Le Rdr est convaincu de sa défaite dans ce second tour de la présidentielle. C’est pourquoi, ses militants aidés par les Forces nouvelles, commettent des actions de terrorisme dans les zones Cno et dans certaines villes sous contrôle des forces républicaines. C’est le constat fait par Affi N’Guessan hier, au Qg de Lmp.
Bouaké, Zikisso, Samatiguila, Séguéla, Korhogo, Kolia, Kouto, Tortya, Kani, Daloa, Koumassi, Issia. Ces villes et communes du pays ont connu des troubles d’une rare violence hier, jour du second tour de la présidentielle. Des militants du Rdr armés jusqu’aux dents, aidés par les soldats des Forces nouvelles, attaquent les militants de La majorité présidentielle. A-t-on appris hier, au Quartier général de campagne du candidat Laurent Gbagbo par le porte-parole Affi N’Guessan. «Nous avons constaté de graves irrégularités dans les zones Cno notamment dans les régions des Savanes, du Denguélé, du Bafing et dans la Vallée du Bandama. Nous pouvons affirmer que le scrutin n’est pas transparent et sincère. Car nos militants sont l’objet d’intimidations, d’agressions, d’exactions», a planté le porte-parole du candidat de Lmp. A Korhogo, le ministre Lanciné Gon Coulibaly et sa délégation ont été agressés physiquement. Ils ont dû se réfugier à l’Onuci. Affi ajoute que les éléments des Forces nouvelles et les militants du Rdr ont attaqué les superviseurs de Lmp. Plusieurs délégations de La majorité présidentielle sont séquestrées. Notamment à Zuénoula, où la délégation est interdite de quitter la ville par les Forces nouvelles. A Biankouma, le ministre Alphonse Douaty est également séquestré par les Forces nouvelles. Elles l’ont empêché de quitter la ville pour se rendre à Man. Le Ddc de Séguéla a été pris en otage au Quartier général. Des membres de sa délégation se sont réfugiés dans la brousse. Dans cette ville, Soumahoro Mamadou, Soumahoro Moussa et Méité Souleymane, sont portés disparus. Car ils ont été enlevés par des inconnus. A Daloa, le beau-frère du Ddc Guédé Béhina a été égorgé dans le village de Gnogoua. Un militaire et un villageois, ont également trouvé la mort par le fait des militants Rdr. Sept domiciles ont été, par ailleurs, incendiés. Toujours à Daloa, dans le village de Niboua, les militants du Rdr ont assassiné deux militants de Lmp. 10 blessés ont été enregistrés à Issia dans le village de Namané. Tous ces agissements inquiètent le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo. «Devant de tels actes, nous soutenons que le scrutin, n’est pas transparent. Nos militants sont menacés et agressés par le Rdr et les Forces nouvelles. Nous avons remarqué que les soldats des Forces nouvelles sont lourdement armés, de lance-roquettes. Nous sommes inquiets et nous interpellons la communauté internationale, l’Onuci, les observateurs afin qu’ils garantissent une issue sereine et apaisée de cette élection», a indiqué Affi. Néanmoins, il a prévenu que ces irrégularités seront dénoncées. «Nous ne laisserons pas passer ces irrégularités. Nous allons engager des actions en annulation de certains résultats», a soutenu le porte-parole de Gbagbo. A Abidjan, révèle-t-il, des militants du Rdr s’attroupent autour des bureaux de vote qui se trouvent dans les bastions de Lmp en vue de créer des troubles. Leurs actions visent à annuler les résultats de ces bureaux de vote. L’inaction du Cci et des Fanci déployée sur l’ensemble du pays, n’étonne pas Affi N’Guessan. Car : «le Cci est mis sous l’éteignoir même si nous les avons informé de ces actes. Ils sont en nombre insuffisant et manquent de moyens adéquats pour assurer une parfaite sécurité. Quant aux Fanci réquisitionnés pour appuyer le Cci, les conditions de leur réquisition fait que les éléments ne disposent pas de matériels pour agir sur un terrain maitrisé depuis 8 ans par les Forces nouvelles», regrette Affi N’Guessan. Qui estime que le Rdr agit ainsi parce que conscient de sa défaite. C’est le processus de proclamation des résultats, que le Rdr veut perturber, a dénoncé le porte-parole. Celui-ci a constaté au-delà de ces violences un taux moyen de participation. «Nous constatons que le taux de participation est globalement moyen. Il devrait être en dessous de 60%.il devrait être très faible dans le grand Centre. Ce qui veut dire que l’appel de report de Bédié en faveur d’Alassane Dramane Ouattara, n’a pas été suivi», a analysé le président du Fpi.
