La dictature du putschiste Laurent Gbagbo est en marche. Après avoir coupé toutes les chaînes étrangères d’information, le camp Gbagbo veut museler la presse nationale. Du moins les organes de presse qui refusent de reconnaître que Gbagbo Laurent est le président de la Côte d’Ivoire. Et pour cette sale et basse besogne, l’exécuteur n’est autre que le procureur Tchimou. Ce dernier a déjà envoyé des courriers aux organisations de la presse, notamment le CNP pour les avertir de sa funeste volonté. Comme vous le constatez, Gbagbo veut un musellement total de la presse pour n’avoir qu’un seul son de cloche. Qui avait dit que ce monsieur était un démocrate ? Quand on est démocrate et quand on a crié sur tous les toits qu’on ne mettra pas un seul journaliste en prison, on ne peut fermer des journaux. Mais tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire ou qui suivent l’actualité ivoirienne, savent qu’entre ce que dit Laurent Gbagbo et ce qu’il fait, la différence est comme entre la terre et Jupiter. Gbagbo peut fermer les journaux qui donnent la vraie information, il peut tuer les journalistes, il peut créer des feuilles de choux pour maintenir ses partisans dans la caverne, mais il ne pourra jamais empêcher la manifestation de la vérité. Il n’entamera point la marche de la démocratie. Tout comme il n’arrivera jamais à sortir de l’esprit des hommes qu’il a volé la victoire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 28 novembre 2010.
Politique Publié le mardi 7 décembre 2010 | Le Patriote