Ivoirien, ne donne pas ta vie au braquage électoral
Depuis lundi, de persistantes rumeurs et des signes inquiétants font état de ce que Gbagbo serait prêt à faire un hold-up électoral. Si ce sordide plan se met en route, c’est sûr, le sang va couler à nouveau sur le sol ivoirien. Et ce sont les pauvres citoyens manipulés qui en payeront le plus lourd tribut encore.
Il faut le dire tout net, le candidat Gbagbo joue son va-tout et c’est à un véritable baroud d’honneur que lui et son clan se livrent en tentant de brigander les résultats du scrutin du dimanche 28n novembre. Même si le verdict n’est pas encore officiel (justement à cause des manœuvres souterraines de LMP), tout porte à croire que la farine est bel et bien rentré dans les narines ‘’du fils du pays’’ qui n’a pas su gérer et protéger la mine d’or que lui a offerte le Général Robert Guéi en octobre 2000. De roublardise en roublardise, il a fini par se mettre toute l’opinion nationale et internationale à dos. Désormais, plus personne ne lui fait confiance. Sa dernière dose de farine, il l’a déversée sur le président Blaise Compaoré dont il a foulé au pied les recommandations concernant le couvre-feu en cours depuis dimanche. A vrai dire, Gbagbo veut s’agripper, coûte que coûte, au pouvoir. Et comme il l’a dit lui-même, le départ d’un Woody ‘’doit toujours laisser des traces’’. En fait, en pensant aux crimes économiques et humains…qu’il a commis pendant son règne, Gbagbo réalise qu’il est aux portes du Tribunal pénal international. D’où sa peur bleue de quitter le palais.
L’armée ivoirienne, pour massacrer les Ivoiriens
On l’a déjà dit, le départ de Gbagbo ne se fera pas démocratiquement étant entendu que lui-même n’est pas disposé à accepter les résultats des urnes. Le faisant, il conforte tous ceux qui n’ont jamais accordé de crédit à ses déclarations. Sinon, comment comprendre qu’après avoir presque juré d’accepter les résultats des urnes quels qu’ils soient, au débat radiotélévisé du 25 novembre dernier, il se rebiffe au point de bloquer la publication des résultas du scrutin?
La responsabilité des acteurs politiques
Gbagbo n’est pas seul sur son navire du mal. Avec lui, des caciques du FPI qui ont passé tout leur temps à le tromper et à le conduire dans le gouffre, pourvu que leur gâteau soit garanti. Au nombre de ces griots d’une autre espèce, figurent, en bonne place, Affi N’guessan, Amani N’guessan, Désiré Tagro, Kadet Bertin, Blé Goudé, Genéviève Bro Grébé,…Mensonges, montages et appels à la révolte et au meurtre sont leurs distractions préférées. On se souvient encore de la façon dont ils ont conduit les Ivoiriens sur l’autel de la Licorne, à l’Ivoire, en novembre 2004. Et c’est le même scénario qui se prépare.
Les religieux
Tout en saluant leurs communiqués parfois laconiques, le peuple de Côte d’Ivoire aurait franchement voulu que ses hommes en soutane soient un peu plus objectifs et directs pour mettre le doigt sur la plaie. Hélas, leur courage a des limites et parfois, ils sont nargués par nombre de politiciens assoiffés qui foulent au pied leurs divines recommandations. Avant qu’il ne soit trop tard, il va falloir raisonner Gbagbo et sa suite afin d’abandonner leur funeste démarche.
La Communauté internationale
Idem pour la communauté internationale qui a de hauts représentants sur place et qui doit dissuader le camp présidentiel du chemin de l’aventure. Cela permettrait d’éviter de comptabiliser les cadavres pour en chercher les bourreaux par la suite. C’est maintenant qu’il faut agir.
2010 n’est pas 2000
Si, en octobre 2000, face au Général Robert Guéi, Gbagbo a réussi son passage en force pour ensuite déclarer qu’il a été élu dans des conditions calamiteuses, il doit savoir que 10 ans se sont écoulés et que cette fois, il a, en face, une puissance politique nommée RHDP. Lors des audiences foraines, les Houphouétistes lui ont donné un aperçu de ce dont ils sont capables dans la rue, en mettant en déroute les pseudo patriotes. S’il pense s’appuyer sur la rue pour s’imposer, il commettrait là une grave erreur qui pourrait lui être fatale.
Le chaos total
Brigander les résultats en l’état actuel des choses, serait synonyme de chaos total pour la Côte d’Ivoire qui commençait à retrouver le sourire grâce au sacrifice de tous les Ivoiriens, sans distinction de bord politique. Pour tout dire, il se profile à l’horizon une guerre civile qui sera très atroce et plongera le pays dans un véritable enfer. Parce qu’un homme, Laurent Gbagbo, aveuglé par le pouvoir, aura décidé qu’il en soit ainsi. Les citoyens qui ont assez souffert de 10 ans de traversée de désert vont encore accepter de descendre dans la vallée avec lui ? Evidemment, NON !
