Réélu président de la République, hier, le président Laurent Gbagbo, à moins d’un changement de dernière minute, sera investi ce samedi à 12 heures, dans la salle des “Pas perdus” du palais de la présidence ivoirienne au Plateau. Retour sur une folle journée d’attente qui s’est achevée par la déclaration du Conseil constitutionnel. “Au nom du peuple de Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel (…) décide : Monsieur Laurent Gbagbo est proclamé élu président de la République de Côte d’Ivoire”.
C’est par cette formule consacrée que le Pr. Paul Yao-N’Dré, président du Conseil constitutionnel, a vidé le délibéré de l’institution qu’il dirige, en fin d’après-midi, hier vendredi 2 décembre 2010. Aussitôt, des clameurs de joie se sont fait entendre de plusieurs foyers à travers le tout Abidjan. Spontanément, de nombreux usagers, automobilistes, motocyclistes et piétons, se sont jeté dans la rue. Phares allumés, vitres baissées, klaxon à fond, la tête dehors et les deux doigts du V de la victoire pointés dans l’air, les automobilistes, une main sur le volant et roulant à vive allure sur des voies relativement fluides, se sont donnés à cœur joie dans les rues d’Abidjan.
A la cité universitaire de Mermoz, lieu d’affrontement entre étudiants provoqués et fanatiques provocateurs du RHDP avant le scrutin du 2nd tour de la présidentielle, les jeunes gens ivres de joie ont laissé éclater leur soulagement, qui, sur la voie qui traverse la cité, qui dans le maquis qui diffusait de la musique “patriotique” à fond la caisse. A la résidence du président Gbagbo à Cocody, c’était également l’affluence des grands moments. Tout le monde n’a pas pu avoir accès à l’élu. La garde rapprochée veillait au grain dans cette ambiance malheureusement viciée par ceux qui choisi de mettre à mal la République à l’issue de l’élection présidentielle.
Ces inconditionnels qui ont pu franchir les barrages ont formé, dans le salon de la résidence présidentielle, une file interminable pour étreindre, chacun à son tour, le président réélu. “Mais, vous, je vous ai déjà embrassé et vous revenez !”, ironisait, à la joie du public, le président qui voyait effectivement certains militants refaire le même rang plusieurs fois. Cependant, tout ce spectacle, à la résidence comme dans la rue, n’a continué que jusqu’à 18h30. Pas plus. Dans la discipline qui les caractérise, les partisans du président Gbagbo, sont rentrés chez eux pour respecter le couvre-feu instauré pour leur sécurité depuis la veille du scrutin du 2nd tour du dimanche 28 novembre. Mais, qu’elle fut longue, pénible et difficile à supporter, l’attente pour savourer cette victoire…
Tôt le matin, les journalistes ont été invités, hier, à se rendre au siège du Conseil constitutionnel à Cocody, près du CHU. Objet, recevoir la décision portant sur le résultat définitif de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Le président du Conseil, Paul Yao-N’Dré, l’avait annoncée la veille. Les Ivoiriens venaient de découvrir, sur des médias étrangers, la proclamation illégale d’un résultat truqué, non validé et hors délai par le président de la Commission électorale indépendante. Ils apprendront plus tard que M. Youssouf Bakayoko avait été pris en otage au Golf Hôtel, ce jeudi de 10h à 17h.
C’est en ces lieux gardés par les chars de l’ONUCI, qu’il a été contraint, flanqué par deux gardes armés, pour accomplir ce pénible et humiliant exercice, au bénéfice d’Alassane Ouattara et ses soutiens ivoiriens et étrangers. En tout cas, hier, à 10h, les représentants des médias informés de l’imminence de la déclaration étaient déjà en place. Mais aux environs de 10h30, le président du Conseil Constitutionnel ressort des locaux de l’institution pour une destination non révélée. Plus tard, les journalistes apprendront que le Pr. Paul Yao-N’Dré et ses collaborateurs ont rencontré de nombreux responsables de la société civile ivoirienne, ainsi que certains diplomates qui semblaient inquiets de la situation. D’ailleurs, à son retour au siège de l’institution, le président du Conseil constitutionnel a retrouvé une haute délégation de religieux conduite, entre autres personnalités, par Mgr Kutwan, le Cheick Boikary Fofana, le Sénior Ediémou Blin Jacob, le pasteur Paul Ayo, etc. Avant l’entretien avec les religieux, le Pr. Yao-N’Dré a gentiment prié les journalistes de se retirer, en attendant l’heure propice. “Nous vous rappellerons dès que nous serons prêts”, a-t-il ajouté… L’attente a duré jusqu’à 15h30. Là, dans la salle de conférence du Conseil, le président de l’institution a vidé son délibéré. Quelques trente minutes plus tard, la Radio diffusion et télévision ivoirienne (RTI), la diffusait sur ses antennes.
