L`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, à l`issue de laquelle les deux candidats, le président sortant Laurent Gbagbo et l`opposant Alassane Ouattara, ont prêté serment comme chef de l`Etat, n`est pas le premier scrutin où la victoire est revendiquée par deux hommes.
Au TOGO, le 10 juillet 1998, le président Gnassingbé Eyadéma est proclamé vainqueur de la présidentielle, alors que l`opposition considère son rival Gilchrist Olympio comme le véritable vainqueur et que la présidente de la commission électorale a démissionné suite à des "menaces". L`UE et les
Etats-Unis critiquent le scrutin et des manifestations internes dénoncent l`"imposture".
Après la mort du général Eyadéma, l`annonce des résultats provisoires donnant son fils Faure Gnassingbé, candidat du parti au pouvoir, vainqueur de la présidentielle du 24 avril 2005 déclenche une vague de violences durement réprimée.
L`opposition dénonce "une fraude massive" et le 27 avril son candidat, Emmanuel Akitani Bob, se proclame président. Des barricades paralysent plusieurs quartiers de Lomé et sont démantelées par l`armée.
Le 3 mai, Faure Gnassingbé est déclaré élu président (60,15%) par la Cour constitutionnelle, qui confirme les résultats provisoires. Les violences ont fait "entre 400 et 500 morts" (ONU).
En COTE D`IVOIRE, en 2000, le chef de la junte, Robert Gueï, interrompt le processus électoral et se proclame président face à l`opposant Laurent Gbagbo.
Celui-ci se déclare chef de l`Etat et appelle ses militants à descendre dans la rue. La garde présidentielle tire, faisant des dizaines de victimes, mais la gendarmerie, puis l`armée se rallient. La junte est chassée par un soulèvement et Gbagbo est proclamé vainqueur.
A MADAGASCAR, fin 2001, le président sortant Didier Ratsiraka conteste la victoire de son rival, Marc Ravalomanana, au premier tour de la présidentielle. La confrontation dégénère en affrontements qui font plusieurs dizaines de morts.
Le 29 avril 2002, Ravalomanana est proclamé vainqueur par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) et il est investi à la présidence le 6 mai. Il faut attendre fin juin/début juillet pour que la communauté internationale reconnaisse la légitimité de Ravalomanana, tandis que Ratsiraka s`exile à Paris.
Le 17 mars 2009, l`ex-maire d`Antananarivo Andry Rajoelina chasse le président Ravalomanana du pouvoir avec le soutien de l`armée. Il promet que le régime transitoire qu`il préside ne s`étendra pas au-delà de l`année 2010, mais n`a pas trouvé pour l`instant de compromis avec son prédécesseur.
Au HONDURAS, le 7 décembre 2005, le Tribunal suprême électoral (TSE) met un terme à l`incertitude qui prévalait depuis le scrutin présidentiel du 27 novembre en proclamant vainqueur le candidat du Parti libéral (PL, opposition de droite), Manuel Zelaya.
Après dix jours passés à contester les résultats, le candidat du pouvoir en place Porfirio Lobo finit par reconnaître sa défaite. Mais en juin 2009, le président Zelaya est lui-même renversé par un coup
d`Etat et le 29 novembre une nouvelle élection présidentielle, boycottée par Zelaya, est remportée par Porfirio Lobo.
Aujourd`hui, le Honduras est reconnu par les Etats-Unis ou l`Union européenne (UE), mais rejeté par une majorité de pays d`Amérique latine, dont le Brésil, qui jugent illégitime l`administration Lobo.
Au TOGO, le 10 juillet 1998, le président Gnassingbé Eyadéma est proclamé vainqueur de la présidentielle, alors que l`opposition considère son rival Gilchrist Olympio comme le véritable vainqueur et que la présidente de la commission électorale a démissionné suite à des "menaces". L`UE et les
Etats-Unis critiquent le scrutin et des manifestations internes dénoncent l`"imposture".
Après la mort du général Eyadéma, l`annonce des résultats provisoires donnant son fils Faure Gnassingbé, candidat du parti au pouvoir, vainqueur de la présidentielle du 24 avril 2005 déclenche une vague de violences durement réprimée.
L`opposition dénonce "une fraude massive" et le 27 avril son candidat, Emmanuel Akitani Bob, se proclame président. Des barricades paralysent plusieurs quartiers de Lomé et sont démantelées par l`armée.
Le 3 mai, Faure Gnassingbé est déclaré élu président (60,15%) par la Cour constitutionnelle, qui confirme les résultats provisoires. Les violences ont fait "entre 400 et 500 morts" (ONU).
En COTE D`IVOIRE, en 2000, le chef de la junte, Robert Gueï, interrompt le processus électoral et se proclame président face à l`opposant Laurent Gbagbo.
Celui-ci se déclare chef de l`Etat et appelle ses militants à descendre dans la rue. La garde présidentielle tire, faisant des dizaines de victimes, mais la gendarmerie, puis l`armée se rallient. La junte est chassée par un soulèvement et Gbagbo est proclamé vainqueur.
A MADAGASCAR, fin 2001, le président sortant Didier Ratsiraka conteste la victoire de son rival, Marc Ravalomanana, au premier tour de la présidentielle. La confrontation dégénère en affrontements qui font plusieurs dizaines de morts.
Le 29 avril 2002, Ravalomanana est proclamé vainqueur par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) et il est investi à la présidence le 6 mai. Il faut attendre fin juin/début juillet pour que la communauté internationale reconnaisse la légitimité de Ravalomanana, tandis que Ratsiraka s`exile à Paris.
Le 17 mars 2009, l`ex-maire d`Antananarivo Andry Rajoelina chasse le président Ravalomanana du pouvoir avec le soutien de l`armée. Il promet que le régime transitoire qu`il préside ne s`étendra pas au-delà de l`année 2010, mais n`a pas trouvé pour l`instant de compromis avec son prédécesseur.
Au HONDURAS, le 7 décembre 2005, le Tribunal suprême électoral (TSE) met un terme à l`incertitude qui prévalait depuis le scrutin présidentiel du 27 novembre en proclamant vainqueur le candidat du Parti libéral (PL, opposition de droite), Manuel Zelaya.
Après dix jours passés à contester les résultats, le candidat du pouvoir en place Porfirio Lobo finit par reconnaître sa défaite. Mais en juin 2009, le président Zelaya est lui-même renversé par un coup
d`Etat et le 29 novembre une nouvelle élection présidentielle, boycottée par Zelaya, est remportée par Porfirio Lobo.
Aujourd`hui, le Honduras est reconnu par les Etats-Unis ou l`Union européenne (UE), mais rejeté par une majorité de pays d`Amérique latine, dont le Brésil, qui jugent illégitime l`administration Lobo.