L'ambassadeur de Côte d'Ivoire à Paris Pierre
Aimé Kipré, proche du président sortant Laurent Gbagbo, a affirmé que ce
n'était pas à la communauté internationale de choisir le président des
Ivoiriens, alors que celle-ci appelait au respect du résultat des élections.
"La communauté internationale ne choisit pas le président des Ivoiriens, ce
sont les Ivoiriens", a-t-il déclaré vendredi à Europe 1.
L'annonce surprise jeudi par la Commission électorale indépendante (CEI)
des résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre, donnant
l'opposant Alassane Ouattara vainqueur avec plus de 54% des voix, a été
aussitôt contestée par le Conseil constitutionnel, qui semble acquis à Laurent
Gbagbo.
La montée de la tension dans le pays inquiète la communauté internationale.
Paris a estimé que le Conseil constitutionnel devait maintenant "proclamer les
résultats définitifs dans le strict respect de la volonté clairement exprimée
par le peuple ivoirien".
La Maison Blanche a appelé "toutes les parties" à respecter les résultats
de la présidentielle, mettant en garde contre toute "obstruction".
Le Conseil constitutionnel est le "seul habilité à proclamer les résultats"
et le fera "dans les jours qui viennent", a assuré l'ambassadeur.
Il a justifié la fermeture des frontières du pays et la suspension de la
diffusion des chaînes de télévision d'informations étrangères par des raisons
de "sécurité".
"Il est important que l'armée ivoirienne prévienne toutes sortes de
difficultés. La parole tue et pousse à des comportements désordonnés", a-t-il
affirmé.
Aimé Kipré, proche du président sortant Laurent Gbagbo, a affirmé que ce
n'était pas à la communauté internationale de choisir le président des
Ivoiriens, alors que celle-ci appelait au respect du résultat des élections.
"La communauté internationale ne choisit pas le président des Ivoiriens, ce
sont les Ivoiriens", a-t-il déclaré vendredi à Europe 1.
L'annonce surprise jeudi par la Commission électorale indépendante (CEI)
des résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre, donnant
l'opposant Alassane Ouattara vainqueur avec plus de 54% des voix, a été
aussitôt contestée par le Conseil constitutionnel, qui semble acquis à Laurent
Gbagbo.
La montée de la tension dans le pays inquiète la communauté internationale.
Paris a estimé que le Conseil constitutionnel devait maintenant "proclamer les
résultats définitifs dans le strict respect de la volonté clairement exprimée
par le peuple ivoirien".
La Maison Blanche a appelé "toutes les parties" à respecter les résultats
de la présidentielle, mettant en garde contre toute "obstruction".
Le Conseil constitutionnel est le "seul habilité à proclamer les résultats"
et le fera "dans les jours qui viennent", a assuré l'ambassadeur.
Il a justifié la fermeture des frontières du pays et la suspension de la
diffusion des chaînes de télévision d'informations étrangères par des raisons
de "sécurité".
"Il est important que l'armée ivoirienne prévienne toutes sortes de
difficultés. La parole tue et pousse à des comportements désordonnés", a-t-il
affirmé.