2 morts à ‘‘Niouboua’’, 3 urnes cassées à ‘‘Belleville’’, les militants RHDP empêchés de voter à ‘‘Sapia’’, ‘‘Issia’’, ‘‘Baounoufla’’...
Comme il fallait s’y attendre à Daloa comme à Issia, la majorité présidentielle à mis à exécution son plan pour empêcher le bon déroulement du vote. La veille samedi, après les tentatives avortées du préfet de région Dackoury Dabet pour imposer sa liste de militants FPI dans les bureaux vote, les milices alliées de LMP, habillées en tenues militaires s’en sont prises à des militants RHDP, dans les localités de Niouboua, Sapia, Baounoufla, Belleville, Bédiala et Yokoréa. A Niouboua à près de 15 kilomètres sur l’axe Daloa-Issia, les militants de LMP ont froidement tué le nommé Cissé Drissa, secrétaire de section RDR de cette localité, pour s’être opposé à leur tentatives de bourrage des urnes en faveur de leur candidat, Laurent Gbagbo. Les échauffourées qui s’en sont suivies, ont entrainée la mort d’un militaire en civil et occasionné la mise à feu de plusieurs habitations, et des bureaux de vote. Dans la localité de Belleville à quelques encablures de Zoukougeeu, un gros bourg majoritairement peuplé d’allochtones Baoulés et de nordistes, des jeunes se réclamant de LMP ont pris à partie les électeurs dans le lieu de vote de l’EPP Belleville, les taxant d’étrangers avant de faire irruption dans les trois bureaux de vote pour molester les agents CEI, saccager le matériel. L’objectif selon toute vraisemblance était de saboter le vote dans les bureaux et lieux de vote supposés favorables au RHDP et empêcher les militants Houphouëtistes de prendre part au vote, là où ils se considéraient majoritaires. Ainsi, dans le village de Baounoufla, village du DDC du candidat Laurent Gbagbo à Bédiala, Kader Gooré, empêchés par les miliciens proches de ce dernier, les malinkés n’ont pu avoir accès aux urnes. Les quelques Baoulés qui se sont présentés dans les bureaux de vote ont, eux, été contrains de porter au préalable, leur choix sur le candidat LMP. Idem à ‘‘Sapia’’ et à ‘‘Zépréguhé’’ deux localités situées à la sortie sud de la ville de Daloa. Là-bas, les jeunes de la majorité présidentielle ont tenu tête à la gendarmerie, qui tentait de les dissuader d’empêcher le vote des allochtones. Plusieurs militants RHDP ont par ailleurs fait les frais des éléments de la préfecture de police qui, des bureaux de vote, procédaient à des interpellations systématiques de nordistes, abusivement indexés comme étrangers par des militants LMP et retirés des rangs. Toute chose qui n’a pas empêché les populations et les militants du RHDP de sortir massivement. En attendant les résultats définitifs, les tendances dans les bureaux de vote que nous avons pu visiter, à l’EPP Gbeuliville, à l’Epp Lobia, aux collèges Bambinos et Touré, et Saint Christophe et à la Mairie de Daloa, donnent le candidat Alassane Ouattara largement en avance sur son adversaire.
DK.
Comme il fallait s’y attendre à Daloa comme à Issia, la majorité présidentielle à mis à exécution son plan pour empêcher le bon déroulement du vote. La veille samedi, après les tentatives avortées du préfet de région Dackoury Dabet pour imposer sa liste de militants FPI dans les bureaux vote, les milices alliées de LMP, habillées en tenues militaires s’en sont prises à des militants RHDP, dans les localités de Niouboua, Sapia, Baounoufla, Belleville, Bédiala et Yokoréa. A Niouboua à près de 15 kilomètres sur l’axe Daloa-Issia, les militants de LMP ont froidement tué le nommé Cissé Drissa, secrétaire de section RDR de cette localité, pour s’être opposé à leur tentatives de bourrage des urnes en faveur de leur candidat, Laurent Gbagbo. Les échauffourées qui s’en sont suivies, ont entrainée la mort d’un militaire en civil et occasionné la mise à feu de plusieurs habitations, et des bureaux de vote. Dans la localité de Belleville à quelques encablures de Zoukougeeu, un gros bourg majoritairement peuplé d’allochtones Baoulés et de nordistes, des jeunes se réclamant de LMP ont pris à partie les électeurs dans le lieu de vote de l’EPP Belleville, les taxant d’étrangers avant de faire irruption dans les trois bureaux de vote pour molester les agents CEI, saccager le matériel. L’objectif selon toute vraisemblance était de saboter le vote dans les bureaux et lieux de vote supposés favorables au RHDP et empêcher les militants Houphouëtistes de prendre part au vote, là où ils se considéraient majoritaires. Ainsi, dans le village de Baounoufla, village du DDC du candidat Laurent Gbagbo à Bédiala, Kader Gooré, empêchés par les miliciens proches de ce dernier, les malinkés n’ont pu avoir accès aux urnes. Les quelques Baoulés qui se sont présentés dans les bureaux de vote ont, eux, été contrains de porter au préalable, leur choix sur le candidat LMP. Idem à ‘‘Sapia’’ et à ‘‘Zépréguhé’’ deux localités situées à la sortie sud de la ville de Daloa. Là-bas, les jeunes de la majorité présidentielle ont tenu tête à la gendarmerie, qui tentait de les dissuader d’empêcher le vote des allochtones. Plusieurs militants RHDP ont par ailleurs fait les frais des éléments de la préfecture de police qui, des bureaux de vote, procédaient à des interpellations systématiques de nordistes, abusivement indexés comme étrangers par des militants LMP et retirés des rangs. Toute chose qui n’a pas empêché les populations et les militants du RHDP de sortir massivement. En attendant les résultats définitifs, les tendances dans les bureaux de vote que nous avons pu visiter, à l’EPP Gbeuliville, à l’Epp Lobia, aux collèges Bambinos et Touré, et Saint Christophe et à la Mairie de Daloa, donnent le candidat Alassane Ouattara largement en avance sur son adversaire.
DK.
