Réunis mercredi soir au siège de l'ONU, à New York, les Etats membres du Conseil de Sécurité ont appelé « les parties en présence à respecter le résultat de l'élection », à savoir la victoire d'Alassane Ouattara au second tour de l'élection présidentielle de Côte d'Ivoire. « À la lumière de la reconnaissance par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) de M. Alassane Dramane Ouattara comme Président élu de la Côte d’Ivoire et comme le représentant de la voix librement exprimée du peuple ivoirien, telle que proclamée par la Commission électorale indépendante, les membres du Conseil appellent toutes les parties prenantes à respecter le résultat de l’élection », ont dit les Etats membres dans une déclaration à la presse publiée mercredi soir. Le Conseil de sécurité « condamne dans les termes les plus vifs tout effort visant à contourner la volonté populaire ou à porter atteinte à l’intégrité du processus électoral, comme à la tenue d’élections libres et régulières en Côte d’Ivoire ». Les Etats membres ont exprimé leur soutien aux « efforts de l'Union Africaine et de la CEDEAO pour promouvoir le dialogue » et ont appelé « toutes les parties prenantes ivoiriennes à faire preuve d'un maximum de retenue et à travailler ensemble pour restaurer une paix durable et encourager la réconciliation politique du pays ».
Le Conseil a déploré « la suspension des médias non-gouvernementaux » dans le pays. Les Etats membres ont rappelé l'importance pour tous les citoyens de disposer d'un accès à une information pluraliste et diversifiée et ont exhorté les autorités à rétablir l'accès équitable aux médias.
Le Conseil de sécurité a également salué le rôle du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et a souligné l'action constructive de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et de son chef, le Représentant spécial de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi. Enfin, les Etats membres ont réitéré la volonté du Conseil de sécurité « d'imposer des mesures ciblées contre les personnes qui tentent de menacer le processus de paix, d'obstruer le travail de l'ONUCI et des autres acteurs internationaux ou de commettre de sérieuses violations des droits de l'homme et du droit international ». Le Conseil de sécurité a réitéré son soutien au travail de l'ONUCI et appelé toutes les parties à coopérer avec la Mission onusienne afin de « progresser dans le processus de paix ivoirien ».
DÉCLARATION DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA CÔTE D’IVOIRE
Après la ralliement de la Russie à la position générale, Mme Susan Rice présidente du Conseil de sécurité (États-Unis) a fait la déclaration suivante sur les élections en Côte d’Ivoire:
Les membres du Conseil de sécurité réaffirment leur soutien au rôle constructif du Secrétaire général en Côte d’Ivoire et soulignent le rôle important que l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), sous la direction de son Représentant spécial, continue de jouer dans le cadre de son mandat. Les membres du Conseil saluent les efforts déployés par l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les pays de la région pour aider à préserver la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire. Les membres du Conseil saluent le communiqué du Président de l’Union africaine, la déclaration du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et le Communiqué final en date du 7 décembre publié à l’issue de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur la Côte d’Ivoire, qui s’est tenue à Abuja (Nigéria). À la lumière de la reconnaissance par la CEDEAO de M. Alassane Dramane Ouattara comme Président élu de la Côte d’Ivoire et comme le représentant de la voix librement exprimée du peuple ivoirien, telle que proclamée par la Commission électorale indépendante, les membres du Conseil appellent toutes les parties prenantes à respecter le résultat de l’élection.
Les membres du Conseil condamnent dans les termes les plus vifs tout effort visant à contourner la volonté populaire ou à porter atteinte à l’intégrité du processus électoral, comme à la tenue d’élections libres et régulières en Côte d’Ivoire.
Les membres du Conseil soutiennent les efforts déployés par l’Union africaine et la CEDEAO pour promouvoir le dialogue en Côte d’Ivoire et appellent toutes les parties prenantes ivoiriennes à faire preuve de la plus grande retenue et à travailler ensemble pour rétablir une paix durable et favoriser la réconciliation politique dans le pays.
Les membres du Conseil déplorent la suspension des médias non gouvernementaux en Côte d’Ivoire. Ils rappellent qu’il est essentiel que tous les Ivoiriens jouissent d’un plein accès à une information pluraliste et diversifiée dans les médias, et exhortent les autorités ivoiriennes à rétablir immédiatement un accès équitable aux médias d’État, ainsi que le requiert le paragraphe 7 de la résolution 1933 (2010).
