La journée mondiale de la lutte contre le Sida a été célébrée hier. Dans cet entretien, le président du conseil d’administration du réseau ivoirien des personnes vivant avec le vih-sida (Rip+), Coulibaly Yaya, parle des difficultés des malades de Côte d’Ivoire.
Comment avez-vous célébré la journée mondiale du sida dans le contexte de crise politique que traverse le pays depuis deux jours ?
La situation actuelle du pays ne permet pas d’organiser des activités ce jour, mais sur propositions du ministère de la lutte contre le sida, nous avons décidé de célébrer la journée mondiale le 15 décembre 2010 à Gagnoa.
Quelles sont les difficultés que rencontrent les personnes vivant avec le vih en Côte d’Ivoire ?
Malheureusement, nous avons encore des ruptures de stocks d’antirétroviraux sur certains sites de prise en charge comme Abobo Bocabo et Danané depuis novembre 2010. Les infections opportunistes ne sont pas prises en charge et les bilans sanguins ne sont pas réguliers Sur certains sites comme Grand-Bassam, les personnes vivant avec le vih doivent payer 4.000f pour faire le bilan de contrôle alors qu’il est gratuit. Nous avons approché le directeur départemental de santé de Grand-Bassam mais rien n’est fait et nos amis sont obligés de rester chez eux sans bilan sanguin.
En Côte d’Ivoire, le bilan de charge virale (examen qui permet de connaître la quantité de virus dans le sang et d’anticiper les résistances liées aux traitements ARV) est un luxe.
Que représente pour vous cette journée mondiale consacrée au vih-sida ?
C’est une journée pour faire le bilan de la lutte, pour penser à nos amis disparus et faire des propositions pour une meilleure prise en charge en vue d’ améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH/ sida (Pvvih).
Quels sont vos espoirs pour l’avenir ?
Le réseau ivoirien des personnes vivant avec le Vih (RIP+) a signé une convention avec Pacci (Ndlr : projet de recherche en Côte d’Ivoire) pour être partie prenante dans les processus en cours en Côte d’Ivoire. Le RIP+ encourage et participe à la recherche car c’est pour nous une question de survie.
Entretien réalisé par Cissé Sindou
Comment avez-vous célébré la journée mondiale du sida dans le contexte de crise politique que traverse le pays depuis deux jours ?
La situation actuelle du pays ne permet pas d’organiser des activités ce jour, mais sur propositions du ministère de la lutte contre le sida, nous avons décidé de célébrer la journée mondiale le 15 décembre 2010 à Gagnoa.
Quelles sont les difficultés que rencontrent les personnes vivant avec le vih en Côte d’Ivoire ?
Malheureusement, nous avons encore des ruptures de stocks d’antirétroviraux sur certains sites de prise en charge comme Abobo Bocabo et Danané depuis novembre 2010. Les infections opportunistes ne sont pas prises en charge et les bilans sanguins ne sont pas réguliers Sur certains sites comme Grand-Bassam, les personnes vivant avec le vih doivent payer 4.000f pour faire le bilan de contrôle alors qu’il est gratuit. Nous avons approché le directeur départemental de santé de Grand-Bassam mais rien n’est fait et nos amis sont obligés de rester chez eux sans bilan sanguin.
En Côte d’Ivoire, le bilan de charge virale (examen qui permet de connaître la quantité de virus dans le sang et d’anticiper les résistances liées aux traitements ARV) est un luxe.
Que représente pour vous cette journée mondiale consacrée au vih-sida ?
C’est une journée pour faire le bilan de la lutte, pour penser à nos amis disparus et faire des propositions pour une meilleure prise en charge en vue d’ améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH/ sida (Pvvih).
Quels sont vos espoirs pour l’avenir ?
Le réseau ivoirien des personnes vivant avec le Vih (RIP+) a signé une convention avec Pacci (Ndlr : projet de recherche en Côte d’Ivoire) pour être partie prenante dans les processus en cours en Côte d’Ivoire. Le RIP+ encourage et participe à la recherche car c’est pour nous une question de survie.
Entretien réalisé par Cissé Sindou