Alassane Ouattara vient, une fois de plus, de prouver qu’il est le Président, démocratiquement élu, de la Côte d’Ivoire. Après le soutien de la majorité des Ivoiriens et de la communauté internationale, c’est au tour de l’institution financière de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en l’occurrence, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) de le lui reconnaître. Elle lui a permis de prendre le contrôle des comptes de la Côte d’Ivoire logés dans cette institution. Ainsi, ces comptes ont été mis sous la gestion exclusive du Premier ministre, chef du Gouvernement, Soro Guillaume. Dans un courrier en date du 5 novembre dernier, le chef de l’Etat a écrit au Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest afin qu’il « soumette à l’approbation préalable de Guillaume Soro tout mouvement interne de fonds aussi bien dans les comptes publics ouverts au nom de l’Etat ivoirien à la BCEAO que dans les comptes du Trésor public ou ceux des entreprises à participation financières publiques ». Cette lettre du Président de la république a eu l’approbation de la BCEAO qui a dit « prendre acte ». Alassane Ouattara a aussi écrit à l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire afin que les mêmes dispositions soient prises.
Le faisant, la BCEAO reconnaît Alassane Ouattara comme le président légitime de la République de Côte d’Ivoire. Une décision qui ne saurait aller contre celle des Chefs d’Etats des pays de l’Afrique de l’Ouest, qui demandent à l’ancien président, Laurent Gbagbo, qui a perdu les élections dans les urnes à l’issue du second tour de la présidentielle le 28 novembre dernier, de céder le pouvoir qu’il veut confisquer « sans délai. »
Soucieux de la situation socio-économique de la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara s’est déjà mis au travail. Après sa prestation de serment le samedi dernier, il a formé un gouvernement de mission. Une équipe « commando » d’une douzaine de personnalités rompues à la gestion rigoureuse et efficiente de la chose publique. SS
Le faisant, la BCEAO reconnaît Alassane Ouattara comme le président légitime de la République de Côte d’Ivoire. Une décision qui ne saurait aller contre celle des Chefs d’Etats des pays de l’Afrique de l’Ouest, qui demandent à l’ancien président, Laurent Gbagbo, qui a perdu les élections dans les urnes à l’issue du second tour de la présidentielle le 28 novembre dernier, de céder le pouvoir qu’il veut confisquer « sans délai. »
Soucieux de la situation socio-économique de la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara s’est déjà mis au travail. Après sa prestation de serment le samedi dernier, il a formé un gouvernement de mission. Une équipe « commando » d’une douzaine de personnalités rompues à la gestion rigoureuse et efficiente de la chose publique. SS