Nous avons eu droit le samedi 04 décembre 2010 à la cérémonie d'investiture et de prestation de serment du candidat à 100% président du FPI et d'une nébuleuse appelée majorité présidentielle.
Celui qui est resté au pouvoir par arrangement et qui, battu à la régulière et à plate couture par le candidat de l'opposition, s'est fait encore arranger une victoire par l'un de ses hommes liges , son ami militant zélé du FPI qu'il avait à dessein nommé président du conseil constitutionnel .
La mayonnaise n'a hélas pas pris, la filouterie de monsieur Yao-N'dré étant si grossière qu'elle ne pouvait convaincre personne, à commencer par lui- même.
Monsieur Gbagbo, se fondant sur ce faux, a tenu malgré tout à se proclamer président de la République quoique rejeté déjà au premier tour par 74% du peuple ivoirien.
L'argent du contribuable ayant été distribué à profusion pour acheter des consciences et des voix, les 48% obtenus par monsieur Gbagbo sont un reflet biaisé de la volonté des Ivoiriens.
Personne ne s'étant laissé prendre par les propos lénifiants habituels de monsieur Gbagbo, c'est devant un petit comité qu'il est venu se couronner empereur.
N'étaient ainsi présents que les courtisans et flagorneurs qui ont tant profité du régime de monsieur Gbagbo dont la marque déposée a été de sucer les Ivoiriens jusqu'à la moelle pour enrichir quelques crapules à col blanc.
Ils sont venus entourer leur chef au pouvoir agonisant en espérant qu'un miracle se produirait et que ce monde qui leur a tourné le dos leur reviendrait pour qu'ils continuent de plonger les deux mains dans la marmite du festin du FPI et des refondateurs.
Des sourires contraints et peut-être contrits tentaient vainement d'égayer la morosité d'une cérémonie qui ressemblait plutôt à une veillée funèbre.
Monsieur Gbagbo Laurent, l'homme au mandat calamiteux d'octobre 2000, l'homme sans mandat d'octobre 2005, est désormais, selon les dires de monsieur Paul Yao-N'dré, déclaré président de la République divisée de Côte d'Ivoire après que le même Yao-N'dré eut taillé sur mesure une victoire sur du faux pour monsieur Gbagbo.
Et de faire mine de se congratuler et d'être heureux et fiers d'être avec Sounjata 1er de Côte d'Ivoire, cet empereur au pouvoir crépusculaire aujourd'hui. Ils étaient tous là, les nouveaux riches du pays qui ont prétexté de la guerre pour ne rien faire d'autre que de piller la Côte d'Ivoire et son peuple. On ne pouvait pas ne pas se dire en les voyant : sont-ce là ces hommes et ces femmes qui pendant 10 ans n'ont eu aucune compassion pour ce peuple qui les aurait porté au pouvoir et qu'ils ont juré de protéger et de servir ? En lieu et place de cette protection et de ce service, ce sont les crimes les plus abominables et les exactions les plus insoutenables qui ont été commis. La Côte d'Ivoire, belle et altière, s'est écroulée sous les coups de boutoir de refondateurs qui ignoraient tout de la construction.
Et ils veulent, à travers cette cérémonie qui ressemblait plus à une réunion de conjurés préparant un mauvais coup, qu'on retienne que la Côte d'Ivoire ivre, droguée et irresponsable leur a encore confié son destin pour cinq autres longues années.
Les rires sonnaient faux cependant car ils étaient tous apeurés et craintifs, les déclarations péremptoires du général Mangou, prêt à exécuter toute mission qui lui serait confiée étant loin de les rassurer. Tous se demandaient en leur for intérieur de quoi demain serait fait et s'ils ne seraient pas inquiétés pour justifier leurs fortunes, immenses et colossales acquises en seulement dix ans alors que leurs salaires ne leur permettraient pas de disposer du millième de ce qu'ils ont.
Ils sont donc venus entourer le chef en déroute pour qu'il ne les oublie pas dans les solutions qu'il trouvera, lui le grand génie, pour sauver sa tête.
Plus personne n'est là pour quémander un service. Plus personne n'est là pour leur faire savoir qu'ils sont les plus beaux, les plus grands, les plus forts.
Chacun s'en remet, peut-être hypocritement, au tyran dictateur qui a forcément solution à tout et mettra par conséquent tout en œuvre pour renverser la vapeur.
Ce maudit OUATTARA venu pour leur enlever le pain de la bouche, avaient-ils eu raison de le choisir plutôt que BEDIE moins technocrate et moins froid ?
Le chef ne s'est-il pas pour une fois trompé dans le choix de sa stratégie de combat ? ne paie-t-on pas une excessive confiance en soi qui n'avait pas sa raison d'être ?
Ne serait-il pas prudent d'aller nuitamment rencontrer les proches de ce maudit OUATTARA et faire quelques révélations croustillantes qui mettraient à l'abri de son courroux ?
