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Politique Publié le samedi 27 novembre 2010 | Le Patriote

DALOA : LMP a encore fait couler le sang, 17 militants du RHDP découpés et à la machette

Daloa a basculé dans la grande violence, une fois encore, par la faute des partisans de Laurent Gbagbo et de LMP. Une quarantaine de motocyclistes membre du Mouvement des Motocyclistes pour ADO-CI (MMA-CI), en tournée de campagne et de repérage des bureaux de vote en vue de préparer le déploiement de leurs représentants le jour du scrutin, ont été pris à parti et grièvement tailladés dans le village de Yokoréa II, dans l’après-midi du jeudi. Une autre illustration de la barbarie et de la violence qui caractérise en ce moment les partisans du candidat de LMP, Laurent Gbagbo qui a occasionné 17 blessés dont trois cas jugés graves parmi les motocyclistes du RHDP. Les témoignages concordant recueillis auprès des blessés transportés dans un état pitoyable aux urgences du CHR de Daloa, , par les soins du DDCA Koné Boubacar, font état de ce que plusieurs jeunes de la majorité présidentielle, avertis par un agent de l’ANADER, à moto, pour certains arborant des tee-shirts du candidat Laurent Gbagbo, ont tendus un guet-apens aux jeunes du RHDP à l’entrée du village de Zobia à deux kilomètres de Yokoréa II, en allant à Gboguhé. Dans leur furia meurtrière, les partisans du président candidat Laurent Gbagbo, à coups de machette, de barres de fer, de haches et de gourdins, se sont livrés à ce qu’ils savent faire le mieux. Après avoir encerclés et ligotés, comme de vulgaire bandits, leurs ‘‘proies’’ d’un soir, ils s’en sont donnés à cœur joie en les battants à sang. Poussant l’appétit funeste et la barbarie jusqu’à son extrême, les assaillants proches de Gbagbo, on tenté d’enterrer vivant le nommé Cheick Mohamed Ouattara après lui avoir sectionné les phalanges de la main gauche à la hache et lui avoir arraché une oreille et découpé l’avant-bras à la machette. Selon Sidibé Mamadou, président des Motocyclistes pour ADO, qui lui a eu le visage tuméfié par la violence de coups de barre de fer, de gourdins et souffrant de plusieurs fractures à la jambe, aucun motocycliste ne portait aucun pistolet ni aucune arme blanche comme ont voulu le faire croire les responsable de la brigade ville, où les blessés agonisant et sans ménagement aucun, ont été transportés comme de vulgaires voleurs alors que leurs agresseurs tard dans la nuit, et sans être inquiétés, tentaient en vain de mettre le feu aux habitations des allochtones nordistes et Baoulés résidents dans des campements voisins des villages de Zobia, Krikoréa et Gboguhé.

Des blessés aux mains nues, marqués à jamais

Le bilan du jeudi noir, même si aucun mort n’est à déplorer est effectivement lourd. En tous, 17 personnes ont été blessées dont quatre dans un état critique. S’il il faut noter qu’une source hospitalière qui a requis l’anonymat n’exclut pas le pire pour deux des blessés graves.

Pour l’heure, les militants du RHDP qui tard dans la nuit du jeudi des attaques ont envahis le QG de campagne sis au siège du RDR, fulminant de vengeance, pansent leurs plaies.

L’alibi pour procéder à des rafles systématique de militants RHDP

L’on se rappelle des premières déclarations du président Gbagbo lors de son face à face avec le candidat du RHDP. Faisant croire à l’opinion nationale et internationale que les jeunes du RHDP convoyaient des sacs d’armes et de munitions. Ces allégations fallacieuses tendant à faire passer les victimes pour les agresseurs, œuvres du préfet de région Dakoury Dabet, devenu directeur de campagne de Laurent Gbagbo à Daloa sont en fait un pan du plan savamment ourdi par ce dernier, et dont la finalité est de procéder à des rafles systématiques de militants et sympathisants du RHDP à Daloa et dans les localités suscitées. Selon les responsables de la gendarmerie, des gris-gris, deux machettes et un pistolet automatique auraient été retrouvés aux mains des jeunes motocyclistes. Une version battu en brèche par Cheick Mohamed Ouattara : « si j’avais sur moi un pistolet automatique, je m’en serai sûrement servi pour me défendre. Nous n’avions que nos motos qui pour la plupart ont été arrachées et restent à ce jour détenues par nos assaillants», nous confiera-t-il, sur son lit d’hospitalisation.

En marge de ces attaques, une dizaine de personnes ont été arrêtées. Les interpellés sont tous des allochtones nordistes supposés proches du RHDP. Ils auraient été cités par les agresseurs de LMP comme ayant porté assistance aux blessés. Et seraient détenus à la brigade ville de Daloa.

L’appel au calme et à la mobilisation de la direction du RHDP

La direction de campagne et les responsables du RHDP de Daloa qui dès qu’ils ont été informés ont accourus au CHR pour s’occuper des frais d’hospitalisation des blessés et des premiers soins, ont fait le tour des victimes pour les réconforter et les assurer du soutient de la haute direction du RHDP. La veille, ils ont concourus à apaiser les velléités de riposte de leurs militants révoltés devant cet acte de barbarie injustifiée des militants du FPI et de LMP. Et dont les autorités tant préfectorales que militaires, de par leur passibilités, semble être complices. Ils ont par ailleurs appelés les militants à rester sereins et mobilisés. Ces violences gratuites diront Séry Bi N’Guessan et Gnizako Antoine, ne sont que le reflet de la peur du parti au pouvoir d’aller à des élections qu’il sait perdu d’avance. C’est pourquoi il ont appelé les militants du RHDP à sortir massivement, sans crainte, pour le scrutin du dimanche 28.

DK
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