L`ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin a appelé dimanche à "trouver une sortie de crise par le haut" en Côte d`Ivoire pour permettre à la "légitimité démocratique" d`Alassane Ouattara d`être reconnue et une "réconciliation" avec le camp de Laurent Gbagbo.
"Les conditions sont réunies, comme lors de la crise que nous avons connue
en 2002-2003, pour que les choses puissent se dégrader. Le risque
d`affrontement ouvert dans la rue existe", a-t-il déclaré sur BFM TV.
"Comme toujours dans les grandes crises internationales, il faut à la fois
respecter les principes et faire preuve de la créativité, de l`imagination, de
l`agilité diplomatiques indispensables", a dit l`ancien Premier ministre.
"Il y a une légitimité démocratique qui doit l`emporter en Côte d`Ivoire.
Il y a un président qui est élu: c`est Alassane Ouattara. Et puis, il y a une
réalité, c`est que la Côte d`Ivoire sort de très nombreuses années de crise,
sort d`une situation extraordinairement tendue (...) nous retrouvons ce risque
de coupure entre le sud et le nord" du pays, a-t-il dit.
Selon M. de Villepin, "il faut donc prendre en compte cette exigence de
réconciliation nationale et voir dans quelle mesure on ne peut pas trouver un
arrangement, un accord, qui permettrait à Alassane Ouattara de s`engager
vis-à-vis de cette autre partie de la Côte d`Ivoire qui s`inquiète".
"Parce que perdre le pouvoir en Afrique, c`est comme dans beaucoup de pays
dans le monde, c`est tout perdre. Il faut trouver une sortie par le haut,
comme nous l`avions fait à travers le processus de réconciliation nationale.
Si on est capable d`associer cette légitimité démocratique à cette exigence de
réconciliation nationale, on peut sortir de cette crise", a-t-il affirmé.
"Les conditions sont réunies, comme lors de la crise que nous avons connue
en 2002-2003, pour que les choses puissent se dégrader. Le risque
d`affrontement ouvert dans la rue existe", a-t-il déclaré sur BFM TV.
"Comme toujours dans les grandes crises internationales, il faut à la fois
respecter les principes et faire preuve de la créativité, de l`imagination, de
l`agilité diplomatiques indispensables", a dit l`ancien Premier ministre.
"Il y a une légitimité démocratique qui doit l`emporter en Côte d`Ivoire.
Il y a un président qui est élu: c`est Alassane Ouattara. Et puis, il y a une
réalité, c`est que la Côte d`Ivoire sort de très nombreuses années de crise,
sort d`une situation extraordinairement tendue (...) nous retrouvons ce risque
de coupure entre le sud et le nord" du pays, a-t-il dit.
Selon M. de Villepin, "il faut donc prendre en compte cette exigence de
réconciliation nationale et voir dans quelle mesure on ne peut pas trouver un
arrangement, un accord, qui permettrait à Alassane Ouattara de s`engager
vis-à-vis de cette autre partie de la Côte d`Ivoire qui s`inquiète".
"Parce que perdre le pouvoir en Afrique, c`est comme dans beaucoup de pays
dans le monde, c`est tout perdre. Il faut trouver une sortie par le haut,
comme nous l`avions fait à travers le processus de réconciliation nationale.
Si on est capable d`associer cette légitimité démocratique à cette exigence de
réconciliation nationale, on peut sortir de cette crise", a-t-il affirmé.