Telles étaient les voix intérieures des pontes du FPI venus consacrer la "victorieuse défaite" de leur leader qui a totalement manqué de vision et d'imagination pour diriger le pays pendant 10 ans.
A travers les éclats de rire étouffés, les congratulations hypocrites et sans conviction, les baiser de Judas, ils découvraient la nudité de l'empereur qui perdait son pouvoir mais continuait de lancer des boutades pour tenter de rassurer…vainement.
Les informations selon lesquelles nombre d'ambassadeurs l'appelaient pour lui demander de ne point céder alors qu'ils se trouvent chez l'adversaire, font partie des derniers mensonges d'un homme et de son pouvoir qui ne peuvent prospérer que dans le faux et la tricherie. Les jappements de monsieur Gossio revendiquant la souveraineté de la Côte d'Ivoire et son refus du diktat de l'étranger ne changeront pas la donne.
S'agissant de monsieur Gossio, tout le monde comprend ses inquiétudes dans la mesure où il connaît la position de monsieur OUATTARA sur la responsabilité de ceux qui ont importé les déchets toxiques.
En la matière, monsieur Gossio sait qu'il est loin d'être le dernier responsable.
La cérémonie d'autoproclamation de monsieur Gbagbo président de la République de Côte d'Ivoire a donc très vite franchi les portes du ridicule et du grotesque.
Finalement, la prestation de serment et l'investiture de monsieur Gbagbo n'ont été que le rassemblement de monsieur Gbagbo et de son clan, démontrant ainsi que pendant dix ans, la Côte d'Ivoire a été pilotée à vue par une clique de copains et de coquins dont l'unique ambition (?) était l'enrichissement par tous les moyens, à la vitesse V, en suçant la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens jusqu'à la moelle.
Sombre est le crépuscule de tous les tyrans !
En agissant comme il a agi et en faisant ce qu'il a fait, monsieur Yao-N'dré a sans doute rendu service (?) à son amis mais il a démontré à la face du monde qu'il ne mérite pas d'être le président d'une quelconque institution et surtout pas du Conseil Constitutionnel qui doit forcer considération et respect.
Nous pouvons ainsi avancer sans nous tromper que ceux qui ont assassiné notre pays sont les militaires qui ont fait une intrusion inopportune en politique après s'être laissés manipulés par de petits politiciens sans envergure et les hommes de loi et de droit qui en octobre 2000 et en novembre 2010 ont refusé de dire le droit et ont ainsi par leurs décisions iniques, plongé notre pays dans le chaos.
Doubé Binty
Celui qui est resté au pouvoir par arrangement et qui, battu à la régulière et à plate couture par le candidat de l'opposition, s'est fait encore arranger une victoire par l'un de ses hommes liges , son ami militant zélé du FPI qu'il avait à dessein nommé président du conseil constitutionnel .
La mayonnaise n'a hélas pas pris, la filouterie de monsieur Yao-N'dré étant si grossière qu'elle ne pouvait convaincre personne, à commencer par lui- même.
Monsieur Gbagbo, se fondant sur ce faux, a tenu malgré tout à se proclamer président de la République quoique rejeté déjà au premier tour par 74% du peuple ivoirien.
L'argent du contribuable ayant été distribué à profusion pour acheter des consciences et des voix, les 48% obtenus par monsieur Gbagbo sont un reflet biaisé de la volonté des Ivoiriens.
Personne ne s'étant laissé prendre par les propos lénifiants habituels de monsieur Gbagbo, c'est devant un petit comité qu'il est venu se couronner empereur.
N'étaient ainsi présents que les courtisans et flagorneurs qui ont tant profité du régime de monsieur Gbagbo dont la marque déposée a été de sucer les Ivoiriens jusqu'à la moelle pour enrichir quelques crapules à col blanc.
Ils sont venus entourer leur chef au pouvoir agonisant en espérant qu'un miracle se produirait et que ce monde qui leur a tourné le dos leur reviendrait pour qu'ils continuent de plonger les deux mains dans la marmite du festin du FPI et des refondateurs.
Des sourires contraints et peut-être contrits tentaient vainement d'égayer la morosité d'une cérémonie qui ressemblait plutôt à une veillée funèbre.
Monsieur Gbagbo Laurent, l'homme au mandat calamiteux d'octobre 2000, l'homme sans mandat d'octobre 2005, est désormais, selon les dires de monsieur Paul Yao-N'dré, déclaré président de la République divisée de Côte d'Ivoire après que le même Yao-N'dré eut taillé sur mesure une victoire sur du faux pour monsieur Gbagbo.
