Il aurait voulu mettre la Côte d’Ivoire à feu et à sang qu’il ne s’y prendrait pas autrement. En effet, à peine le conseil constitutionnel a-t-il proclamé les résultats définitifs de l’élection présidentielle donnant Laurent Gbagbo vainqueur que le Coréen Young Jin Choi, représentant spécial du secrétaire général des nations unies s’est précipité pour déclarer sur la radio Onuci-fm que, pour lui, c’est Alassane Ouattara qui est le vainqueur.
Se permettant ainsi de nier de la façon la plus intolérable la compétence d’une institution ivoirienne légalement constituée. Il s’agit là d’une déclaration d’une gravité extrême dont M. Choi devrait pleinement assumer les conséquences. En tout état de cause, la réaction hâtive et précipitée de M. Choi démontre son parti pris dans le processus électoral ivoirien. Dès lors, on comprend parfaitement pourquoi depuis le début, il a décidé de fermer les yeux sur les fraudes et autres violences qui ont émaillé le scrutin dans la partie nord du pays.
Des situations pourtant dénoncées par tous les observateurs africains et que la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) vient d’épingler dans un communiqué publié le 2 décembre à Abuja. «La CEDEAO rappelle que les incidents qui ont perturbé ou empêché les citoyens d’exprimer leur suffrage, notamment dans certaines régions du Nord, sont à condamner fermement et à sanctionner conformément à la loi en vigueur», a suggéré l’organisation sous-régionale.
M. Choi qui n’est qu’un fonctionnaire des Nations unies devrait comprendre qu’il n’a pas pouvoir pour reconnaître ou non un président de la république. Sa réaction est bien la preuve de la suffisance à l’extrême de certains fonctionnaires internationaux qui se croient investis du pouvoir de faire et défaire des chefs d’Etat africains. Augustin Kouyo
Se permettant ainsi de nier de la façon la plus intolérable la compétence d’une institution ivoirienne légalement constituée. Il s’agit là d’une déclaration d’une gravité extrême dont M. Choi devrait pleinement assumer les conséquences. En tout état de cause, la réaction hâtive et précipitée de M. Choi démontre son parti pris dans le processus électoral ivoirien. Dès lors, on comprend parfaitement pourquoi depuis le début, il a décidé de fermer les yeux sur les fraudes et autres violences qui ont émaillé le scrutin dans la partie nord du pays.
Des situations pourtant dénoncées par tous les observateurs africains et que la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) vient d’épingler dans un communiqué publié le 2 décembre à Abuja. «La CEDEAO rappelle que les incidents qui ont perturbé ou empêché les citoyens d’exprimer leur suffrage, notamment dans certaines régions du Nord, sont à condamner fermement et à sanctionner conformément à la loi en vigueur», a suggéré l’organisation sous-régionale.
M. Choi qui n’est qu’un fonctionnaire des Nations unies devrait comprendre qu’il n’a pas pouvoir pour reconnaître ou non un président de la république. Sa réaction est bien la preuve de la suffisance à l’extrême de certains fonctionnaires internationaux qui se croient investis du pouvoir de faire et défaire des chefs d’Etat africains. Augustin Kouyo