Le camp de l'ex-Premier ministre Alassane
Ouattara, déclaré vainqueur de la présidentielle ivoirienne du 28 novembre par
la commission électorale, a mis en garde vendredi contre un "putsch" du
sortant Laurent Gbagbo, dont les proches rejettent ces résultats.
"Laurent Gbagbo est arrivé par un putsch militaro-civil à la tête de l'Etat
en 2000", a déclaré lors d'une conférence de presse un directeur de campagne
de M. Ouattara, Amadou Gon Coulibaly.
"Peut-être qu'il croit qu'en 2010, après cette compétition ouverte, loyale"
et en "s'appuyant sur le putsch de 2000, (...) il peut aussi rééditer un
nouveau putsch en 2010", a-t-il poursuivi.
"C'est pour ça qu'il commence à prendre des dispositions" comme la
fermeture des frontières, a-t-il asséné. "Mais ça ne changera strictement
rien. Le peuple de Côte d'Ivoire s'est exprimé, Laurent Gbagbo est battu".
Pour M. Gon Coulibaly, le président du Conseil constitutionnel Paul Yao
N'dré, proche du chef de l'Etat, "vient de se disqualifier, ainsi que
l'institution qu'il dirige" en rejetant les résultats provisoires de la
commission électorale.
"Nous ne reconnaîtrons pas les décisions du Conseil constitutionnel qui
seront rendues dans de telles conditions", a-t-il averti.
M. Yao N'dré "sort de son rôle de juge pour porter ses habits de partisan
et militant du Front populaire ivoirien (FPI)", parti de M. Gbagbo, a-t-il
accusé.
L'état-major de armée a annoncé jeudi soir la fermeture des frontières
terrestres, aériennes et maritimes du pays "jusqu'à nouvel ordre".
M. Ouattara a remporté le second tour de la présidentielle avec plus de 54%
des voix contre M. Gbagbo, selon une annonce surprise jeudi de la commission
électorale, aussitôt rejetée par le Conseil constitutionnel.
Ouattara, déclaré vainqueur de la présidentielle ivoirienne du 28 novembre par
la commission électorale, a mis en garde vendredi contre un "putsch" du
sortant Laurent Gbagbo, dont les proches rejettent ces résultats.
"Laurent Gbagbo est arrivé par un putsch militaro-civil à la tête de l'Etat
en 2000", a déclaré lors d'une conférence de presse un directeur de campagne
de M. Ouattara, Amadou Gon Coulibaly.
"Peut-être qu'il croit qu'en 2010, après cette compétition ouverte, loyale"
et en "s'appuyant sur le putsch de 2000, (...) il peut aussi rééditer un
nouveau putsch en 2010", a-t-il poursuivi.
"C'est pour ça qu'il commence à prendre des dispositions" comme la
fermeture des frontières, a-t-il asséné. "Mais ça ne changera strictement
rien. Le peuple de Côte d'Ivoire s'est exprimé, Laurent Gbagbo est battu".
Pour M. Gon Coulibaly, le président du Conseil constitutionnel Paul Yao
N'dré, proche du chef de l'Etat, "vient de se disqualifier, ainsi que
l'institution qu'il dirige" en rejetant les résultats provisoires de la
commission électorale.
"Nous ne reconnaîtrons pas les décisions du Conseil constitutionnel qui
seront rendues dans de telles conditions", a-t-il averti.
M. Yao N'dré "sort de son rôle de juge pour porter ses habits de partisan
et militant du Front populaire ivoirien (FPI)", parti de M. Gbagbo, a-t-il
accusé.
L'état-major de armée a annoncé jeudi soir la fermeture des frontières
terrestres, aériennes et maritimes du pays "jusqu'à nouvel ordre".
M. Ouattara a remporté le second tour de la présidentielle avec plus de 54%
des voix contre M. Gbagbo, selon une annonce surprise jeudi de la commission
électorale, aussitôt rejetée par le Conseil constitutionnel.