Les membres du Conseil réitèrent la volonté du Conseil de sécurité d’imposer des mesures ciblées contre les personnes qui tentent de menacer le processus de paix, entravent l’action de l’ONUCI et d’autres acteurs internationaux ou commettent de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ainsi que le requiert le paragraphe 6 de la résolution 1946 (2010).
Les membres du Conseil appellent toutes les parties à coopérer pleinement aux opérations de l’ONUCI et à assurer sa liberté de mouvement. Ils réaffirment leur soutien aux activités de l’ONUCI visant à faire avancer le processus de paix ivoirien jusqu’à son aboutissement complet.
Laurent Gbagbo totalement isolé
Le Conseil de sécurité a donné son avis tant attendu sur la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Après d’âpres discussions, la Russie qui usait de son veto a fini par rejoindre les autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU. La déclaration de l’organe suprême de l’organisation planétaire est sans ambages : Alassane Dramane Ouattara est le nouveau président de la République élu de la Côte d’Ivoire. Cette décision isole désormais totalement l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire au plan international. Depuis la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle par la Commission électorale indépendante, pas un seul jour ne passe sans que le président Alassane Ouattara n’ait un soutien de la part des Etats et des organisations qui comptent dans le monde et dans le concert des Nations. Dès les premières heures de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, les présidents français et américains ont félicité le nouveau président de la République de Côte d’Ivoire pour sa brillante élection. Les présidents Nicolas Sarkozy et Barack Obama sont allés plus loin en demandant au président Laurent Gbagbo de ne pas s’accrocher au pouvoir. A leur suite, l’Union européenne et l’Union africaine ont salué la victoire de l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny et exigé que la légitimité en Côte d’Ivoire soit établie. L’organisation sous-régionale, la CEDEAO, après la réunion des chefs d’Etat le mardi dernier, a recommandé à Laurent Gbagbo de quitter « le pouvoir sans délai ». La Grande Bretagne, par la voix de son Premier ministre, David Cameron, a reconnu l’élection du candidat du RHDP. L’Allemagne a donné sa position par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères. Laurent Gbagbo doit quitter le pouvoir. Les organisations sectorielles telles que l’ACP (Afrique-Caraïbe-Pacifique), la Banque mondiale, le Fonds monétaire international ont donné leur accord à reconnaitre désormais que la signature du président Alassane Ouattara. Pus grave, ceux qui sont perçus comme les amis et alliés du candidat du LMP l’ont lâché. Le Parti socialiste français, par la voix de Martine Aubry, sa secrétaire générale, a demandé au camarade Laurent Gbagbo de laisser tomber l’affaire. Individuellement, en dehors de Henri Emmanuelli, Harlem Désir, numéro 2 du PS, Jack Lang, Cambadéris, Benoit Hamon, Manuel Valls pour ne citer que ceux-ci ont gentiment conseillé au champion de la refondation de ne pas s’accrocher au pouvoir. Son ami Jack Lang qu’il a invité à grands pompes en Côte d’Ivoire, lui a demandé de « sortir vers le haut ». Les députés socialistes français, dans leur large majorité, ont reconnu la victoire incontestable du candidat du RHDP et conseillé au camarade Laurent de quitter le fauteuil présidentiel. Pour boucler la boucle, les traditionnels soutiens de Laurent Gbagbo en Afrique comme dans le monde ont fini par reconnaitre l’évidence qui est l’éclatante victoire du docteur Alassane Dramane Ouattara à l’élection présidentielle. Le président ghanéen, John Atta Mills, ami de Laurent Gbagbo qui a effectué son premier voyage international en Côte d’Ivoire, était du nombre des chefs d’Etat qui ont rédigé le communiqué sans équivoque de la CEDEAO à Abuja. L’Angola d’Edouardo Dos Santos évite actuellement de s’afficher avec le patron de la refondation depuis son coup d’Etat. L’ambassadeur de l’Angola en Côte d’Ivoire qui avait assisté à la cérémonie d’investiture de Laurent Gbagbo à la « salle des pas perdus », a déclaré sur RFI y avoir assisté à titre personnel. Mercredi dernier, il était parmi les ambassadeurs qui ont pris part à la conférence de presse du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire. Même la Chine qui semblait s’accommoder du régime FPI, est restée muette depuis le commencement de cette affaire. Elle pouvait user de son veto au Conseil de sécurité pour donner un coup de pouce au régime. Mais elle ne l’a pas fait. La Russie qui bloquait jusque là la déclaration du Conseil de sécurité sur la situation en Côte d’Ivoire, a fini par céder. Aujourd’hui, avec cette déclaration qui reconnait la victoire du président Ouattara, Laurent Gbagbo vient de perdre ses derniers espoirs. Le candidat de LMP est totalement isolé tant en interne qu’au plan international.