Mass Domi
massoueudomi@yahoo.fr
Depuis lundi, de persistantes rumeurs et des signes inquiétants font état de ce que Gbagbo serait prêt à faire un hold-up électoral. Si ce sordide plan se met en route, c’est sûr, le sang va couler à nouveau sur le sol ivoirien. Et ce sont les pauvres citoyens manipulés qui en payeront le plus lourd tribut encore.
Il faut le dire tout net, le candidat Gbagbo joue son va-tout et c’est à un véritable baroud d’honneur que lui et son clan se livrent en tentant de brigander les résultats du scrutin du dimanche 28n novembre. Même si le verdict n’est pas encore officiel (justement à cause des manœuvres souterraines de LMP), tout porte à croire que la farine est bel et bien rentré dans les narines ‘’du fils du pays’’ qui n’a pas su gérer et protéger la mine d’or que lui a offerte le Général Robert Guéi en octobre 2000. De roublardise en roublardise, il a fini par se mettre toute l’opinion nationale et internationale à dos. Désormais, plus personne ne lui fait confiance. Sa dernière dose de farine, il l’a déversée sur le président Blaise Compaoré dont il a foulé au pied les recommandations concernant le couvre-feu en cours depuis dimanche. A vrai dire, Gbagbo veut s’agripper, coûte que coûte, au pouvoir. Et comme il l’a dit lui-même, le départ d’un Woody ‘’doit toujours laisser des traces’’. En fait, en pensant aux crimes économiques et humains…qu’il a commis pendant son règne, Gbagbo réalise qu’il est aux portes du Tribunal pénal international. D’où sa peur bleue de quitter le palais.
L’armée ivoirienne, pour massacrer les Ivoiriens
On l’a déjà dit, le départ de Gbagbo ne se fera pas démocratiquement étant entendu que lui-même n’est pas disposé à accepter les résultats des urnes. Le faisant, il conforte tous ceux qui n’ont jamais accordé de crédit à ses déclarations. Sinon, comment comprendre qu’après avoir presque juré d’accepter les résultats des urnes quels qu’ils soient, au débat radiotélévisé du 25 novembre dernier, il se rebiffe au point de bloquer la publication des résultas du scrutin?
La responsabilité des acteurs politiques
Gbagbo n’est pas seul sur son navire du mal. Avec lui, des caciques du FPI qui ont passé tout leur temps à le tromper et à le conduire dans le gouffre, pourvu que leur gâteau soit garanti. Au nombre de ces griots d’une autre espèce, figurent, en bonne place, Affi N’guessan, Amani N’guessan, Désiré Tagro, Kadet Bertin, Blé Goudé, Genéviève Bro Grébé,…Mensonges, montages et appels à la révolte et au meurtre sont leurs distractions préférées. On se souvient encore de la façon dont ils ont conduit les Ivoiriens sur l’autel de la Licorne, à l’Ivoire, en novembre 2004. Et c’est le même scénario qui se prépare.
Les religieux
Tout en saluant leurs communiqués parfois laconiques, le peuple de Côte d’Ivoire aurait franchement voulu que ses hommes en soutane soient un peu plus objectifs et directs pour mettre le doigt sur la plaie. Hélas, leur courage a des limites et parfois, ils sont nargués par nombre de politiciens assoiffés qui foulent au pied leurs divines recommandations. Avant qu’il ne soit trop tard, il va falloir raisonner Gbagbo et sa suite afin d’abandonner leur funeste démarche.
La Communauté internationale
Idem pour la communauté internationale qui a de hauts représentants sur place et qui doit dissuader le camp présidentiel du chemin de l’aventure. Cela permettrait d’éviter de comptabiliser les cadavres pour en chercher les bourreaux par la suite. C’est maintenant qu’il faut agir.
2010 n’est pas 2000
Si, en octobre 2000, face au Général Robert Guéi, Gbagbo a réussi son passage en force pour ensuite déclarer qu’il a été élu dans des conditions calamiteuses, il doit savoir que 10 ans se sont écoulés et que cette fois, il a, en face, une puissance politique nommée RHDP. Lors des audiences foraines, les Houphouétistes lui ont donné un aperçu de ce dont ils sont capables dans la rue, en mettant en déroute les pseudo patriotes. S’il pense s’appuyer sur la rue pour s’imposer, il commettrait là une grave erreur qui pourrait lui être fatale.
Le chaos total
Brigander les résultats en l’état actuel des choses, serait synonyme de chaos total pour la Côte d’Ivoire qui commençait à retrouver le sourire grâce au sacrifice de tous les Ivoiriens, sans distinction de bord politique. Pour tout dire, il se profile à l’horizon une guerre civile qui sera très atroce et plongera le pays dans un véritable enfer. Parce qu’un homme, Laurent Gbagbo, aveuglé par le pouvoir, aura décidé qu’il en soit ainsi. Les citoyens qui ont assez souffert de 10 ans de traversée de désert vont encore accepter de descendre dans la vallée avec lui ? Evidemment, NON !
Mass Domi
massoueudomi@yahoo.fr