x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 2 décembre 2010 | Notre Voie

Tueries, séquestrations, bastonnades dans les zones CNO - Ouattara dans toute sa laideur morale

Les tueries, les séquestrations, les bastonnades et autres actes de barbarie perpétrés en son nom, sur les partisans de Gbagbo dans les zones CNO par les rebelles, ont une fois de plus exposé Ouattara dans toute sa laideur morale à la face du monde. «Je ne suis pas l’auteur de la rébellion. Je ne peux pas soutenir une rébellion. Je n’ai jamais fait de coup d’Etat. Ceux qui ont fait la rébellion sont bien là et on veut me l’attribuer. Gbagbo raconte des mensonges». Alassane Dramane Ouattara, candidat du RDR et soutenu par le RHDP, a tenu ces propos tout au long de la campagne pour le 2nd tour de la présidentielle. Toutes les exactions d’une extrême violence et dignes d’un autre âge, perpétrés sur les responsables de la campagne du président Gbagbo et sur ses représentants dans les bureaux de vote dans les zones CNO prises en otage par les bras armés de Ouattara, contredisent le candidat du RDR soutenu par le RHDP. Les hommes de Ouattara s’en sont, une fois de plus, donnés à cœur joie aux activités dans lesquelles ils excellent. Ils ont tué des partisans de Gbagbo, massacré et séquestré d’autres après les avoir chassés des bureaux de vote. Tous ces actes de barbarie visaient un seul objectif : éloigner tous ceux qui se réclament de Gbagbo des lieux de vote pour se donner les moyens de bourrer les urnes en faveur de leur mentor Ouattara à fin de l’imposer aux Ivoiriens à travers le vote falsifié après avoir échoué de le faire par les armes. «Vous les bâtards-là, c’est vous qui voulez remettre Gbagbo au pouvoir. On va vous tuer un à un ici». Ces propos tenus par un rebelle à une pauvre dame avant de lui infliger un traitement des plus inhumains et des plus indignes corroborent parfaitement ceux tenus par le chef de guerre Koné Zacharia au temps de fort de la guerre : «Nous avons pris les armes pour qu’Alassane Dramane Ouattara soit candidat et président de ce pays. C’est lui qui nous entretenait en nous envoyant 25 millions de FCFA par mois quand nous nous prépararions au Burkina-Faso», avait clairement indiqué le chef de guerre lors d’un meeting à Mankono. Après toutes ces exactions perpétrées par les rebelles en son nom dans les zones CNO, Ouattara peut-il encore nier la paternité de la guerre et de la rébellion ? Manifestement non ! Il ne peut plus le nier. Ces faits clairs et précis n’ont pas échappé par ailleurs, aux nombreux observateurs internationaux déployés sur le terrain par leurs organisations respectives, notamment ceux de l’Union Africaine dont deux membres ont été séquestrés par les rebelles de Ouattara. En réalité, Dieu a permis toutes ces exactions pour dévoiler le danger que représente Ouattara pour l’Afrique et le monde. Lui qui, tout au long de la campagne, s’est fait passer pour un homme propre et sain qui serait la victime de tout le monde. Lui, le bourreau des Ivoiriens, s’est mis, au cours de cette campagne, dans la peau de la victime. Dieu qui a sa main sur la Côte d’Ivoire ne pouvait continuer de regarder sans rien faire. Certainement qu’après ce qui vient de se passer dans le nord de notre pays, d’honnêtes citoyens qui ont naïvement cru en Ouattara et qui ont porté leur voix sur lui doivent être indignés. Et dire que c’est à tel homme que le PDCI d’Houphouët-Boigny a apporté son soutien, c’est à désespérer de ce vieux parti qui se réclame pourtant du bâtisseur de ce paysn Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