Le porte-parole du MoDem Yann Wehrling a estimé mardi que l`attitude ambiguë de certains socialistes après l`annonce des résultats de la présidentielle en Côte d`Ivoire a pu inciter Laurent Gbagbo à "s`accrocher" au pouvoir.
"Je suis troublé par l`attitude de certains responsables socialistes dans
cette affaire. Ils ont, pour certains d`entre eux, été soutenir Laurent Gbagbo
et je crois que ce soutien n`est peut-être pas étranger à la manière dont
Laurent Gbagbo insiste dans sa volonté de garder le pouvoir", a dit M.
Wehrling lors du point presse hebdomadaire du MoDem
"Bien sûr, on ne peut que se féliciter que des personnalités comme Jack
Lang finissent par dire que Laurent Gbagbo doit quitter le pouvoir. Sauf qu`au
moment précis où les résultats sont tombés, où il était officiellement reconnu
par l`ONU et l`Union européenne que c`était M. Ouattara qui avait gagné les
élections, un certain nombre de socialistes n`ont pas dit la même chose et
sont restés dans l`ambiguité", a-t-il fait valoir.
"Je pense que ce sont des moments comme cela, des moments clefs où des
chefs d`Etats battus, dans des pays comme la Côte d`Ivoire, peuvent se dire
+eh bien finalement, j`ai quelques soutiens importants en France et donc, je
vais m`accrocher+", a-t-il estimé.
Pour M. Wehrling qui a qualifié l`attitude de M. Gbagbo de "putsch
officiel", il serait temps "qu`un certain nombre de responsables politiques
français coupent le cordon ombilical avec la Françafrique (réseaux d`influence
français en Afrique)".
"Je suis troublé par l`attitude de certains responsables socialistes dans
cette affaire. Ils ont, pour certains d`entre eux, été soutenir Laurent Gbagbo
et je crois que ce soutien n`est peut-être pas étranger à la manière dont
Laurent Gbagbo insiste dans sa volonté de garder le pouvoir", a dit M.
Wehrling lors du point presse hebdomadaire du MoDem
"Bien sûr, on ne peut que se féliciter que des personnalités comme Jack
Lang finissent par dire que Laurent Gbagbo doit quitter le pouvoir. Sauf qu`au
moment précis où les résultats sont tombés, où il était officiellement reconnu
par l`ONU et l`Union européenne que c`était M. Ouattara qui avait gagné les
élections, un certain nombre de socialistes n`ont pas dit la même chose et
sont restés dans l`ambiguité", a-t-il fait valoir.
"Je pense que ce sont des moments comme cela, des moments clefs où des
chefs d`Etats battus, dans des pays comme la Côte d`Ivoire, peuvent se dire
+eh bien finalement, j`ai quelques soutiens importants en France et donc, je
vais m`accrocher+", a-t-il estimé.
Pour M. Wehrling qui a qualifié l`attitude de M. Gbagbo de "putsch
officiel", il serait temps "qu`un certain nombre de responsables politiques
français coupent le cordon ombilical avec la Françafrique (réseaux d`influence
français en Afrique)".