Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, a été officiellement investi samedi président de la République de Côte d`Ivoire alors que son rival Alassane Ouattara a été reconnu par l`ONU comme le "président élu", a constaté un journaliste de l`AFP.
"Devant le peuple souverain de Côte d`Ivoire, je jure solennellement et sur l`honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les droits et libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l`intérêt supérieur de la Nation", a-t-il déclaré en prêtant serment au palais présidentiel à Abidjan.
"Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment", a-t-il ajouté lors d`une cérémonie devant une très nombreuse assistance, en présence notamment de son épouse Simone Gbagbo.
L`élection de M. Gbagbo a été rejetée par les Nations unies, les Etats-Unis, l`Union européenne et la France, qui ont reconnu vainqueur son rival Alassane Ouattara.
Le Conseil constitutionnel avait proclamé vendredi le président sortant vainqueur de la présidentielle du 28 novembre, invalidant les résultats de la commission électorale qui donnaient M. Ouattara en tête.
Cette investiture s`est déroulée dans un climat de violences à Abidjan, marquées par au moins deux morts dans la nuit et des protestations de jeunes opposants dans les rues.
"Devant le peuple souverain de Côte d`Ivoire, je jure solennellement et sur l`honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les droits et libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l`intérêt supérieur de la Nation", a-t-il déclaré en prêtant serment au palais présidentiel à Abidjan.
"Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment", a-t-il ajouté lors d`une cérémonie devant une très nombreuse assistance, en présence notamment de son épouse Simone Gbagbo.
L`élection de M. Gbagbo a été rejetée par les Nations unies, les Etats-Unis, l`Union européenne et la France, qui ont reconnu vainqueur son rival Alassane Ouattara.
Le Conseil constitutionnel avait proclamé vendredi le président sortant vainqueur de la présidentielle du 28 novembre, invalidant les résultats de la commission électorale qui donnaient M. Ouattara en tête.
Cette investiture s`est déroulée dans un climat de violences à Abidjan, marquées par au moins deux morts dans la nuit et des protestations de jeunes opposants dans les rues.