Jean-Claude Coulibaly
Le Conseil a déploré « la suspension des médias non-gouvernementaux » dans le pays. Les Etats membres ont rappelé l'importance pour tous les citoyens de disposer d'un accès à une information pluraliste et diversifiée et ont exhorté les autorités à rétablir l'accès équitable aux médias.
Le Conseil de sécurité a également salué le rôle du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et a souligné l'action constructive de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et de son chef, le Représentant spécial de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi. Enfin, les Etats membres ont réitéré la volonté du Conseil de sécurité « d'imposer des mesures ciblées contre les personnes qui tentent de menacer le processus de paix, d'obstruer le travail de l'ONUCI et des autres acteurs internationaux ou de commettre de sérieuses violations des droits de l'homme et du droit international ». Le Conseil de sécurité a réitéré son soutien au travail de l'ONUCI et appelé toutes les parties à coopérer avec la Mission onusienne afin de « progresser dans le processus de paix ivoirien ».
DÉCLARATION DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA CÔTE D’IVOIRE
Après la ralliement de la Russie à la position générale, Mme Susan Rice présidente du Conseil de sécurité (États-Unis) a fait la déclaration suivante sur les élections en Côte d’Ivoire:
Les membres du Conseil de sécurité réaffirment leur soutien au rôle constructif du Secrétaire général en Côte d’Ivoire et soulignent le rôle important que l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), sous la direction de son Représentant spécial, continue de jouer dans le cadre de son mandat. Les membres du Conseil saluent les efforts déployés par l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les pays de la région pour aider à préserver la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire. Les membres du Conseil saluent le communiqué du Président de l’Union africaine, la déclaration du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et le Communiqué final en date du 7 décembre publié à l’issue de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur la Côte d’Ivoire, qui s’est tenue à Abuja (Nigéria). À la lumière de la reconnaissance par la CEDEAO de M. Alassane Dramane Ouattara comme Président élu de la Côte d’Ivoire et comme le représentant de la voix librement exprimée du peuple ivoirien, telle que proclamée par la Commission électorale indépendante, les membres du Conseil appellent toutes les parties prenantes à respecter le résultat de l’élection.
Les membres du Conseil condamnent dans les termes les plus vifs tout effort visant à contourner la volonté populaire ou à porter atteinte à l’intégrité du processus électoral, comme à la tenue d’élections libres et régulières en Côte d’Ivoire.
Les membres du Conseil soutiennent les efforts déployés par l’Union africaine et la CEDEAO pour promouvoir le dialogue en Côte d’Ivoire et appellent toutes les parties prenantes ivoiriennes à faire preuve de la plus grande retenue et à travailler ensemble pour rétablir une paix durable et favoriser la réconciliation politique dans le pays.
Les membres du Conseil déplorent la suspension des médias non gouvernementaux en Côte d’Ivoire. Ils rappellent qu’il est essentiel que tous les Ivoiriens jouissent d’un plein accès à une information pluraliste et diversifiée dans les médias, et exhortent les autorités ivoiriennes à rétablir immédiatement un accès équitable aux médias d’État, ainsi que le requiert le paragraphe 7 de la résolution 1933 (2010).
Les membres du Conseil réitèrent la volonté du Conseil de sécurité d’imposer des mesures ciblées contre les personnes qui tentent de menacer le processus de paix, entravent l’action de l’ONUCI et d’autres acteurs internationaux ou commettent de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ainsi que le requiert le paragraphe 6 de la résolution 1946 (2010).
Les membres du Conseil appellent toutes les parties à coopérer pleinement aux opérations de l’ONUCI et à assurer sa liberté de mouvement. Ils réaffirment leur soutien aux activités de l’ONUCI visant à faire avancer le processus de paix ivoirien jusqu’à son aboutissement complet.