Le président Laurent Gbagbo, candidat de La Majorité présidentielle, est réélu président de la République avec 2.054.537 voix (51,45% des suffrages) contre 1.938 672 (48,55%) pour son adversaire Alassane Ouattara, candidat du RDR. Aujourd’hui, à 12h GMT, le champion de LMP sera investi, selon le directeur du Protocole d’Etat, en présence de tous les corps constitués de la République de Côte d’Ivoire. L’évènement aura lieu, naturellement, au Palais présidentielle de la République de Côte d’Ivoire, au Plateau n César Etou cesaretou2002@yahoo.fr
C’est par cette formule consacrée que le Pr. Paul Yao-N’Dré, président du Conseil constitutionnel, a vidé le délibéré de l’institution qu’il dirige, en fin d’après-midi, hier vendredi 2 décembre 2010. Aussitôt, des clameurs de joie se sont fait entendre de plusieurs foyers à travers le tout Abidjan. Spontanément, de nombreux usagers, automobilistes, motocyclistes et piétons, se sont jeté dans la rue. Phares allumés, vitres baissées, klaxon à fond, la tête dehors et les deux doigts du V de la victoire pointés dans l’air, les automobilistes, une main sur le volant et roulant à vive allure sur des voies relativement fluides, se sont donnés à cœur joie dans les rues d’Abidjan.
A la cité universitaire de Mermoz, lieu d’affrontement entre étudiants provoqués et fanatiques provocateurs du RHDP avant le scrutin du 2nd tour de la présidentielle, les jeunes gens ivres de joie ont laissé éclater leur soulagement, qui, sur la voie qui traverse la cité, qui dans le maquis qui diffusait de la musique “patriotique” à fond la caisse. A la résidence du président Gbagbo à Cocody, c’était également l’affluence des grands moments. Tout le monde n’a pas pu avoir accès à l’élu. La garde rapprochée veillait au grain dans cette ambiance malheureusement viciée par ceux qui choisi de mettre à mal la République à l’issue de l’élection présidentielle.
Ces inconditionnels qui ont pu franchir les barrages ont formé, dans le salon de la résidence présidentielle, une file interminable pour étreindre, chacun à son tour, le président réélu. “Mais, vous, je vous ai déjà embrassé et vous revenez !”, ironisait, à la joie du public, le président qui voyait effectivement certains militants refaire le même rang plusieurs fois. Cependant, tout ce spectacle, à la résidence comme dans la rue, n’a continué que jusqu’à 18h30. Pas plus. Dans la discipline qui les caractérise, les partisans du président Gbagbo, sont rentrés chez eux pour respecter le couvre-feu instauré pour leur sécurité depuis la veille du scrutin du 2nd tour du dimanche 28 novembre. Mais, qu’elle fut longue, pénible et difficile à supporter, l’attente pour savourer cette victoire…
Tôt le matin, les journalistes ont été invités, hier, à se rendre au siège du Conseil constitutionnel à Cocody, près du CHU. Objet, recevoir la décision portant sur le résultat définitif de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Le président du Conseil, Paul Yao-N’Dré, l’avait annoncée la veille. Les Ivoiriens venaient de découvrir, sur des médias étrangers, la proclamation illégale d’un résultat truqué, non validé et hors délai par le président de la Commission électorale indépendante. Ils apprendront plus tard que M. Youssouf Bakayoko avait été pris en otage au Golf Hôtel, ce jeudi de 10h à 17h.
C’est en ces lieux gardés par les chars de l’ONUCI, qu’il a été contraint, flanqué par deux gardes armés, pour accomplir ce pénible et humiliant exercice, au bénéfice d’Alassane Ouattara et ses soutiens ivoiriens et étrangers. En tout cas, hier, à 10h, les représentants des médias informés de l’imminence de la déclaration étaient déjà en place. Mais aux environs de 10h30, le président du Conseil Constitutionnel ressort des locaux de l’institution pour une destination non révélée. Plus tard, les journalistes apprendront que le Pr. Paul Yao-N’Dré et ses collaborateurs ont rencontré de nombreux responsables de la société civile ivoirienne, ainsi que certains diplomates qui semblaient inquiets de la situation. D’ailleurs, à son retour au siège de l’institution, le président du Conseil constitutionnel a retrouvé une haute délégation de religieux conduite, entre autres personnalités, par Mgr Kutwan, le Cheick Boikary Fofana, le Sénior Ediémou Blin Jacob, le pasteur Paul Ayo, etc. Avant l’entretien avec les religieux, le Pr. Yao-N’Dré a gentiment prié les journalistes de se retirer, en attendant l’heure propice. “Nous vous rappellerons dès que nous serons prêts”, a-t-il ajouté… L’attente a duré jusqu’à 15h30. Là, dans la salle de conférence du Conseil, le président de l’institution a vidé son délibéré. Quelques trente minutes plus tard, la Radio diffusion et télévision ivoirienne (RTI), la diffusait sur ses antennes.
Le président Laurent Gbagbo, candidat de La Majorité présidentielle, est réélu président de la République avec 2.054.537 voix (51,45% des suffrages) contre 1.938 672 (48,55%) pour son adversaire Alassane Ouattara, candidat du RDR. Aujourd’hui, à 12h GMT, le champion de LMP sera investi, selon le directeur du Protocole d’Etat, en présence de tous les corps constitués de la République de Côte d’Ivoire. L’évènement aura lieu, naturellement, au Palais présidentielle de la République de Côte d’Ivoire, au Plateau n César Etou cesaretou2002@yahoo.fr