“Moralisation de la vie publique : fondement d’une société démocratique». C’est thème qui était à l’ordre du jour hier aux petits-déjeuners débat organisés par l’ONG « Génération Côte d’Ivoire ».
Invités à débattre sur ce thème, le président de l’Union pour la Côte d’Ivoire, M. Gnamien Konan et Venance Konan, journaliste-écrivain n’ont pas manqué de faire le procès du régime de Laurent Gbagbo. Pour le patron de l’UPCI, candidat malheureux du premier tour qui soutient aujourd’hui le candidat du RHDP dans ce second tour de l’élection présidentielle, il est temps qu’une alternative démocratique s’opère en Côte d’Ivoire, selon lui pour deux raisons. D’abord parce que le FPI a échoué et ensuite parce qu’une nation sans alternative démocratie est une nation qui ne respire pas. « Il faut une alternative pour qu’il y ait la démocratie. Battons nous pour que le changement vienne », a-t-il martelé. Pour M ; Gnamien, la moralisation de la vie publique est un leurre sous le régime de Laurent Gbagbo. Car c’est ce régime, selon lui, que la corruption a connu dans tous les secteurs une montée vertigineuse. Pour étayer ses propos, l’ancien directeur général des douanes a fait plusieurs révélations sur des cas de corruption sous la refondation. Il expliqué comment en janvier 2002, Laurent Gbagbo a voulu qu’il convoie chaque mois au palais 4 milliards de FCFA. « Laurent Gbagbo m’a demandé de lui envoyer 4 milliards par mois sur les recettes douanières. Ce que je lui ai bien entendu refusé », a-t-il révélé. Il a précisé que cette pratique est courante dans les autres régies et au Port autonome d’Abidjan qui est une véritable caisse noire.
Le président de l’UPCI n’a pas oublié de mentionner la corruption qui a cours aux examens et concours de la fonction publique. Pour lui, il faut supprimer tout simplement ces concours qui ne servent à rien, sinon à enrichir une minorité, et procéder à des études de dossier pour sélectionner les meilleurs pour l’Administration. Quant à la lutte contre cette corruption qui gangrène l’ensemble de la société ivoirienne, pour lui, la solution n’est pas la prison ou les sanctions. Mais le renforcement du système de contrôle. Il a pour soutenir son argumentaire donne l’exemple des cinq niveaux de contrôle qu’il a institués à la douane pour endiguer la corruption. « Il n’y a pas d’alternative à la lutte contre la corruption. La démocratie ne sert à rien si c’est pour enrichir une minorité. Il faut prendre les problèmes à la base », a-t-il conseillé. Venance Konan, pour sa part, a déploré que les valeurs qui fondent une société soient reléguées au second rang sous la refondation. « Le pouvoir actuel a fait la promotion de la malhonnêteté et de la médiocrité. Blé Goudé a triché à sa licence et c’est celui-là qui vient défendre le programme d’un candidat. Les étudiants vont frapper leurs enseignants sans que personne ne s’en émeuve.
Interrogé le ministre Amani N’Guessan, ministre de l’éducation nationale à l’époque dit : « Il comprendre ces jeunes gens », s’est-il indigné. Le journaliste-écrivain n’a pas manqué de mentionner les vols, viols et assassinats commis par la FESCI sur certains de leurs camarades. « Il est évident qu’on ne peut pas continuer comme cela, sinon on se tue », a-t-il asséné. C’est pourquoi, selon lui, il est temps que le candidat qu’il soutient le docteur Alassane Dramane Ouattara arrive au pouvoir pour mettre fin à tout cela. « Je sais que mon candidat va gagner et il va prôner l’excellence. Parce que pour arriver là où il est arrivé, il faut avoir été excellent », a-t-il rappelé. Il faut précisé qu’en l’absence du coordinateur général de « Génération Côte d’Ivoire », M. Sidi Touré, c’est M. Nomory Sidibé, son assistant qui a dirigé les débats.
JCC
Invités à débattre sur ce thème, le président de l’Union pour la Côte d’Ivoire, M. Gnamien Konan et Venance Konan, journaliste-écrivain n’ont pas manqué de faire le procès du régime de Laurent Gbagbo. Pour le patron de l’UPCI, candidat malheureux du premier tour qui soutient aujourd’hui le candidat du RHDP dans ce second tour de l’élection présidentielle, il est temps qu’une alternative démocratique s’opère en Côte d’Ivoire, selon lui pour deux raisons. D’abord parce que le FPI a échoué et ensuite parce qu’une nation sans alternative démocratie est une nation qui ne respire pas. « Il faut une alternative pour qu’il y ait la démocratie. Battons nous pour que le changement vienne », a-t-il martelé. Pour M ; Gnamien, la moralisation de la vie publique est un leurre sous le régime de Laurent Gbagbo. Car c’est ce régime, selon lui, que la corruption a connu dans tous les secteurs une montée vertigineuse. Pour étayer ses propos, l’ancien directeur général des douanes a fait plusieurs révélations sur des cas de corruption sous la refondation. Il expliqué comment en janvier 2002, Laurent Gbagbo a voulu qu’il convoie chaque mois au palais 4 milliards de FCFA. « Laurent Gbagbo m’a demandé de lui envoyer 4 milliards par mois sur les recettes douanières. Ce que je lui ai bien entendu refusé », a-t-il révélé. Il a précisé que cette pratique est courante dans les autres régies et au Port autonome d’Abidjan qui est une véritable caisse noire.
Le président de l’UPCI n’a pas oublié de mentionner la corruption qui a cours aux examens et concours de la fonction publique. Pour lui, il faut supprimer tout simplement ces concours qui ne servent à rien, sinon à enrichir une minorité, et procéder à des études de dossier pour sélectionner les meilleurs pour l’Administration. Quant à la lutte contre cette corruption qui gangrène l’ensemble de la société ivoirienne, pour lui, la solution n’est pas la prison ou les sanctions. Mais le renforcement du système de contrôle. Il a pour soutenir son argumentaire donne l’exemple des cinq niveaux de contrôle qu’il a institués à la douane pour endiguer la corruption. « Il n’y a pas d’alternative à la lutte contre la corruption. La démocratie ne sert à rien si c’est pour enrichir une minorité. Il faut prendre les problèmes à la base », a-t-il conseillé. Venance Konan, pour sa part, a déploré que les valeurs qui fondent une société soient reléguées au second rang sous la refondation. « Le pouvoir actuel a fait la promotion de la malhonnêteté et de la médiocrité. Blé Goudé a triché à sa licence et c’est celui-là qui vient défendre le programme d’un candidat. Les étudiants vont frapper leurs enseignants sans que personne ne s’en émeuve.
Interrogé le ministre Amani N’Guessan, ministre de l’éducation nationale à l’époque dit : « Il comprendre ces jeunes gens », s’est-il indigné. Le journaliste-écrivain n’a pas manqué de mentionner les vols, viols et assassinats commis par la FESCI sur certains de leurs camarades. « Il est évident qu’on ne peut pas continuer comme cela, sinon on se tue », a-t-il asséné. C’est pourquoi, selon lui, il est temps que le candidat qu’il soutient le docteur Alassane Dramane Ouattara arrive au pouvoir pour mettre fin à tout cela. « Je sais que mon candidat va gagner et il va prôner l’excellence. Parce que pour arriver là où il est arrivé, il faut avoir été excellent », a-t-il rappelé. Il faut précisé qu’en l’absence du coordinateur général de « Génération Côte d’Ivoire », M. Sidi Touré, c’est M. Nomory Sidibé, son assistant qui a dirigé les débats.
JCC