C’est aujourd’hui que la FIFA désignera les pays hôtes des Coupes du monde 2018 et 2022. Mais les récentes révélations livrées par la radio BBC tombent mal et jettent le discrédit sur la maison dirigée par le Suisse Sepp Blatter.
Comme prévu, c’est aujourd’hui (14h30 UTC) à Zurich (Suisse) que l’on saura qui de l’Angleterre, de la Russie ou des duos Pays-Bas-Belgique ou Espagne-Portugal accueillera le Mondial de football 2018. L’on saura aussi, sous fond de scandales, qui des Etats-Unis, de l’Australie, de la Corée du Sud, du Qatar et du Japon abritera la Coupe du monde 2022. Mais déjà, la Russie crie au vol. A travers son ministre des Sports, Vitaly Mutko, la Russie affirme qu’il ne soutient pas l’idée « des alliances ou des collusions ». Mis en cause par un commentaire de la radio BBC pour des faits de corruption au sein du comité exécutif de la FIFA, Issa Hayatou a reconnu, mardi sur les antennes de France 24, avoir reçu des versements d’International sports and leisure (ISL), une société de marketing qui avait obtenu l’exclusivité des droits pendant les différentes Coupes du monde, avant sa liquidation en 2001. « On ne nie pas qu’ISL a donné à la CAF 50 millions de francs Cfa. Personne ne le conteste », a-t-il déclaré, évoquant « un élan de solidarité. Nous ne voyons pas en quoi nous sommes concernés par ce que la BBC raconte. C’est quelque chose qui date de 16 ans. Pourquoi la BBC n’avait pas révélé ça depuis 16 ans si elle avait la preuve que c’était de la corruption ? », a interrogé Issa Hayatou. Le patron du football africain n’est pas seul puisque Ricardo Teixeira (président de la Fédération brésilienne de football) aurait touché environ 8 milliards de francs Cfa. Nicoals Leoz (président de la fédération sud-américaine de football) serait également impliqué. Avant eux, ont été suspendus dans l’affaire de corruption dans l’attribution des Mondiaux 2018 et 2022 le Tunisien Slim Aloulou (président de la chambre de résolution des litiges de la FIFA), le Nigérian Amos Adamu, le Tahitien Reynald Temarii, Ahongalu Fusinalohi (sécrétaire général fédération tongienne de football), le Malien Amadou Diakité (membre commission des arbitres de la FIFA) et enfin Ismaël Bhamjee (membre d’honneur de la CA). L’autre affaire qui secoue la Fédération internationale de football association (FIFA) reste l’enquête sur les soupçons de collusions ou d’alliances. En effet, la FIFA enquête sur un possible échange de votes entre le Qatar (candidat à l’organisation 2022 et le duo Espagne-Portugal (candidat pour l’organisation 2018).
Guy-Florentin Yaméogo
Comme prévu, c’est aujourd’hui (14h30 UTC) à Zurich (Suisse) que l’on saura qui de l’Angleterre, de la Russie ou des duos Pays-Bas-Belgique ou Espagne-Portugal accueillera le Mondial de football 2018. L’on saura aussi, sous fond de scandales, qui des Etats-Unis, de l’Australie, de la Corée du Sud, du Qatar et du Japon abritera la Coupe du monde 2022. Mais déjà, la Russie crie au vol. A travers son ministre des Sports, Vitaly Mutko, la Russie affirme qu’il ne soutient pas l’idée « des alliances ou des collusions ». Mis en cause par un commentaire de la radio BBC pour des faits de corruption au sein du comité exécutif de la FIFA, Issa Hayatou a reconnu, mardi sur les antennes de France 24, avoir reçu des versements d’International sports and leisure (ISL), une société de marketing qui avait obtenu l’exclusivité des droits pendant les différentes Coupes du monde, avant sa liquidation en 2001. « On ne nie pas qu’ISL a donné à la CAF 50 millions de francs Cfa. Personne ne le conteste », a-t-il déclaré, évoquant « un élan de solidarité. Nous ne voyons pas en quoi nous sommes concernés par ce que la BBC raconte. C’est quelque chose qui date de 16 ans. Pourquoi la BBC n’avait pas révélé ça depuis 16 ans si elle avait la preuve que c’était de la corruption ? », a interrogé Issa Hayatou. Le patron du football africain n’est pas seul puisque Ricardo Teixeira (président de la Fédération brésilienne de football) aurait touché environ 8 milliards de francs Cfa. Nicoals Leoz (président de la fédération sud-américaine de football) serait également impliqué. Avant eux, ont été suspendus dans l’affaire de corruption dans l’attribution des Mondiaux 2018 et 2022 le Tunisien Slim Aloulou (président de la chambre de résolution des litiges de la FIFA), le Nigérian Amos Adamu, le Tahitien Reynald Temarii, Ahongalu Fusinalohi (sécrétaire général fédération tongienne de football), le Malien Amadou Diakité (membre commission des arbitres de la FIFA) et enfin Ismaël Bhamjee (membre d’honneur de la CA). L’autre affaire qui secoue la Fédération internationale de football association (FIFA) reste l’enquête sur les soupçons de collusions ou d’alliances. En effet, la FIFA enquête sur un possible échange de votes entre le Qatar (candidat à l’organisation 2022 et le duo Espagne-Portugal (candidat pour l’organisation 2018).
Guy-Florentin Yaméogo