A l’instar de la journée mondiale du Sida 2010 célébrée mercredi 1er décembre dernier, la Côte d’Ivoire avec le désastre causé par cette pandémie du siècle, a été classée comme l`un des pays les plus touchés en Afrique de l`Ouest avec un taux de prévalence de 9,7% en 2003, selon l’Onusida. Mais à ce jour, cette épidémie a connu une forte régression selon le rapport 2009 de l’Onusida. On n’en est maintenant, à un taux de prévalence de 3,4%. Dans un message livré mercredi dernier, Michel Sidibé, directeur exécutif de l’institution suscitée s’est dit satisfait des résultats de cette lutte. « Au niveau mondial, nous avons réduit de près de 20%, le nombre de nouvelles infections à Vih et de décès liés au Sida. Selon ses dires, grâce donc à ces avancées, il y a moins de personnes contaminées et qui en décèdent aujourd’hui. Toutefois, il a invité les gouvernants et autres acteurs de la lutte à intensifier les efforts sur le terrain. Mais avant toute chose, il a tenu à saluer l’engagement politique des Etats, ainsi que les chefs religieux pour tous les efforts. Il faut souligner que selon l’estimation de l’Onusida en 2009, 30 millions de personnes dans le monde sont décédées du Vih-Sida et environ 10 millions de personnes sont en attente d’un traitement. L`Afrique subsaharienne est la région la plus touchée réunissant 67% des cas mondiaux, 68% des nouveaux cas enregistrés chez les adultes et 91% chez les jeunes. En Côte d’Ivoire, on estime à plus de 440.000, le nombre de personnes vivant avec le Vih-Sida. On compte 19.000 nouvelles infections chaque année, et le nombre d’enfants et d’orphelins infectés estimé à 430.000 ne cesse de croître. Face donc à ce fléau qui menace le pays, le gouvernement ivoirien a décidé de mettre en place une structure gouvernementale spécifique devenue depuis le 24 janvier 2001, le Ministère de la lutte contre le Sida. Ce ministère planifie, oriente, coordonne et évalue les programmes de lutte contre le Sida. Il assure également la mobilisation des fonds et des expertises en faveur des différents acteurs de la lutte contre la pandémie. C’est entre autres, la création en 1987, du Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS) et en septembre 2004, du Fonds National de Lutte contre le Sida (FNLS).
M.M
Comment le VIH/SIDA empêche la réponse immunitaire
Depuis 30 ans que le virus a été découvert, les scientifiques sont à pieds d’œuvre pour trouver un vaccin capable d’apporter une réponse à la maladie. Mais cette tâche s’avère difficile parce que le virus Vih est un retro virus très récalcitrant. Explication !
Le virus VIH réussit à se cacher à l`intérieur des cellules du système immunitaire, dont le rôle est précisément de protéger le corps des infections virales. Comment empêche-t-il donc ces cellules d`organiser une attaque d`envergure suffisante contre l`envahisseur ? Un groupe de l`Institut Weizmann a montré comment un fragment de la protéine située à la surface du virus empêche une réponse globale des cellules immunitaires. Dans les premières étapes de l`infection par le VIH, l`enveloppe protéinique des virus s`amalgame aux membranes extérieures des cellules T, les cellules du système immunitaire qui reconnaissent les agents pathogènes et font appel aux autres types de cellules immunitaires. Le matériel génétique du virus, un brin d`ARN, contraint l`ADN des cellules hôtes à le reproduire de nombreuses fois. Les nouveaux virus ainsi créés sont ensuite expulsés hors de la membrane cellulaire afin d`infecter d`autres cellules. Il était entendu que la pénétration dans les cellules T et le " piratage " de leur ADN étaient suffisants pour détruire la capacité de ces cellules à déclencher un soutien immunitaire. Les cellules T identifient les envahisseurs à l`aide de récepteurs, semblables à des antennes de sécurité, situés sur leur paroi extérieure. Les virus, surtout ceux qui ont à leur surface un équipement leur permettant de chercher les cellules T spécifiques, cherchent à se glisser au-delà de ces récepteurs sans déclencher une réponse immunitaire. Les chercheurs ont donc pris en considération la possibilité que le virus soit capable de mettre hors combat, une partie du système défensif de la cellule immunitaire. Ils ont étudié un fragment de peptide, le PF (peptide de fusion), un segment de la protéine gp41 du VIH qui se trouve sur l`enveloppe virale. Son rôle est connu dans le processus complexe au cours duquel l`enveloppe virale s`amalgame à la membrane cellulaire au premier stade de l`infection de la cellule. Ils ont effectivement trouvé que le PF s`accroche à plusieurs protéines situées sur les membranes des cellules impliquées dans l`appel d`une réponse immunitaire à grande échelle, et les y rend inaptes.
Source : Wikipédia
M.M
Comment le VIH/SIDA empêche la réponse immunitaire
Depuis 30 ans que le virus a été découvert, les scientifiques sont à pieds d’œuvre pour trouver un vaccin capable d’apporter une réponse à la maladie. Mais cette tâche s’avère difficile parce que le virus Vih est un retro virus très récalcitrant. Explication !
Le virus VIH réussit à se cacher à l`intérieur des cellules du système immunitaire, dont le rôle est précisément de protéger le corps des infections virales. Comment empêche-t-il donc ces cellules d`organiser une attaque d`envergure suffisante contre l`envahisseur ? Un groupe de l`Institut Weizmann a montré comment un fragment de la protéine située à la surface du virus empêche une réponse globale des cellules immunitaires. Dans les premières étapes de l`infection par le VIH, l`enveloppe protéinique des virus s`amalgame aux membranes extérieures des cellules T, les cellules du système immunitaire qui reconnaissent les agents pathogènes et font appel aux autres types de cellules immunitaires. Le matériel génétique du virus, un brin d`ARN, contraint l`ADN des cellules hôtes à le reproduire de nombreuses fois. Les nouveaux virus ainsi créés sont ensuite expulsés hors de la membrane cellulaire afin d`infecter d`autres cellules. Il était entendu que la pénétration dans les cellules T et le " piratage " de leur ADN étaient suffisants pour détruire la capacité de ces cellules à déclencher un soutien immunitaire. Les cellules T identifient les envahisseurs à l`aide de récepteurs, semblables à des antennes de sécurité, situés sur leur paroi extérieure. Les virus, surtout ceux qui ont à leur surface un équipement leur permettant de chercher les cellules T spécifiques, cherchent à se glisser au-delà de ces récepteurs sans déclencher une réponse immunitaire. Les chercheurs ont donc pris en considération la possibilité que le virus soit capable de mettre hors combat, une partie du système défensif de la cellule immunitaire. Ils ont étudié un fragment de peptide, le PF (peptide de fusion), un segment de la protéine gp41 du VIH qui se trouve sur l`enveloppe virale. Son rôle est connu dans le processus complexe au cours duquel l`enveloppe virale s`amalgame à la membrane cellulaire au premier stade de l`infection de la cellule. Ils ont effectivement trouvé que le PF s`accroche à plusieurs protéines situées sur les membranes des cellules impliquées dans l`appel d`une réponse immunitaire à grande échelle, et les y rend inaptes.
Source : Wikipédia