Situé sur l’axe Oumé-Hiré, le village de Dougbafla est resté constant dans son affection envers Laurent Gbagbo. Alors Secrétaire général du Fpi, ce dernier y a séjourné. Passant même la nuit dans cette bourgade située à 5 km d’Oumé. Il y est retourné pour une deuxième fois. Et depuis, c’est la lune de miel. Matérialisation concrète de cette affirmation, les 703 voix sur 900, en faveur du candidat de Lmp au premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier. Une goutte d’eau dans l’océan du corpus électoral. Mais qui a mis le Rassemblement des Houphouétistes pour la déstabilisation et la pagaille en émoi. Et pour ce deuxième tour, une expédition punitive est minutieusement préparée. Dès l’aube du 28 novembre, une horde de délinquants, armée de machettes et autres objets contondants assiège le village. Objectif : perturber le vote sur la terre qui nous a vus naître. La riposte a été à la hauteur du gangstérisme. Des jeunes du village se sont organisés pour affronter héroïquement les envahisseurs venus de la commune d’Oumé. Six (6) assaillants ont été faits prisonniers, avant d’être remis à la police. C’est l’occasion d’interpeller la très partiale communauté internationale qui a toujours eu des yeux de Chimène pour une catégorie d’Ivoiriens qui sèment impunément la mort chez d’autres. Personne n’a le monopole de la violence. Et Dougbafla n’est pas prêt à plier sous le vampirisme de Ouattara et ses sbires. Qu’il se le tienne pour dit, en tout homme existe l’état d’animalité. Même si les jeunes de Koblata, Konofla, Proniani, dans la commune et sous-préfecture de Sinfra n’ont pas eu la même chance que leurs frères d’Oumé, où dit-on, le Rdr a fait près de six (6) morts, que Ouattara cesse de verser le sang des Ivoiriens. A cette allure, le peuple martyrisé choisira une fin effroyable qu’un effroi sans fin. Notons à toutes fins utiles que Laurent Gbagbo a triomphé du fils de Nabitou Cissé avec 760 voix contre 62.
Tché Bi Tché
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