Alassane Ouattara a prêté serment en qualité de Président de la République de Côte d’Ivoire par un courrier au Conseil Constitutionnel. C’était, samedi après-midi au Golf Hotel d’Abidjan, au cours duquel, le Premier ministre Guillaume Soro, lui a remis, par ailleurs, sa démission. Le Président Alassane Dramane Ouattara qui l’a reconduit dans ses fonctions.
C’est désormais officiel ! Le Président élu au second tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 28 novembre 2010 avec 54,10% des suffrages exprimés, Alassane Ouattara a été confirmé. Il a même prêté serment. Que cela soit une "prestation de serment" manuscrite adressée au président du Conseil Constitutionnel, ce qui est sûr, il a été confirmé Président de la République de Côte d’Ivoire. En effet, c’est par courrier daté du vendredi dernier, au président du Conseil Constitutionnel Paul Yao N’Dré et déposé samedi matin, que le Président élu, Alassane Ouattara l’a fait. « Les circonstances exceptionnelles que vit la Côte d’Ivoire en ce moment ne me permettent pas de prêter serment en personne devant le Conseil Constitutionnel », a soutenu le président Alassane Ouattara pour couper court aux interprétations que certaines personnes pourraient faire de cet évènement historique. Le représentant de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Youn-Jin Choi, qui avait validé sa victoire à la présidentielle, a également été saisi par le nouvel homme fort du navire ivoire.
Soro démissionne Ado le reconduit
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a, au cours de cette cérémonie de prestation de serment, remis sa démission au Président Alassane Ouattara. Celui-ci l’a reconduit dans ses fonctions. En lui remettant sa démission, il démontre selon ses propres termes qu’Alassane Ouattara est « bel et bien le vainqueur de cette élection », a clairement choisi son camp. Celui « de la vérité ». « J’accepte votre démission et je vous reconduis dans vos fonctions de Premier ministre », lui a répondu le Président Ouattara. Aussi, l’a-t-il chargé de « prendre la main et conduire les affaires courantes ». Pour le nouveau président ivoirien, « La Côte d’Ivoire est maintenant en de bonnes mains » et « sera donc désormais en paix ». C’est pourquoi, il a pris l’engagement de faire en sorte que tous les Ivoiriens soient protégés sur l’ensemble du territoire.
Le soutien de la Francophonie et du Parti Socialiste Français
Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a aussi emboîté le pas aux institutions internationales. Hier dimanche 5 novembre, il a appelé « tous les acteurs politiques ivoiriens » à reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle, conformément aux résultats proclamés par la Commission électorale indépendante et certifiés par l’ONU. Le secrétaire général l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a condamné fermement tout recours à la violence et tout acte remettant en cause le choix souverain du peuple ivoirien. Le Parti Socialiste français est aussi revenu à la charge. Il a encore invité M. Gbagbo de reconnaître sa défaite. « Quand on demande au peuple de voter, on respecte son choix », lui ont-t-ils conseillé.
Jules César
cesaryao32@yahoo.fr
C’est désormais officiel ! Le Président élu au second tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 28 novembre 2010 avec 54,10% des suffrages exprimés, Alassane Ouattara a été confirmé. Il a même prêté serment. Que cela soit une "prestation de serment" manuscrite adressée au président du Conseil Constitutionnel, ce qui est sûr, il a été confirmé Président de la République de Côte d’Ivoire. En effet, c’est par courrier daté du vendredi dernier, au président du Conseil Constitutionnel Paul Yao N’Dré et déposé samedi matin, que le Président élu, Alassane Ouattara l’a fait. « Les circonstances exceptionnelles que vit la Côte d’Ivoire en ce moment ne me permettent pas de prêter serment en personne devant le Conseil Constitutionnel », a soutenu le président Alassane Ouattara pour couper court aux interprétations que certaines personnes pourraient faire de cet évènement historique. Le représentant de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Youn-Jin Choi, qui avait validé sa victoire à la présidentielle, a également été saisi par le nouvel homme fort du navire ivoire.
Soro démissionne Ado le reconduit
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a, au cours de cette cérémonie de prestation de serment, remis sa démission au Président Alassane Ouattara. Celui-ci l’a reconduit dans ses fonctions. En lui remettant sa démission, il démontre selon ses propres termes qu’Alassane Ouattara est « bel et bien le vainqueur de cette élection », a clairement choisi son camp. Celui « de la vérité ». « J’accepte votre démission et je vous reconduis dans vos fonctions de Premier ministre », lui a répondu le Président Ouattara. Aussi, l’a-t-il chargé de « prendre la main et conduire les affaires courantes ». Pour le nouveau président ivoirien, « La Côte d’Ivoire est maintenant en de bonnes mains » et « sera donc désormais en paix ». C’est pourquoi, il a pris l’engagement de faire en sorte que tous les Ivoiriens soient protégés sur l’ensemble du territoire.
Le soutien de la Francophonie et du Parti Socialiste Français
Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a aussi emboîté le pas aux institutions internationales. Hier dimanche 5 novembre, il a appelé « tous les acteurs politiques ivoiriens » à reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle, conformément aux résultats proclamés par la Commission électorale indépendante et certifiés par l’ONU. Le secrétaire général l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a condamné fermement tout recours à la violence et tout acte remettant en cause le choix souverain du peuple ivoirien. Le Parti Socialiste français est aussi revenu à la charge. Il a encore invité M. Gbagbo de reconnaître sa défaite. « Quand on demande au peuple de voter, on respecte son choix », lui ont-t-ils conseillé.
Jules César
cesaryao32@yahoo.fr