Et de faire mine de se congratuler et d'être heureux et fiers d'être avec Sounjata 1er de Côte d'Ivoire, cet empereur au pouvoir crépusculaire aujourd'hui. Ils étaient tous là, les nouveaux riches du pays qui ont prétexté de la guerre pour ne rien faire d'autre que de piller la Côte d'Ivoire et son peuple. On ne pouvait pas ne pas se dire en les voyant : sont-ce là ces hommes et ces femmes qui pendant 10 ans n'ont eu aucune compassion pour ce peuple qui les aurait porté au pouvoir et qu'ils ont juré de protéger et de servir ? En lieu et place de cette protection et de ce service, ce sont les crimes les plus abominables et les exactions les plus insoutenables qui ont été commis. La Côte d'Ivoire, belle et altière, s'est écroulée sous les coups de boutoir de refondateurs qui ignoraient tout de la construction.
Et ils veulent, à travers cette cérémonie qui ressemblait plus à une réunion de conjurés préparant un mauvais coup, qu'on retienne que la Côte d'Ivoire ivre, droguée et irresponsable leur a encore confié son destin pour cinq autres longues années.
Les rires sonnaient faux cependant car ils étaient tous apeurés et craintifs, les déclarations péremptoires du général Mangou, prêt à exécuter toute mission qui lui serait confiée étant loin de les rassurer. Tous se demandaient en leur for intérieur de quoi demain serait fait et s'ils ne seraient pas inquiétés pour justifier leurs fortunes, immenses et colossales acquises en seulement dix ans alors que leurs salaires ne leur permettraient pas de disposer du millième de ce qu'ils ont.
Ils sont donc venus entourer le chef en déroute pour qu'il ne les oublie pas dans les solutions qu'il trouvera, lui le grand génie, pour sauver sa tête.
Plus personne n'est là pour quémander un service. Plus personne n'est là pour leur faire savoir qu'ils sont les plus beaux, les plus grands, les plus forts.
Chacun s'en remet, peut-être hypocritement, au tyran dictateur qui a forcément solution à tout et mettra par conséquent tout en œuvre pour renverser la vapeur.
Ce maudit OUATTARA venu pour leur enlever le pain de la bouche, avaient-ils eu raison de le choisir plutôt que BEDIE moins technocrate et moins froid ?
Le chef ne s'est-il pas pour une fois trompé dans le choix de sa stratégie de combat ? ne paie-t-on pas une excessive confiance en soi qui n'avait pas sa raison d'être ?
Ne serait-il pas prudent d'aller nuitamment rencontrer les proches de ce maudit OUATTARA et faire quelques révélations croustillantes qui mettraient à l'abri de son courroux ?
Telles étaient les voix intérieures des pontes du FPI venus consacrer la "victorieuse défaite" de leur leader qui a totalement manqué de vision et d'imagination pour diriger le pays pendant 10 ans.
A travers les éclats de rire étouffés, les congratulations hypocrites et sans conviction, les baiser de Judas, ils découvraient la nudité de l'empereur qui perdait son pouvoir mais continuait de lancer des boutades pour tenter de rassurer…vainement.
Les informations selon lesquelles nombre d'ambassadeurs l'appelaient pour lui demander de ne point céder alors qu'ils se trouvent chez l'adversaire, font partie des derniers mensonges d'un homme et de son pouvoir qui ne peuvent prospérer que dans le faux et la tricherie. Les jappements de monsieur Gossio revendiquant la souveraineté de la Côte d'Ivoire et son refus du diktat de l'étranger ne changeront pas la donne.
S'agissant de monsieur Gossio, tout le monde comprend ses inquiétudes dans la mesure où il connaît la position de monsieur OUATTARA sur la responsabilité de ceux qui ont importé les déchets toxiques.
En la matière, monsieur Gossio sait qu'il est loin d'être le dernier responsable.
La cérémonie d'autoproclamation de monsieur Gbagbo président de la République de Côte d'Ivoire a donc très vite franchi les portes du ridicule et du grotesque.
Finalement, la prestation de serment et l'investiture de monsieur Gbagbo n'ont été que le rassemblement de monsieur Gbagbo et de son clan, démontrant ainsi que pendant dix ans, la Côte d'Ivoire a été pilotée à vue par une clique de copains et de coquins dont l'unique ambition (?) était l'enrichissement par tous les moyens, à la vitesse V, en suçant la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens jusqu'à la moelle.
Sombre est le crépuscule de tous les tyrans !
En agissant comme il a agi et en faisant ce qu'il a fait, monsieur Yao-N'dré a sans doute rendu service (?) à son amis mais il a démontré à la face du monde qu'il ne mérite pas d'être le président d'une quelconque institution et surtout pas du Conseil Constitutionnel qui doit forcer considération et respect.
Nous pouvons ainsi avancer sans nous tromper que ceux qui ont assassiné notre pays sont les militaires qui ont fait une intrusion inopportune en politique après s'être laissés manipulés par de petits politiciens sans envergure et les hommes de loi et de droit qui en octobre 2000 et en novembre 2010 ont refusé de dire le droit et ont ainsi par leurs décisions iniques, plongé notre pays dans le chaos.
Doubé Binty