Las d'attendre que le président élu, Alassane Ouattara, quitte le ''Palais'' du Golf hôtel pour celui du Plateau, des militants du Rhdp ont exprimé, avant-hier, leur mécontentement voire leur impatience. Ils veulent un mot d'ordre pour aller libérer la télévision nationale au prix de leur vie.
Les mélodieuses sonorités que distillent des baffles, lundi dernier, au village Rhdp sis au Golf hôtel, ne suffisent pas à calmer les nerfs des militants. Ils ont la tête ailleurs : ''libérer'' la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (Rti) et aménager au Palais présidentiel du Plateau. Dans un mouvement spontané de contestation, ces militants qui emplissent le complexe hôtelier se dirigent vers le hall. Ils veulent, coûte que coûte, parler au nouveau président, Alassane Ouattara. Leurs propos traduisent bien leur piaffement à vouloir mettre fin à cette situation. De même que leur ras-le-bol devant le ''laisser-faire'' de leurs leaders. A l'origine de cette crise de nerfs, l'annonce de la prorogation du couvre-feu. « On est fatigués. Pendant que vous êtes là, les gens meurent dans les quartiers et vous parlez de diplomatie », peste un militant. « Même si les 60 personnes qui ont été tuées l'avaient été alors que nous libérions la Rti, cela aurait été honorable », fait remarquer un de ses camarades. Ils sont convaincus que l'un des moyens pour faire plier le camp-Gbagbo est de ''prendre'' la télévision nationale : « C'est par ce moyen qu'ils véhiculent leurs mensonges et intoxiquent la population. Il faut chasser ceux qui sont à l'origine de cette désinformation ». En colère, un houphouétiste s'en prend à leurs leaders. « Je ne peux même pas rentrer chez moi alors qu'eux ont des gardes. Ils ne savent que se mettre en costume pour venir tourner autour du président à la recherche de poste. Ils ne savent rien faire de bon », se plaint-il. Le groupe de manifestants bute contre un dispositif de Casques bleus. Dans une dernière manifestation de colère, un militant lance : « On n'a pas voté Alassane Ouattara pour venir nous asseoir ici. Le Golf hôtel, ce n'est pas le palais présidentiel ».
Bamba K. Inza
Les mélodieuses sonorités que distillent des baffles, lundi dernier, au village Rhdp sis au Golf hôtel, ne suffisent pas à calmer les nerfs des militants. Ils ont la tête ailleurs : ''libérer'' la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (Rti) et aménager au Palais présidentiel du Plateau. Dans un mouvement spontané de contestation, ces militants qui emplissent le complexe hôtelier se dirigent vers le hall. Ils veulent, coûte que coûte, parler au nouveau président, Alassane Ouattara. Leurs propos traduisent bien leur piaffement à vouloir mettre fin à cette situation. De même que leur ras-le-bol devant le ''laisser-faire'' de leurs leaders. A l'origine de cette crise de nerfs, l'annonce de la prorogation du couvre-feu. « On est fatigués. Pendant que vous êtes là, les gens meurent dans les quartiers et vous parlez de diplomatie », peste un militant. « Même si les 60 personnes qui ont été tuées l'avaient été alors que nous libérions la Rti, cela aurait été honorable », fait remarquer un de ses camarades. Ils sont convaincus que l'un des moyens pour faire plier le camp-Gbagbo est de ''prendre'' la télévision nationale : « C'est par ce moyen qu'ils véhiculent leurs mensonges et intoxiquent la population. Il faut chasser ceux qui sont à l'origine de cette désinformation ». En colère, un houphouétiste s'en prend à leurs leaders. « Je ne peux même pas rentrer chez moi alors qu'eux ont des gardes. Ils ne savent que se mettre en costume pour venir tourner autour du président à la recherche de poste. Ils ne savent rien faire de bon », se plaint-il. Le groupe de manifestants bute contre un dispositif de Casques bleus. Dans une dernière manifestation de colère, un militant lance : « On n'a pas voté Alassane Ouattara pour venir nous asseoir ici. Le Golf hôtel, ce n'est pas le palais présidentiel ».
Bamba K. Inza
