Le Sous-secrétaire d`État adjoint, William Fitzgerald, a précisé mardi, au cours d’un point de presse la position des Etats unis sur la Côte d’Ivoire.
Les résultats provisoires du second tour de scrutin de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, le 28 novembre, donnent pour gagnant le candidat de l`opposition Alassane Ouattara avec 54,1 % des suffrages. L`élection a été qualifiée de libre, honnête, ouverte et transparente par tous les observateurs qualifiés et ses résultats ne doivent pas être contestés, a déclaré le sous-secrétaire d`État adjoint aux affaires africaines, M. William Fitzgerald.
En tout premier lieu, c`est une victoire pour le peuple ivoirien. Clairement, Alassane Ouattara était le choix du peuple ivoirien pour ramener le pays à une démocratie pluripartite. Le gouvernement des États-Unis félicite Alassane Ouattara pour cette victoire. Nous applaudissons également le président Gbagbo pour avoir tenu ces élections longtemps attendues. Le peuple ivoirien a attendu patiemment de pouvoir voter à nouveau. Je pense que la très importante participation au scrutin, tant au premier qu`au second tour, montre que le peuple ivoirien a parlé.
Selon des dépêches de presse, le Conseil constitutionnel ivoirien a rejeté la déclaration de la Commission électorale indépendante annonçant la victoire de M. Ouattara aux urnes.
M. Fitzgerald déclare que tous les observateurs crédibles, y compris ceux des Nations unies, jugent que l`élection était libre et honnête. En conséquence, le Conseil constitutionnel ne devrait avoir aucun motif de modifier les résultats finaux.
M. Fitzgerald reconnaît que les relations américano-ivoiriennes ont connu des difficultés ces dix dernières années en raison de la crise politique. Il ajoute toutefois que les États-Unis se sont efforcés, dans de nombreux forums multilatéraux, d`aider à réintégrer la Côte d`Ivoire à la communauté internationale des gouvernements démocratiques.
L`important, me semble-t-il, est que la communauté internationale se soit intéressée à ce problème, à cette impasse apparente qui dure depuis plus de dix ans. Je pense que ce sont non seulement les Nations unies mais également l`organisation sous-régionale, la CEDEAO, et l`Union africaine, qui ont contribué à briser l`impasse et à avancer vers des élections d`importance vitale.
Ainsi que l`a déclaré le président Obama dans son discours de juillet 2009, l`avenir de l`Afrique appartient aux Africains. Et les pas les plus importants à faire, pour construire une nation, consistent à créer de solides institutions et une société civile dynamique.
(...) Chaque nation façonne la démocratie à sa manière, conformément à ses traditions. Mais l`histoire prononce un verdict clair : les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition, sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas. Il ne s`agit pas seulement d`organiser des élections - il faut voir ce qui se passe entre les scrutins.
Le 3 décembre, le président Obama a déclaré dans un communiqué : « Je félicite Alassane Ouattara de sa victoire aux élections du 28 novembre en Côte d`Ivoire. La Commission électorale indépendante, des observateurs crédibles et accrédités et les Nations unies ont tous confirmé ce résultat et attesté sa validité.
« La Côte d`Ivoire est maintenant à une croisée de chemins. J`exhorte toutes les parties, y compris le président sortant Laurent Gbagbo, à reconnaître et à respecter ce résultat et à permettre à la Côte d`Ivoire d`aller de l`avant vers un avenir pacifique et démocratique, laissant dans le passé de longues années de conflit et d`occasions manquées. La communauté internationale tiendra pour responsables de leurs actions ceux qui agissent en vue de contrecarrer le processus démocratique et la volonté de l`électorat. »
Les résultats provisoires du second tour de scrutin de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, le 28 novembre, donnent pour gagnant le candidat de l`opposition Alassane Ouattara avec 54,1 % des suffrages. L`élection a été qualifiée de libre, honnête, ouverte et transparente par tous les observateurs qualifiés et ses résultats ne doivent pas être contestés, a déclaré le sous-secrétaire d`État adjoint aux affaires africaines, M. William Fitzgerald.
En tout premier lieu, c`est une victoire pour le peuple ivoirien. Clairement, Alassane Ouattara était le choix du peuple ivoirien pour ramener le pays à une démocratie pluripartite. Le gouvernement des États-Unis félicite Alassane Ouattara pour cette victoire. Nous applaudissons également le président Gbagbo pour avoir tenu ces élections longtemps attendues. Le peuple ivoirien a attendu patiemment de pouvoir voter à nouveau. Je pense que la très importante participation au scrutin, tant au premier qu`au second tour, montre que le peuple ivoirien a parlé.
Selon des dépêches de presse, le Conseil constitutionnel ivoirien a rejeté la déclaration de la Commission électorale indépendante annonçant la victoire de M. Ouattara aux urnes.
M. Fitzgerald déclare que tous les observateurs crédibles, y compris ceux des Nations unies, jugent que l`élection était libre et honnête. En conséquence, le Conseil constitutionnel ne devrait avoir aucun motif de modifier les résultats finaux.
M. Fitzgerald reconnaît que les relations américano-ivoiriennes ont connu des difficultés ces dix dernières années en raison de la crise politique. Il ajoute toutefois que les États-Unis se sont efforcés, dans de nombreux forums multilatéraux, d`aider à réintégrer la Côte d`Ivoire à la communauté internationale des gouvernements démocratiques.
L`important, me semble-t-il, est que la communauté internationale se soit intéressée à ce problème, à cette impasse apparente qui dure depuis plus de dix ans. Je pense que ce sont non seulement les Nations unies mais également l`organisation sous-régionale, la CEDEAO, et l`Union africaine, qui ont contribué à briser l`impasse et à avancer vers des élections d`importance vitale.
Ainsi que l`a déclaré le président Obama dans son discours de juillet 2009, l`avenir de l`Afrique appartient aux Africains. Et les pas les plus importants à faire, pour construire une nation, consistent à créer de solides institutions et une société civile dynamique.
(...) Chaque nation façonne la démocratie à sa manière, conformément à ses traditions. Mais l`histoire prononce un verdict clair : les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition, sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas. Il ne s`agit pas seulement d`organiser des élections - il faut voir ce qui se passe entre les scrutins.
Le 3 décembre, le président Obama a déclaré dans un communiqué : « Je félicite Alassane Ouattara de sa victoire aux élections du 28 novembre en Côte d`Ivoire. La Commission électorale indépendante, des observateurs crédibles et accrédités et les Nations unies ont tous confirmé ce résultat et attesté sa validité.
« La Côte d`Ivoire est maintenant à une croisée de chemins. J`exhorte toutes les parties, y compris le président sortant Laurent Gbagbo, à reconnaître et à respecter ce résultat et à permettre à la Côte d`Ivoire d`aller de l`avant vers un avenir pacifique et démocratique, laissant dans le passé de longues années de conflit et d`occasions manquées. La communauté internationale tiendra pour responsables de leurs actions ceux qui agissent en vue de contrecarrer le processus démocratique et la volonté de l`électorat. »