Fabrice Tété
Bouaké, Zikisso, Samatiguila, Séguéla, Korhogo, Kolia, Kouto, Tortya, Kani, Daloa, Koumassi, Issia. Ces villes et communes du pays ont connu des troubles d’une rare violence hier, jour du second tour de la présidentielle. Des militants du Rdr armés jusqu’aux dents, aidés par les soldats des Forces nouvelles, attaquent les militants de La majorité présidentielle. A-t-on appris hier, au Quartier général de campagne du candidat Laurent Gbagbo par le porte-parole Affi N’Guessan. «Nous avons constaté de graves irrégularités dans les zones Cno notamment dans les régions des Savanes, du Denguélé, du Bafing et dans la Vallée du Bandama. Nous pouvons affirmer que le scrutin n’est pas transparent et sincère. Car nos militants sont l’objet d’intimidations, d’agressions, d’exactions», a planté le porte-parole du candidat de Lmp. A Korhogo, le ministre Lanciné Gon Coulibaly et sa délégation ont été agressés physiquement. Ils ont dû se réfugier à l’Onuci. Affi ajoute que les éléments des Forces nouvelles et les militants du Rdr ont attaqué les superviseurs de Lmp. Plusieurs délégations de La majorité présidentielle sont séquestrées. Notamment à Zuénoula, où la délégation est interdite de quitter la ville par les Forces nouvelles. A Biankouma, le ministre Alphonse Douaty est également séquestré par les Forces nouvelles. Elles l’ont empêché de quitter la ville pour se rendre à Man. Le Ddc de Séguéla a été pris en otage au Quartier général. Des membres de sa délégation se sont réfugiés dans la brousse. Dans cette ville, Soumahoro Mamadou, Soumahoro Moussa et Méité Souleymane, sont portés disparus. Car ils ont été enlevés par des inconnus. A Daloa, le beau-frère du Ddc Guédé Béhina a été égorgé dans le village de Gnogoua. Un militaire et un villageois, ont également trouvé la mort par le fait des militants Rdr. Sept domiciles ont été, par ailleurs, incendiés. Toujours à Daloa, dans le village de Niboua, les militants du Rdr ont assassiné deux militants de Lmp. 10 blessés ont été enregistrés à Issia dans le village de Namané. Tous ces agissements inquiètent le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo. «Devant de tels actes, nous soutenons que le scrutin, n’est pas transparent. Nos militants sont menacés et agressés par le Rdr et les Forces nouvelles. Nous avons remarqué que les soldats des Forces nouvelles sont lourdement armés, de lance-roquettes. Nous sommes inquiets et nous interpellons la communauté internationale, l’Onuci, les observateurs afin qu’ils garantissent une issue sereine et apaisée de cette élection», a indiqué Affi. Néanmoins, il a prévenu que ces irrégularités seront dénoncées. «Nous ne laisserons pas passer ces irrégularités. Nous allons engager des actions en annulation de certains résultats», a soutenu le porte-parole de Gbagbo. A Abidjan, révèle-t-il, des militants du Rdr s’attroupent autour des bureaux de vote qui se trouvent dans les bastions de Lmp en vue de créer des troubles. Leurs actions visent à annuler les résultats de ces bureaux de vote. L’inaction du Cci et des Fanci déployée sur l’ensemble du pays, n’étonne pas Affi N’Guessan. Car : «le Cci est mis sous l’éteignoir même si nous les avons informé de ces actes. Ils sont en nombre insuffisant et manquent de moyens adéquats pour assurer une parfaite sécurité. Quant aux Fanci réquisitionnés pour appuyer le Cci, les conditions de leur réquisition fait que les éléments ne disposent pas de matériels pour agir sur un terrain maitrisé depuis 8 ans par les Forces nouvelles», regrette Affi N’Guessan. Qui estime que le Rdr agit ainsi parce que conscient de sa défaite. C’est le processus de proclamation des résultats, que le Rdr veut perturber, a dénoncé le porte-parole. Celui-ci a constaté au-delà de ces violences un taux moyen de participation. «Nous constatons que le taux de participation est globalement moyen. Il devrait être en dessous de 60%.il devrait être très faible dans le grand Centre. Ce qui veut dire que l’appel de report de Bédié en faveur d’Alassane Dramane Ouattara, n’a pas été suivi», a analysé le président du Fpi.
Fabrice Tété