Laurent Gbagbo totalement isolé
Le Conseil de sécurité a donné son avis tant attendu sur la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Après d’âpres discussions, la Russie qui usait de son veto a fini par rejoindre les autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU. La déclaration de l’organe suprême de l’organisation planétaire est sans ambages : Alassane Dramane Ouattara est le nouveau président de la République élu de la Côte d’Ivoire. Cette décision isole désormais totalement l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire au plan international. Depuis la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle par la Commission électorale indépendante, pas un seul jour ne passe sans que le président Alassane Ouattara n’ait un soutien de la part des Etats et des organisations qui comptent dans le monde et dans le concert des Nations. Dès les premières heures de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, les présidents français et américains ont félicité le nouveau président de la République de Côte d’Ivoire pour sa brillante élection. Les présidents Nicolas Sarkozy et Barack Obama sont allés plus loin en demandant au président Laurent Gbagbo de ne pas s’accrocher au pouvoir. A leur suite, l’Union européenne et l’Union africaine ont salué la victoire de l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny et exigé que la légitimité en Côte d’Ivoire soit établie. L’organisation sous-régionale, la CEDEAO, après la réunion des chefs d’Etat le mardi dernier, a recommandé à Laurent Gbagbo de quitter « le pouvoir sans délai ». La Grande Bretagne, par la voix de son Premier ministre, David Cameron, a reconnu l’élection du candidat du RHDP. L’Allemagne a donné sa position par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères. Laurent Gbagbo doit quitter le pouvoir. Les organisations sectorielles telles que l’ACP (Afrique-Caraïbe-Pacifique), la Banque mondiale, le Fonds monétaire international ont donné leur accord à reconnaitre désormais que la signature du président Alassane Ouattara. Pus grave, ceux qui sont perçus comme les amis et alliés du candidat du LMP l’ont lâché. Le Parti socialiste français, par la voix de Martine Aubry, sa secrétaire générale, a demandé au camarade Laurent Gbagbo de laisser tomber l’affaire. Individuellement, en dehors de Henri Emmanuelli, Harlem Désir, numéro 2 du PS, Jack Lang, Cambadéris, Benoit Hamon, Manuel Valls pour ne citer que ceux-ci ont gentiment conseillé au champion de la refondation de ne pas s’accrocher au pouvoir. Son ami Jack Lang qu’il a invité à grands pompes en Côte d’Ivoire, lui a demandé de « sortir vers le haut ». Les députés socialistes français, dans leur large majorité, ont reconnu la victoire incontestable du candidat du RHDP et conseillé au camarade Laurent de quitter le fauteuil présidentiel. Pour boucler la boucle, les traditionnels soutiens de Laurent Gbagbo en Afrique comme dans le monde ont fini par reconnaitre l’évidence qui est l’éclatante victoire du docteur Alassane Dramane Ouattara à l’élection présidentielle. Le président ghanéen, John Atta Mills, ami de Laurent Gbagbo qui a effectué son premier voyage international en Côte d’Ivoire, était du nombre des chefs d’Etat qui ont rédigé le communiqué sans équivoque de la CEDEAO à Abuja. L’Angola d’Edouardo Dos Santos évite actuellement de s’afficher avec le patron de la refondation depuis son coup d’Etat. L’ambassadeur de l’Angola en Côte d’Ivoire qui avait assisté à la cérémonie d’investiture de Laurent Gbagbo à la « salle des pas perdus », a déclaré sur RFI y avoir assisté à titre personnel. Mercredi dernier, il était parmi les ambassadeurs qui ont pris part à la conférence de presse du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire. Même la Chine qui semblait s’accommoder du régime FPI, est restée muette depuis le commencement de cette affaire. Elle pouvait user de son veto au Conseil de sécurité pour donner un coup de pouce au régime. Mais elle ne l’a pas fait. La Russie qui bloquait jusque là la déclaration du Conseil de sécurité sur la situation en Côte d’Ivoire, a fini par céder. Aujourd’hui, avec cette déclaration qui reconnait la victoire du président Ouattara, Laurent Gbagbo vient de perdre ses derniers espoirs. Le candidat de LMP est totalement isolé tant en interne qu’au plan international.
Jean-Claude Coulibaly