Pour qui connait et vit la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, il est inutile de dire que la situation politique est suffisamment inquiétante. Entendu que le récent sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tenu le mardi 7 décembre 2010, à Abuja (au Nigeria) appelle le Président Gbagbo à céder le pouvoir. Vu aussi que cette position -incongrue vis-à-vis des textes régissant l’organisation et la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2010-, est soutenue par une certaine opinion internationale mal informée des réalités ivoiriennes, le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, devrait s’abstenir de toute visite hors du territoire ivoirien. Des informations dignes de foi font état de ce que certains pays qui partagent les frontières avec la Côte d’Ivoire, ne sont intéressés que par le gouvernement illégal d’Alassane Dramane Ouattara. Ils sont donc prêts à tout pour lui dérouler le tapis rouge du Palais présidentiel. Et la stratégie est d’ordre technique. Selon toujours les mêmes sources, si le Président Laurent Gbagbo prend sur lui la décision de rendre visite à un chef d’Etat africain ou européen, son avion risque d’être cloué au sol, pour une soi-disant panne technique. C’est à ce moment-là, que les hommes armés de Ouattara, aidés des Forces dites impartiales en Côte d’Ivoire entreront en action.
Un scénario similaire à celui de septembre 2002, au moment où le chef de l’Etat était en visite de travail en Italie, pour le compte de son pays. Mais cette fois, les choses iront à une allure telle qu’aucun pays ne réussira à lui affréter un autre avion, afin qu’il puisse rentrer au pays. Du coup, il sera contraint à un exil forcé. Et c’en est fini pour son régime. Pour l’heure, les Ivoiriens qui l’ont porté à nouveau au pouvoir n’en sont pas là. Ils viennent de connaître leur premier gouvernement de mission, après la présidentielle du 28 novembre 2010. Et il importe maintenant que le Président Gbagbo reste fermement en place, pour se consacrer à la recherche des voix et moyens en vue de régler les problèmes des Ivoiriens en profondeur. Sans se préoccuper de ceux dont l’unique intérêt pour ce beau pays -envié de tous aujourd’hui-, réside dans sa déstabilisation et le pillage de ses ressources. Certes l’histoire de la Côte d’Ivoire s’écrit sûrement avec le soutien de pays amis (africains, européens et asiatiques). Mais la prudence est mère de sureté.
F. D. K.
koukoudf@yahoo.fr
Un scénario similaire à celui de septembre 2002, au moment où le chef de l’Etat était en visite de travail en Italie, pour le compte de son pays. Mais cette fois, les choses iront à une allure telle qu’aucun pays ne réussira à lui affréter un autre avion, afin qu’il puisse rentrer au pays. Du coup, il sera contraint à un exil forcé. Et c’en est fini pour son régime. Pour l’heure, les Ivoiriens qui l’ont porté à nouveau au pouvoir n’en sont pas là. Ils viennent de connaître leur premier gouvernement de mission, après la présidentielle du 28 novembre 2010. Et il importe maintenant que le Président Gbagbo reste fermement en place, pour se consacrer à la recherche des voix et moyens en vue de régler les problèmes des Ivoiriens en profondeur. Sans se préoccuper de ceux dont l’unique intérêt pour ce beau pays -envié de tous aujourd’hui-, réside dans sa déstabilisation et le pillage de ses ressources. Certes l’histoire de la Côte d’Ivoire s’écrit sûrement avec le soutien de pays amis (africains, européens et asiatiques). Mais la prudence est mère de sureté.
F. D. K.
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