Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Youn-jin Choi a confirmé la victoire d'Alassane Ouattara à la présidence de la République de Côte d'Ivoire. « Même si toutes les réclamations déposées par La majorité présidentielle auprès du Conseil constitutionnel étaient prises en compte, en nombre de procès verbaux et donc de vote, le résultat du second tour de l'élection présidentielle tel que proclamé par le président de la Commission électorale indépendante (Cei) ne changerait pas, confirmant le candidat Alassane Ouattara vainqueur de l'élection présidentielle », a-t-il déclaré hier, 3 décembre 2010, au cours d'une conférence de presse, au siège de l'Opération des nations unies en Côte D'Ivoire (Onuci), à ex- hôtel Sébroko.
Il a expliqué que malgré son appel à la Cei pour que celle-ci proclame promptement les résultats provisoires du 28 novembre 2010, elle a été incapable de le faire sans tarder en raison des divisions internes. « Ces divisions internes ont été exacerbées lorsque les forces de sécurité ivoiriennes ont renforcé leur protection au siège de la Cei au matin du 30 novembre. Ceci a conduit le président de la Cei, Youssouf Bakayoko à annoncer les résultats provisoires du second tour le 2 décembre 2010, à l'hôtel du golf .
Le taux de participation a dépassé la barre des 81%. Le candidat Alassane Ouattara a obtenu 54, 10% et candidat Laurent Gbagbo 45,9%», a-t-il souligné. Le conseil constitutionnel a immédiatement réagi à cette proclamation du président de la Cei. Youn-jin Choi a fait observer que dans l'après midi du 2 décembre 2010, le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'Dré a réagi. Déclarant que la proclamation de la Cei était nulle et de nul effet car cette institution avait dépassé les limites légales de trois jours qui lui étaient impartis pour donner les résultats provisoires. Poursuivant, il a noté que le président du Conseil constitutionnel a proclamé le 3 décembre 2010 des résultats, suivant lesquels le candidat Laurent Gbagbo aurait obtenu 51, 45% et le candidat Alassane Ouattara 48,55% avec un taux de participation de 71, 28%. « Le second tour du 28 novembre s'est globalement déroulé dans une atmosphère démocratique comme l'ont indiqué toutes les missions d'observation crédibles. Il faut noter que j'ai implicitement certifié le déroulement du second tour lors d'une conférence de presse le 27 novembre 2010.
Ainsi, la proclamation des résultats définitifs par le président du Conseil constitutionnel avec l'annulation des votes dans 9 départements du Nord qui donne la victoire au candidat Laurent Gbagbo peut seulement être interprétée comme une décision ne correspondent pas aux faits », a laissé entendre le patron de l'Onuci.
La certification
Puis d'ajouter: « La seule question qui demeure est celle de savoir si l'Onuci est tenue de se plier au verdict du Conseil constitutionnel quelles que soient les circonstances. La réponse à cette question devra tenir compte du fait que le gouvernement ivoirien lui-même a accepté le rôle de certification du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire. En tant que certificateur des élections ivoiriennes, j'ai procédé à l'évaluation et analyse de tous les procès verbaux transportés par l'Onuci et aussi par la Cei.
Même si toutes les réclamations déposées par La majorité présidentielle auprès du Conseil constitutionnel étaient prises en compte, en nombre de procès verbaux et donc de vote, le résultat du second tour de l'élection présidentielle tel que proclamé par le président de la Commission électorale indépendante (Cei) ne changerait pas, confirmant le candidat Alassane
Ouattara vainqueur de l'élection présidentielle ». Youn-jin Choi a fait remarquer que comme au premier tour, les étapes de ce processus n'ont pas variées. D'abord la Cei donne les résultats provisoires, le Conseil constitutionnel se prononce et le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire les certifie.
Jonas BAIKEH
Il a expliqué que malgré son appel à la Cei pour que celle-ci proclame promptement les résultats provisoires du 28 novembre 2010, elle a été incapable de le faire sans tarder en raison des divisions internes. « Ces divisions internes ont été exacerbées lorsque les forces de sécurité ivoiriennes ont renforcé leur protection au siège de la Cei au matin du 30 novembre. Ceci a conduit le président de la Cei, Youssouf Bakayoko à annoncer les résultats provisoires du second tour le 2 décembre 2010, à l'hôtel du golf .
Le taux de participation a dépassé la barre des 81%. Le candidat Alassane Ouattara a obtenu 54, 10% et candidat Laurent Gbagbo 45,9%», a-t-il souligné. Le conseil constitutionnel a immédiatement réagi à cette proclamation du président de la Cei. Youn-jin Choi a fait observer que dans l'après midi du 2 décembre 2010, le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'Dré a réagi. Déclarant que la proclamation de la Cei était nulle et de nul effet car cette institution avait dépassé les limites légales de trois jours qui lui étaient impartis pour donner les résultats provisoires. Poursuivant, il a noté que le président du Conseil constitutionnel a proclamé le 3 décembre 2010 des résultats, suivant lesquels le candidat Laurent Gbagbo aurait obtenu 51, 45% et le candidat Alassane Ouattara 48,55% avec un taux de participation de 71, 28%. « Le second tour du 28 novembre s'est globalement déroulé dans une atmosphère démocratique comme l'ont indiqué toutes les missions d'observation crédibles. Il faut noter que j'ai implicitement certifié le déroulement du second tour lors d'une conférence de presse le 27 novembre 2010.
Ainsi, la proclamation des résultats définitifs par le président du Conseil constitutionnel avec l'annulation des votes dans 9 départements du Nord qui donne la victoire au candidat Laurent Gbagbo peut seulement être interprétée comme une décision ne correspondent pas aux faits », a laissé entendre le patron de l'Onuci.
La certification
Puis d'ajouter: « La seule question qui demeure est celle de savoir si l'Onuci est tenue de se plier au verdict du Conseil constitutionnel quelles que soient les circonstances. La réponse à cette question devra tenir compte du fait que le gouvernement ivoirien lui-même a accepté le rôle de certification du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire. En tant que certificateur des élections ivoiriennes, j'ai procédé à l'évaluation et analyse de tous les procès verbaux transportés par l'Onuci et aussi par la Cei.
Même si toutes les réclamations déposées par La majorité présidentielle auprès du Conseil constitutionnel étaient prises en compte, en nombre de procès verbaux et donc de vote, le résultat du second tour de l'élection présidentielle tel que proclamé par le président de la Commission électorale indépendante (Cei) ne changerait pas, confirmant le candidat Alassane
Ouattara vainqueur de l'élection présidentielle ». Youn-jin Choi a fait remarquer que comme au premier tour, les étapes de ce processus n'ont pas variées. D'abord la Cei donne les résultats provisoires, le Conseil constitutionnel se prononce et le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire les certifie.
Jonas BAIKEH