Le Conseil de sécurité de l`ONU a annoncé mercredi soir dans une déclaration son soutien à Alassane Ouattara comme président élu de Côte d`Ivoire, à l`issue d`âpres discussions en raison de réticences de la Russie.
Dans un avertissement clair au président sortant Laurent Gbagbo, "les membres du Conseil de sécurité condamnent dans les termes les plus forts possibles tout effort de renverser la volonté du peuple".
Les quinze pays du Conseil de sécurité ont en outre brandi la menace de sanctions contre quiconque menacerait le processus de paix en Côte d`Ivoire.
La Russie bloquait depuis vendredi l`adoption d`un texte conjoint des quinze pays du Conseil de sécurité en dépit du soutien affiché à Alassane Ouattara comme président élu par l`Union africaine, l`Organisation régionale ouest-africaine (Cedeao), les Etats-Unis, l`Union européenne et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
Le Conseil de sécurité a utilisé une formulation diplomatique savamment pesée pour visiblement satisfaire les réserves de la Russie. Cette formulation équivaut, bien que non explicitement, à reconnaître M. Alassane comme le président élu de Côte d`Ivoire.
"Au vu de la reconnaissance par la Cedeao de M. Alassane Ouattara comme président élu de Côte d`Ivoire et représentant de la voix exprimée librement par le peuple ivoirien et proclamé (président) par la Commission électorale
indépendante, les membres du Conseil de sécurité demandent à toutes les parties de respecter le résultat de l`élection", souligne le Conseil de sécurité.
Il a ajouté que toutes les parties en présence devaient "respecter" les résultats officiels du scrutin du 28 novembre pour lequel M. Ouattara a été déclaré vainqueur.
"Les membres du Conseil de sécurité réitèrent que celui-ci est prêt à imposer des mesures ciblées contre les personnes qui essayent de menacer le processus de paix ou de faire obstruction au travail" de la mission de l`ONU dans le pays, souligne la déclaration.
M. Ouattara a été donné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et l`a proclamé président avec 51,45%.
Dans un avertissement clair au président sortant Laurent Gbagbo, "les membres du Conseil de sécurité condamnent dans les termes les plus forts possibles tout effort de renverser la volonté du peuple".
Les quinze pays du Conseil de sécurité ont en outre brandi la menace de sanctions contre quiconque menacerait le processus de paix en Côte d`Ivoire.
La Russie bloquait depuis vendredi l`adoption d`un texte conjoint des quinze pays du Conseil de sécurité en dépit du soutien affiché à Alassane Ouattara comme président élu par l`Union africaine, l`Organisation régionale ouest-africaine (Cedeao), les Etats-Unis, l`Union européenne et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
Le Conseil de sécurité a utilisé une formulation diplomatique savamment pesée pour visiblement satisfaire les réserves de la Russie. Cette formulation équivaut, bien que non explicitement, à reconnaître M. Alassane comme le président élu de Côte d`Ivoire.
"Au vu de la reconnaissance par la Cedeao de M. Alassane Ouattara comme président élu de Côte d`Ivoire et représentant de la voix exprimée librement par le peuple ivoirien et proclamé (président) par la Commission électorale
indépendante, les membres du Conseil de sécurité demandent à toutes les parties de respecter le résultat de l`élection", souligne le Conseil de sécurité.
Il a ajouté que toutes les parties en présence devaient "respecter" les résultats officiels du scrutin du 28 novembre pour lequel M. Ouattara a été déclaré vainqueur.
"Les membres du Conseil de sécurité réitèrent que celui-ci est prêt à imposer des mesures ciblées contre les personnes qui essayent de menacer le processus de paix ou de faire obstruction au travail" de la mission de l`ONU dans le pays, souligne la déclaration.
M. Ouattara a été donné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et l`a proclamé président avec 51,45%.