Soro a porté sa casquette de rebelle et allié du sans gène Ouattara pour semer le bordel au Nord. En péronnant sur les antennes des chaînes internationales toutes acquises à Ouattara qu’il n’était pas d’accord avec la décision du chef de l’Etat, Soro Guillaume s’est malicieusement et pernicieusement comporté comme celui qui voulait anéantir tous les efforts qui ont été faits pour que ce deuxième tour se passe dans les conditions idoines.
Si, en défiant le chef de l’Etat pour dire que la décision du gouvernement n’était pas opportune, Soro voulait tout simplement dire en tant que Secrétaire général des Fn, n’appliquez pas les consignes de ce décret, il a vraiment réussi son coup au vu de tout ce qui s’est passé depuis samedi au Nord. Evidemment, ils ont obéi à la lettre à leur maître, toute la nuit, la bière a coulé à flots. Des actes de vandalisme, destruction de biens publics ont été commis partout dans la zone rebelle. Des enlèvements, des emprisonnements, des séquestrations ont eu lieu partout. Nulle part, on a voté.
En fait, en posant cet acte Soro insidieusement donnait des consignes de sabotage du scrutin. Il a réussi à atteindre machiavéliquement ses objectifs. Tout ceci, pour s’éterniser à la primature, au besoin remplacer Laurent Gbagbo dans le fauteuil présidentiel. Malheureusement, son jeu caché qui perdurait a été mis à nu. Et tout, le monde sait maintenant le jeu qu’il jouait sournoisement dans cette crise.
Après cette forfaiture pour tenter de replacer son mentor Ouattara dans le fauteuil présidentiel, en sauvant lui-même son fauteuil de Premier ministre qu’il ne veut plus quitter, il n’a plus le droit de se refugier à Abidjan. Il doit libérer tout affaire cessante, se demettre du poste auquel Laurent Gbagbo a bien voulu le nommer. Il pourrait aussi avec ses hommes libérer les locaux de notre magnifique Golf Hôtel afin que les touristes retrouvent leur confort d’antan.
Soro a laissé tomber ce masque qui lui sied tant. Sauf que comme au théâtre, les masques de cire finissent par fondre, à force d’être utilisé sous les projecteurs. Quoi d’étonnant, si Soro continue son jeu trouble. Il nous en a donné une illustration palpable en févier dernier, en suppliant le Président de la République presqu’à genoux pour reconduire le Rhdp, dans le nouveau gouvernement.
Mais comme toute comédie, celle de Soro a aussi une fin. Et c’est la fin des fins car tous les Ivoiriens ont compris ce jeu qu’ils ont accepté naïvement pendant trois ans. Trois années de sournoiserie, d’hypocrisie et de trahison.
Mais hélas, la tragédie souvent peut continuer derrière la scène, une fois le rideau baissé. La caractéristique de cette partie II, c’est que ce sont les protagonistes eux-mêmes qui s’extirpent. A bon entendeur salut.
Ibo Djêgba
Si, en défiant le chef de l’Etat pour dire que la décision du gouvernement n’était pas opportune, Soro voulait tout simplement dire en tant que Secrétaire général des Fn, n’appliquez pas les consignes de ce décret, il a vraiment réussi son coup au vu de tout ce qui s’est passé depuis samedi au Nord. Evidemment, ils ont obéi à la lettre à leur maître, toute la nuit, la bière a coulé à flots. Des actes de vandalisme, destruction de biens publics ont été commis partout dans la zone rebelle. Des enlèvements, des emprisonnements, des séquestrations ont eu lieu partout. Nulle part, on a voté.
En fait, en posant cet acte Soro insidieusement donnait des consignes de sabotage du scrutin. Il a réussi à atteindre machiavéliquement ses objectifs. Tout ceci, pour s’éterniser à la primature, au besoin remplacer Laurent Gbagbo dans le fauteuil présidentiel. Malheureusement, son jeu caché qui perdurait a été mis à nu. Et tout, le monde sait maintenant le jeu qu’il jouait sournoisement dans cette crise.
Après cette forfaiture pour tenter de replacer son mentor Ouattara dans le fauteuil présidentiel, en sauvant lui-même son fauteuil de Premier ministre qu’il ne veut plus quitter, il n’a plus le droit de se refugier à Abidjan. Il doit libérer tout affaire cessante, se demettre du poste auquel Laurent Gbagbo a bien voulu le nommer. Il pourrait aussi avec ses hommes libérer les locaux de notre magnifique Golf Hôtel afin que les touristes retrouvent leur confort d’antan.
Soro a laissé tomber ce masque qui lui sied tant. Sauf que comme au théâtre, les masques de cire finissent par fondre, à force d’être utilisé sous les projecteurs. Quoi d’étonnant, si Soro continue son jeu trouble. Il nous en a donné une illustration palpable en févier dernier, en suppliant le Président de la République presqu’à genoux pour reconduire le Rhdp, dans le nouveau gouvernement.
Mais comme toute comédie, celle de Soro a aussi une fin. Et c’est la fin des fins car tous les Ivoiriens ont compris ce jeu qu’ils ont accepté naïvement pendant trois ans. Trois années de sournoiserie, d’hypocrisie et de trahison.
Mais hélas, la tragédie souvent peut continuer derrière la scène, une fois le rideau baissé. La caractéristique de cette partie II, c’est que ce sont les protagonistes eux-mêmes qui s’extirpent. A bon entendeur salut.
Ibo Djêgba
