire et le monde entier, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo a expliqué que c’est l’officier qui n’a pas su s’envoyer. Tentant de se dédouaner, il a essayé d’expliquer que celui qui est le conseiller militaire du ministre de la défense, a certainement emprunté des voies peu orthodoxes pour tenter d’acquérir les armes pour les FDS. Cette sortie du président sortant a certainement fait froid au dos de nombreux Ivoiriens mais singulièrement dans les rangs de la grande muette. Dire publiquement qu’un officier supérieur de l’armée ivoirienne « n’a pas su s’envoyer » est une chose assez grave.
C’est l’occasion pour tout un chacun de s’avoir s’envoyer si Gbagbo l’envoie. Lui qui réquisitionne l’armée, les forces de défense et de sécurité à tout moment. Lui qui veut instaurer un couvre-feu le dimanche nuit, lui qui veut mettre l’armée dans la rue pour des questions de sécurités dévolues à la police et à la gendarmerie va certainement « envoyer » militaires, gendarmes et policiers. Mais que chacun de ceux que Gbagbo va « envoyer » sache que si la mission prend des allures bizarres, ils devront « savoir s’envoyer ». Car, en clair, comme pour le Colonel Yao N’Guessan, le candidat président n’assumera certainement pas. S’il n’a pas assumé pour un officier supérieur, vous conviendrez que ce n’est pas pour un caporal, soldat, sergent, ou MDL qui se mouillera.
Que personne n’oublie cette fameuse phrase qui traduit une réalité effrayante. « Si on t’envoie, il faut savoir t’envoyer ». Que personne n’oublie que le tribunal pénal international (TPI) est une réalité et que tous ceux qui se sont mépris ont fini à la Haye. L’envoyé assumera forcement mais l’envoyeur peut glisser entre les mailles du filet. Il n’aura qu’à dire que celui qu’il a envoyé « n’a pas su s’envoyer ».
K.L.
Même si aujourd’hui il jouit d’une liberté conditionnelle, le cas du Colonel est plus que préoccupant. Pas par le nombre d’années que ce militaire de carrière et père de famille pourrait passer dans les geôles américaines, mais par la manière dont celui qui l’a envoyé a essayé de mettre en cause les capacités du Colonel à aller conclure un marché. Devant la Côte d’Ivoire et le monde entier, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo a expliqué que c’est l’officier qui n’a pas su s’envoyer. Tentant de se dédouaner, il a essayé d’expliquer que celui qui est le conseiller militaire du ministre de la défense, a certainement emprunté des voies peu orthodoxes pour tenter d’acquérir les armes pour les FDS. Cette sortie du président sortant a certainement fait froid au dos de nombreux Ivoiriens mais singulièrement dans les rangs de la grande muette. Dire publiquement qu’un officier supérieur de l’armée ivoirienne « n’a pas su s’envoyer » est une chose assez grave.
C’est l’occasion pour tout un chacun de s’avoir s’envoyer si Gbagbo l’envoie. Lui qui réquisitionne l’armée, les forces de défense et de sécurité à tout moment. Lui qui veut instaurer un couvre-feu le dimanche nuit, lui qui veut mettre l’armée dans la rue pour des questions de sécurités dévolues à la police et à la gendarmerie va certainement « envoyer » militaires, gendarmes et policiers. Mais que chacun de ceux que Gbagbo va « envoyer » sache que si la mission prend des allures bizarres, ils devront « savoir s’envoyer ». Car, en clair, comme pour le Colonel Yao N’Guessan, le candidat président n’assumera certainement pas. S’il n’a pas assumé pour un officier supérieur, vous conviendrez que ce n’est pas pour un caporal, soldat, sergent, ou MDL qui se mouillera.
Que personne n’oublie cette fameuse phrase qui traduit une réalité effrayante. « Si on t’envoie, il faut savoir t’envoyer ». Que personne n’oublie que le tribunal pénal international (TPI) est une réalité et que tous ceux qui se sont mépris ont fini à la Haye. L’envoyé assumera forcement mais l’envoyeur peut glisser entre les mailles du filet. Il n’aura qu’à dire que celui qu’il a envoyé « n’a pas su s’envoyer ».
K.L.