Barack Obama a formellement mis en garde le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo contre un "isolement accru" et dit qu`il subirait les "conséquences de ses actes injustes" s`il s`accrochait au pouvoir, a indiqué lundi un responsable de la présidence américaine à l`AFP.
Ce même responsable, qui s`exprimait sous couvert de l`anonymat, a aussi rappelé que "pour la Maison Blanche, M. Ouattara est le vainqueur légitime de l`élection" du 28 novembre, malgré l`investiture samedi de M. Gbagbo à la magistrature suprême de ce pays d`Afrique de l`Ouest.
Le président américain a fait remettre à M. Gbagbo une lettre par voie diplomatique en fin de semaine dernière, lui présentant le choix qui s`offre à lui, selon la même source.
Les termes de ce choix sont "soit de respecter les résultats de cette élection et vous écarter", soit "de faire face à un isolement accru sur la scène internationale" et de "subir les conséquences de vos actes injustes", a ajouté le responsable, évoquant en particulier des "sanctions ciblées".
Dans cette lettre dictée dans la nuit de vendredi à samedi depuis l`avion Air Force One qui le ramenait d`Afghanistan où il venait d`effectuer une visite surprise de quelques heures, le président a affirmé être prêt, si M. Gbagbo s`inclinait, à l`inviter à Washington "pour discuter de la façon dont vous pouvez continuer à jouer un rôle en Afrique de l`Ouest à l`avenir", a révélé le responsable.
Ce dernier a souligné que M. Gbagbo "peut encore choisir de faire ce qui s`impose et de respecter les résultats de cette élection. Et les Etats-Unis s`opposeront certainement à lui s`il reste au pouvoir contre la volonté de son propre peuple".
"Nous pensons qu`il est important (...) de commencer à parler de mesures telles que des sanctions ciblées, pour envoyer un message ferme sur les conséquences d`un mépris pour le processus démocratique", a-t-il ajouté.
Un autre responsable de la Maison Blanche a développé cette idée de sanctions, révélant que les Etats-Unis "discutent de la crise avec un grand nombre de partenaires", dont la France, la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (CEDEAO), les pays limitrophes de Côte d`Ivoire et l`Union africaine.
"Nous avons été clairs et nets: ceux qui incitent à la violence devront répondre de leurs actes", a ajouté ce responsable.
Interrogé par l`AFP sur le type de sanctions que pourrait imposer Washington, il a évoqué "des interdictions de voyager" aux Etats-Unis.
"Nous travaillons avec nos partenaires pour rendre ces mesures multilatérales, des discussions très actives ont lieu à l`heure actuelle", a-t-il ajouté.
M. Gbagbo avait été proclamé vendredi vainqueur de la présidentielle avec 51,45% des suffrages par un Conseil constitutionnel acquis à sa cause, qui avait invalidé les résultats de la commission électorale donnant son rival en tête avec 54,1%.
Vendredi, le président Obama avait félicité M. Ouattara "pour sa victoire" reconnue par l`ONU et appelé M. Gbagbo à "reconnaître et respecter" ce résultat.
Lors de sa visite au Ghana en 2009, "le président Obama avait dit que l`Afrique n`a pas besoin d`hommes forts, mais d`institutions solides", a rappelé le premier responsable.
Ce même responsable, qui s`exprimait sous couvert de l`anonymat, a aussi rappelé que "pour la Maison Blanche, M. Ouattara est le vainqueur légitime de l`élection" du 28 novembre, malgré l`investiture samedi de M. Gbagbo à la magistrature suprême de ce pays d`Afrique de l`Ouest.
Le président américain a fait remettre à M. Gbagbo une lettre par voie diplomatique en fin de semaine dernière, lui présentant le choix qui s`offre à lui, selon la même source.
Les termes de ce choix sont "soit de respecter les résultats de cette élection et vous écarter", soit "de faire face à un isolement accru sur la scène internationale" et de "subir les conséquences de vos actes injustes", a ajouté le responsable, évoquant en particulier des "sanctions ciblées".
Dans cette lettre dictée dans la nuit de vendredi à samedi depuis l`avion Air Force One qui le ramenait d`Afghanistan où il venait d`effectuer une visite surprise de quelques heures, le président a affirmé être prêt, si M. Gbagbo s`inclinait, à l`inviter à Washington "pour discuter de la façon dont vous pouvez continuer à jouer un rôle en Afrique de l`Ouest à l`avenir", a révélé le responsable.
Ce dernier a souligné que M. Gbagbo "peut encore choisir de faire ce qui s`impose et de respecter les résultats de cette élection. Et les Etats-Unis s`opposeront certainement à lui s`il reste au pouvoir contre la volonté de son propre peuple".
"Nous pensons qu`il est important (...) de commencer à parler de mesures telles que des sanctions ciblées, pour envoyer un message ferme sur les conséquences d`un mépris pour le processus démocratique", a-t-il ajouté.
Un autre responsable de la Maison Blanche a développé cette idée de sanctions, révélant que les Etats-Unis "discutent de la crise avec un grand nombre de partenaires", dont la France, la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (CEDEAO), les pays limitrophes de Côte d`Ivoire et l`Union africaine.
"Nous avons été clairs et nets: ceux qui incitent à la violence devront répondre de leurs actes", a ajouté ce responsable.
Interrogé par l`AFP sur le type de sanctions que pourrait imposer Washington, il a évoqué "des interdictions de voyager" aux Etats-Unis.
"Nous travaillons avec nos partenaires pour rendre ces mesures multilatérales, des discussions très actives ont lieu à l`heure actuelle", a-t-il ajouté.
M. Gbagbo avait été proclamé vendredi vainqueur de la présidentielle avec 51,45% des suffrages par un Conseil constitutionnel acquis à sa cause, qui avait invalidé les résultats de la commission électorale donnant son rival en tête avec 54,1%.
Vendredi, le président Obama avait félicité M. Ouattara "pour sa victoire" reconnue par l`ONU et appelé M. Gbagbo à "reconnaître et respecter" ce résultat.
Lors de sa visite au Ghana en 2009, "le président Obama avait dit que l`Afrique n`a pas besoin d`hommes forts, mais d`institutions solides", a rappelé le premier responsable.